Norbert-Claude Gorin
Norbert-Claude Gorin, né en 1946 est un ancien responsable médical du pôle hématologie-oncologie et médecine nucléaire thérapeutique de l’hôpital Saint-Antoine. Il est Professeur d'hématologie et thérapie cellulaire à l'université Pierre et Marie Curie et en fonction en tant que médecin consultant émérite dans le service d'hématologie de l'hôpital Saint-Antoine à Paris. Il est le president du comité international de l'"European Society for blood and marrow transplantation" (EBMT) et à ce titre dirige les bureaux de Paris et Shanghai. Il est membre de l'académie nationale de médecine (2019).
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Biographie
Norbert-Claude Gorin a suivi sa formation à Paris, Bethesda USA (National Cancer Institute) et au Johns Hopkins cancer center (Baltimore USA). Il est Professeur d’Hématologie à l’université Pierre et Marie Curie (UPMC) depuis 1979. Il est professeur honoris causa de nombreuses universités (Johns Hopkins University, Baltimore, USA ; Université d'Ancona, Italie, universités de Suzhou, Xi'An et Chonqchi en Chine).
Il a été responsable des groupes de travail de l’EBMT sur les autogreffes et sur le traitement des leucémies aigües pendant 20 ans. Il a travaillé pendant 15 ans avec l'institut de radioprotection et sureté nucléaire (IRSN). Il a présidé la société internationale d’hématologie expérimentale (ISEH) à Washington en 1999-2000. Il dirige depuis 1995 le bureau de Paris de l’EBMT qui analyse et publie des travaux réalisés sur la plus grande base de données mondiale concernant les greffes de cellules souches (750 000 greffes), en partenariat avec l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, l’INSERM et l’INCA. Il a été le président de nombreux congres dont le 37e congrès de l'EBMT 2011 à Paris. Il organise chaque année depuis 2013 un séminaire Franco Chinois sur les greffes et la thérapie cellulaire pour le traitement des hémopathies malignes.
Apports médicaux
Il a mis au point la technique de cryopréservation des cellules souches hématopoiétiques d'abord chez le chien puis chez l'homme et Il a réalisé la première autogreffe mondiale[1] à l'hôpital Saint Antoine à Paris, chez un patient atteint de leucémie aigüe en 1976, puis il a développé cette approche pour le traitement des leucémies, lymphomes et myélomes.Il a initié le traitement in vitro des greffons avant leur réinjection, en particulier en utilisant des chimiothérapies et des anticorps monoclonaux. En partenariat avec l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN) il a également été pionnier dans l’utilisation des cellules souches mésenchymateuses pour le traitement des accidents d’irradiation (notamment à la suite de l'accident d'Épinal). Il est chevalier de la légion d'honneur. Il continue actuellement ses travaux sur les greffes de cellules souches hématopoiétiques en comparant notamment les résultats des autogreffes (qu'il a initiées) aux allogreffes haplo mismatch réalisées à partir de parents de patients atteints de maladies du sang. Au sein de l'académie nationale de médecine, il participe aux travaux de la commission sur les nouvelles thérapeutiques et à ceux du comité international.