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Nir Barkat

Nir Barkat (en hébreu : ניר ברקת), né le à Jérusalem, est un homme d'affaires et un homme politique israélien. Membre du Likoud et ancien de Kadima, il est maire de Jérusalem de 2008 à 2018 et député (Likoud) à la Knesset depuis 2019.

Nir Barkat
ניר ברקת
Illustration.
Nir Barkat en 2010.
Fonctions
Ministre israélien de l'Économie
En fonction depuis le
(6 mois et 1 jour)
Premier ministre Benyamin Netanyahou
Gouvernement Netanyahou VI
Prédécesseur Orna Barbivai
Député à la Knesset
En fonction depuis le
(4 ans et 2 mois)
Élection 9 avril 2019
Réélection 17 septembre 2019
2 mars 2020
23 mars 2021
1er novembre 2022
Législature 21e, 22e, 23e, 24e et 25e
Maire de Jérusalem

(10 ans et 23 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Uri Lupolianski
Successeur Moshe Lion
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Jérusalem (Israël)
Nationalité israélienne
Parti politique Kadima (2005-2015)
Likoud (jusqu'en 2005; depuis 2015)
Conjoint Beverly Barkat
Diplômé de Université hébraïque de Jérusalem
Profession Homme d'affaires

Nir Barkat
Maire de Jérusalem

En décembre 2022, il est nommé ministre de l'Économie dans le sixième gouvernement de Benyamin Netanyahou.

Biographie

Diplômé en informatique, titulaire d'une maîtrise en administration publique de l’université hébraïque de Jérusalem, ancien officier d'une des unités parachutistes de Tsahal pendant 6 ans (aspirant en 1977 et capitaine en 1983), Nir Barkat fait fortune en 1988 en participant à la création du groupe BRM, spécialisé dans les logiciels de protection informatique. Après avoir investi dans plusieurs start-ups, il se lance en 1999, dans divers projets à caractère social à Jérusalem.

En 2003, il se présente à l'élection municipale à Jérusalem mais, avec 43 % des voix, est battu par le candidat ultra-orthodoxe Uri Lupolianski[1]. Il devient alors le chef de l'opposition municipale.

Membre du Likoud, il suit Ariel Sharon lors de la fondation de Kadima. Il quitte ce parti pour protester contre la possibilité évoquée par Ehoud Olmert de laisser à Jérusalem des quartiers arabes aux Palestiniens habitant déjà à Jérusalem.

En octobre 2021, son nom est cité dans les Pandora Papers[2].

Mairie de Jérusalem

Candidat laïc et sans étiquette à la mairie de Jérusalem en 2008, il fait alliance avec le Parti travailliste, le parti Kadima de Tzipi Livni et l'extrême-droite d'Israël Beiteinou (Israël notre maison, d'Avigdor Liberman) et les religieux nationalistes de l'Union nationale et du Parti national religieux (PNR), favorables à l'extension des colonies. Durant la campagne, il appelle ainsi Ehud Olmert à suspendre les négociations avec les Palestiniens sur un éventuel partage de la ville et promet, afin d’instaurer une continuité territoriale, de créer un nouveau quartier de colonisation juive, Shaar Mizrahi, à la périphérie nord de Jérusalem[3] - [1].

Le , Nir Barkat est élu maire de Jérusalem avec 52 % des voix contre 43 % au candidat ultra-orthodoxe Meir Poroush et 3,6 % pour le milliardaire Arcadi Gaydamak[4]. La participation était de 41 % de votants (soit plus de 60 % de participation dans la population juive) — contre 35 % en 2003 —, même si les Arabes israéliens n'y ont presque pas participé[1].

En , le maire demande à ses administrés en possession d'un permis de port d'armes de sortir dans les rues avec leurs armes pour se défendre lors d'attaques faites par des Palestiniens[5]. Il appelle en outre à faire boucler le quartier arabe pauvre de sa ville, et à y confiner ses 300 000 habitants pour endiguer la vague de violences survenue en Israël. Cet appel est suivi par le gouvernement qui met en place des interdictions de sortie le [6]. Barkat déclare également que l'État est trop « clément » avec les émeutiers palestiniens[7]. Il gagne durant ces événements le surnom de « maire-shérif » dans les médias internationaux.

En , Barkat reprend sa carte de membre du Likoud[8].

Député à la Knesset

En , Barkat est choisi à la 9e place sur la liste du Likoud pour les élections législatives d'avril 2019[9]. Il est élu député pour la 21e législature de la Knesset.

Notes et références

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