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Nicolas Idier

Nicolas Idier, né le à Paris[1], est écrivain et sinologue. Haut-fonctionnaire, il est Inspecteur général de l'Éducation, du Sport et de la Recherche – Collège expertise disciplinaire et pédagogique – Chinois[2].

Nicolas Idier
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Biographie
Naissance
Nationalité
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Directrice de thèse
Flora Blanchon (d)
Genre artistique

Biographie

Né à Paris, Nicolas Idier grandit d'abord en région parisienne avant de déménager à Montpellier en 1993. Il poursuit sa scolarité au collège Saint-François-Régis puis au lycée Joffre. Après l'obtention du baccalauréat, il commence des études d'histoire et de la langue chinoise à l'université Paul Valéry où il suit notamment l'enseignement de Michel Fourcade, spécialiste de l'œuvre de Jacques Maritain qui le marquera très durablement.

Après un premier séjour en Chine, à l'Université des langues étrangères de Dalian[3], Nicolas Idier poursuit ses études à l'INALCO où il suit les enseignements d'Anne Cheng et André Kneib. C'est grâce à ce dernier qu'il rejoint en 2004 le Centre de recherche sur l'Extrême-Orient de Paris-Sorbonne, fondé par Flora Blanchon, spécialiste d'archéologie et d'histoire de l'art de la Chine ancienne et classique.

Nicolas Idier est agrégé d’histoire et docteur en histoire de l'art de Paris-Sorbonne[4]. Il est chercheur associé au Centre de recherche sur l'Extrême-Orient de Paris-Sorbonne[5] - [6], spécialiste de l'œuvre de Pierre Ryckmans, alias Simon Leys[7] - [8] - [9].

Dans le cadre de la préparation de sa thèse, il enseigne aux universités de Paris-Sorbonne (2004-2010) et de Picardie Jules Verne (2009-2010). Il a été chargé de mission auprès du Haut Conseil de l'Éducation artistique et culturelle[10] et a coordonné de nombreuses rencontres à l'Institut national d'histoire de l'art[11] de 2008 à 2010.

Attaché culturel pour le livre et le débat d'idée auprès de l'ambassade de France en Chine (2010-2014), Nicolas Idier a notamment coordonné l'invitation de Shanghai comme ville invitée au Salon du livre de Paris en 2014[12].

Responsable du bureau du livre à l'Institut français en Inde, à New Delhi, de 2014 à 2018, Nicolas Idier est attaché pour le livre et le débat d'idées[13]. Il participe à l'organisation de la visite d'État du Président de la République[14] dont sortira l'invitation d'honneur au salon du livre de Paris[15].

Rentré en France à l'automne 2018, il devient directeur adjoint de la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image, à Angoulême, aux côtés de Pierre Lungheretti. Il coordonne la création de la Fondation Cité du Neuvième Art[16] sous l'égide de l'Institut de France.

En 2020, il intègre le cabinet du premier ministre Jean Castex comme conseiller technique chargé des discours[17] aux côtés de l'écrivain Camille Pascal et de la conseillère en communication Mayada Boulos. Il est par la suite nommé conseiller technique prospective au cabinet du Premier ministre[18].

Renouant avec ses compétences sinologiques, il est nommé à l'Inspection générale de l'Éducation, du Sport et de la Recherche, par décret du Président de la République en date du 22 novembre 2021, d'où il suit l'enseignement du chinois et les relations avec la Chine et l'ensemble du monde chinois, dans les domaines de l'éducation, de la jeunesse et de la recherche.

Depuis 2010, il publie tour à tour des romans et des textes académiques, dont une large majorité consacrée à la Chine et à l'Asie.

Membre du conseil de rédaction de la revue Nunc[19], Nicolas Idier a notamment dirigé le dossier "Pierres vivantes de Chine"[20] et participé à l'organisation de la Chine invitée d'honneur au festival de poésie et musique contemporaine Présences à Frontenay avec une exposition des œuvres calligraphiées d'André Kneib[21] - [22]. Son premier roman paraît en 2010 aux éditions Corlevour, dirigées par Réginald Gaillard : La ville noire[23] qui s'inscrit dans la sélection finale du Prix du Premier roman[24].

En 2014, Philippe Sollers accueille son premier roman "chinois" : La musique des pierres, consacré au peintre Liu Dan, dans sa collection L'Infini. Puis, toujours aux éditions Gallimard, Nicolas Idier publie en 2016 Nouvelle Jeunesse dans la collection Blanche, avec comme éditeur Aurélien Masson, alors directeur de La Série Noire.

