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Noël Cochin

Noël Cochin, né à Troyes et baptisé à Saint-Remy le et mort en 1695 à Venise, est un peintre, dessinateur et graveur à l’eau-forte français.

Noël Cochin
Naissance
Décès
Activités
Lieux de travail
Rome (depuis ), Venise (-)
Père
Noël Cochin der Ältere (d)
Fratrie
Denis Dodart, dessiné par Noël Cochin puis gravé par Ambroise Tardieu.

Biographie

Naissance et formation

Il est le fils de Noël Cochin, premier du nom.

Il suivit des cours de peinture à Rome. C’était sa première vocation, surtout la peinture de paysage, et il paraît qu’il y obtint des succès. La gravure ne fut pour lui que secondaire.

Peintre et graveur

Pierre-Jean Mariette dit dans l’Abecedario qu’il « excellait Ă  dessiner et Ă  peindre le paysage ; j’ai quelques dessins de lui que j’estime beaucoup. » Lors du cĂ©lèbre incendie du , qui consuma les collections de l’ébĂ©niste et collectionneur AndrĂ©-Charles Boulle, on signala parmi les pertes les plus regrettables un portefeuille de ses dessins.

Cochin travaillait à Paris en 1667 et en 1670, en même temps que son frère. Ce fut, croit-on, à cette dernière date qu’il alla s’établir à Venise, qu’il ne quitta plus et où il devait mourir. Depuis lors, il ne fut connu que sous la dénomination de Cochin de Venise.

Famille et mort

Il est le père de Nicolas Cochin. Il s'est remarié vers 1620 à Perrette Verret, fille du peintre.

Nom et attribution

Comme il signait les planches qu’il publia en petit nombre, tantôt de ses initiales N. C., tantôt des manières suivantes : Noël ; Nat ; Natalis ; Noé Cochin. Cette malheureuse conformité dans les initiales a produit entre les personnes et les œuvres des deux frères une confusion à laquelle peu ont échappé, en dépit de la différence énorme entre les talents de ces deux graveurs[1].

Notes et références

  1. Leblanc, dans son manuel, ne faisant aucune mention de Nicolas et, sous la rubrique de NoĂ«l, donne un pĂŞle-mĂŞle Ă©courtĂ© de leurs Ĺ“uvres. Malpez, dans un autre extrĂŞme, garde le silence sur NoĂ«l. Papillon qui, dans son traitĂ© de la gravure, n’entend jamais parler que de Nicolas dont il caractĂ©rise le talent et dont il associe toujours le nom Ă  ceux de Callot et de la Belle, ne manque jamais de le prĂ©nommer NoĂ«l et il gourmande mĂŞme Ă  deux reprises le monogrammatiste Christ qui ne partageait pas cette erreur. C’est ainsi que le rĂ©dacteur du catalogue de la calcographie du Louvre a Ă©tĂ© conduit Ă  attribuer Ă  NoĂ«l tous les sièges et batailles du grand Beaulieu, signĂ©s N. C., qui forment prĂ©cisĂ©ment une des Ĺ“uvres spĂ©ciales et capitales de Nicolas. Du reste, il met au compte du mĂŞme une gravure d’après Restout, qui florissait un siècle plus tard. Il n’y a pas jusqu’à Mariette qui d’abord y fut pris. En effet, dans la première rĂ©daction de la table manuscrite, dont il est question dans l’article prĂ©cĂ©dent, il l’avait intitulĂ© du prĂ©nom NoĂ«l. Plus tard il le raya, y substitua Nicolas, qui figure seul sur la mise au net destinĂ©e Ă  l’impression, en ajoutant que NoĂ«l avait aussi gravĂ© quelques pièces. t. I, p. 12-442 ; t. II, p. 235 ; t. III, p. 41.

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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