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Niveau de vie en Nouvelle-Calédonie

La Nouvelle-CalĂ©donie est une collectivitĂ© territoriale sui generis (ou « de son propre genre ») rattachĂ©e Ă  la France qui a dans l'ensemble un niveau de vie comparable Ă  celui de la grande majoritĂ© des rĂ©gions françaises. Le PIB par habitant, qui s'Ă©lĂšve en 2008 Ă  24 746,14 â‚Ź, est proche de celui de Singapour et supĂ©rieur Ă  celui de la Nouvelle-ZĂ©lande. Le taux d’investissement est supĂ©rieur Ă  30 %, comparable Ă  celui de l’Inde et nettement supĂ©rieur Ă  celui de la France mĂ©tropolitaine.

Mais le coĂ»t de la vie reste Ă©levĂ©. L’isolement gĂ©ographique, l’étroitesse du marchĂ© intĂ©rieur, la politique de protection tarifaire, les salaires Ă©levĂ©s sont les principaux responsables de la chertĂ© de la vie.

Cela est dû principalement à la forte période de croissance économique de 1998 à 2007 (3,7 % en rythme annuel moyen) grùce au deuxiÚme boom du nickel.

Richesse et pauvreté

La Nouvelle-Calédonie est riche (niveau de vie, indice de développement humain, emploi dynamique), et inégalitaire.

La pauvretĂ© y est prĂ©gnante, gĂ©ographiquement marquĂ©e, ethnicisĂ©e. Le taux de pauvretĂ© (au seuil de 50 % du revenu mĂ©dian) est Ă  9Ì„ % en province Sud, 35 % en Province Nord, 52 % aux Îles LoyautĂ©. (Revue Juridique Politique et Économique de Nouvelle-CalĂ©donie, no 22, 2013/2)[1]

L'approche strictement monĂ©taire « rĂ©vĂšle particuliĂšrement ses limites en Nouvelle-CalĂ©donie en n'intĂ©grant pas les ressources non monĂ©taires, cruciales tant pour assumer l'existence que comme facteur de lien social (autoconsommation, dons, Ă©changes). Le non-monĂ©taire reprĂ©senterait environ 30 % des ressources totales des groupes domestiques vivant en tribu. Au total, le non-monĂ©taire c'est 8 % des ressources des CalĂ©doniens, soit 28 milliards de francs.» (rjpenc/22/2013ː72) « En terre mĂ©lanĂ©sienne, traditionnellement, le pauvre est partie intĂ©grante du groupe et bĂ©nĂ©ficie Ă  ce titre de la solidaritĂ© clanique et tribale. Â» (rjpenc/22/2013ː74)

Selon Les synthĂšses de CEROM (Comptes Économiques Rapides de l'Outre-Mer, )[2], globalement, les prix sont 234 % plus Ă©levĂ©s en Nouvelle-CalĂ©donie qu'en mĂ©tropole, les prix des produits alimentaires le sont de 89 %.

Notes et références

Voir aussi

Article connexe

Lien externe

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