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Nicolas de Verdun (homonymie)

Nicolas de Verdun - Plusieurs personnages ont porté ce nom :

  • Nicolas de Verdun (* 1130 à Verdun; † vers 1205, aux environs de Tournai) est un orfèvre actif entre 1181 et 1205 .
  • Nicolas de Verdun (1525-1569), seigneur de Place (ex Bois-Labbé). En 1556, il est conseiller secrétaire du roi, trésorier et receveur général des finances extraordinaires et parties casuelles; le , il est reçu en l'office de notaire et secrétaire du roi; le il est reçu commis au contrôle général des finances; entre 1567 et 1569,il est intendant des finances. Il a été marié à Nicole de L'Aubespine (morte en 1565)[1], fille de Gilles de L'Aubespine (frère de Claude de L'Aubespine), seigneur de Verderonne, trésorier des parties casuelles, et de Marie Gobelin, sœur de Claude de L'Aubespine, secrétaire des finances du roi, président de la chambre des Comptes, et de Jean de L'Aubespine, évêque de Limoges en 1583, puis évêque d'Orléans en 1588. Remarié en 1565 avec Catherine Hotman (morte en 1627), fille de Pierre Hotman, seigneur de Fontenay, et de Jeanne Marteau, sœur de François Hotman (elle s'est remariée avec François de Fortia (mort en 1595), seigneur de La Grange, trésorier des Mers du Levant). Il a eu avec Catherine Hotman trois enfants : Nicolas de Verdun qui suit, Jeanne de Verdun vers 1566, mariée en 1590 à François Autier de Villemontée (?-1614), à sa sortie du couvent ou elle était avec sa soeur Catherine de Verdun abbesse en 1590 de l'abbaye royale de Longchamp, maîtresse la même année du roi Henri IV.
  • Nicolas de Verdun[2] - [3] - [4], fils du précédent, a été reçu conseiller au parlement de Paris en 1583, président premier en la chambre aux requêtes, puis président d'une chambre des enquêtes du parlement de Paris. Il a été marguillier de l'église Saint-Nicolas-des-Champs en 1599-1600. Il a été premier président du parlement de Toulouse entre 1602 et 1611. Le roi Louis XIII le désigna ensuite premier président du parlement de Paris après la résignation de Achille de Harlay en 1611. Il a laissé la mémoire d'un homme juste et cultivé. Connaissant parfaitement le latin et le grec, il pouvait répondre sur le champ aux harangues faites dans l'une ou l'autre de ces langues. Il a été marié en premier mariage à Charlotte du Guai, et en secondes noces à Charlotte de Fonlebon. Il n'a pas eu d'enfants. À la fin de sa vie, il se retira dans sa propriété, le château de Conflans, près de Paris. Il est mort le .

Notes et références

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