Son travail d'écrivain l'amène à nouer plusieurs collaborations, notamment avec l'artiste plasticien Wilfrid Almendra, dans le cadre d'une résidence à Fogo Island[25], et avec l'auteur haïtien Makenzy Orcel. Il publie avec ce dernier une correspondance croisée qualifiée de "roman" : Une boite de nuit à Calcutta[26] (éditions Robert Laffont).

En 2022, son cinquième roman s'intitule Dans la tanière du tigre[27], récit de ses années en Inde et portrait intime de la romancière et militante Arundhati Roy.

Par ailleurs, Nicolas Idier siège au comité de lecture de "Bouquins". Il est auteur pour la collection "Bouquins" d'un ouvrage de référence consacré à Shanghai[28], publié à l'occasion de l'Exposition universelle de 2010[29] et a préfacé tout à la fois les œuvres de Simon Leys[30] et de Tom Wolfe.

Ĺ’uvres

  • Shanghai. Histoire, promenades, anthologie et dictionnaire, sous la direction de., collection Bouquins, Robert Laffont, 2010, 1536 p. (ISBN 978-2-221-11096-6)
  • La Ville noire, Clichy, France, Éditions de Corlevour, 2011, 223 p., sĂ©lectionnĂ© pour le Prix du Premier roman[31] (ISBN 978-2-915831-46-7)
  • La Musique des pierres, Paris, Éditions Gallimard, coll. « L’Infini », 2013, 336 p., sĂ©lectionnĂ© pour le Prix Ouest-France Etonnants Voyageurs[32] (ISBN 978-2-07-014309-2)
  • Nouvelle jeunesse, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Blanche », 2016, 368 p.[33] - [34], dernière sĂ©lection du Prix DĂ©cembre, dernière sĂ©lection du Prix Jean FreustiĂ©, dernière sĂ©lection du Prix MĂ©dicis (ISBN 978-2-07-017932-9)
  • Une boite de nuit Ă  Calcutta (avec Makenzy Orcel), Paris, Editions Robert Laffont, 2019, 292 p.[35] (ISBN 9782221242308)
  • Dans la tanière du tigre, rĂ©cit littĂ©raire, Paris, Editions Stock, 2022, 300 p.[27] (ISBN 9782234090446)

Notes et références

  1. « Idier Nicolas », sur www.creops.paris-sorbonne.fr (consulté le ).
  2. Journal officiel, « Décret du 22 novembre 2021 », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  3. « Université des langues étrangères de Dalian »
  4. « Pierre Ryckmans (alias Simon Leys, né en 1935) : Mise en perspective disciplinaire et apport méthodologique en histoire de l’art et sinologie », sur www.theses.fr (consulté le )
  5. « IDIER Nicolas | CREOPS. Histoire de l'Art et Archéologie », sur www.creops.paris-sorbonne.fr (consulté le )
  6. Léon-Marc Levy, « Nicolas Idier », sur www.lacauselitteraire.fr (consulté le ).
  7. « Entretien avec Nicolas Idier sur l'oeuvre du sinologue Pierre Ryckmans », Slate.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Mister Ryckmans et Docteur Leys (1935-2014) », France Culture,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Nicolas Idier, « Présence chinoise et réflexion sur l’art dans l’œuvre de Simon Leys », Textyles. Revue des lettres belges de langue française,‎ , p. 78–93 (ISSN 0776-0116, DOI 10.4000/textyles.1574, lire en ligne, consulté le )
  10. « Le portail interministériel de l'éducation artistique et culturelle - Le Haut conseil de l'éducation artistique et culturelle », sur www.education.arts.culture.fr (consulté le )
  11. « Calenda - Les politiques éducatives en matière artistique et culturelle », sur calenda.org (consulté le )
  12. « Shanghai ville invitée du salon du livre de Paris », France Chine 50,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Organigramme », sur La France en Inde / France in India (consulté le )
  14. « Visite d'Etat d'Emmanuel Macron en Inde »
  15. « Festival du livre Paris. Inde invitée d'honneur »
  16. « Fondation Cité du Neuvième Art », sur Institut de France (consulté le )
  17. JO du 1/8/2020
  18. Arrêté du 21 mai 2021 relatif à la composition du cabinet du Premier ministre, « nomination conseiller technique prospective », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  19. « Nunc - Le comité de rédaction | CORLEVOUR », sur www.corlevour.com (consulté le )
  20. « Revue Nunc : “Pierres vivantes de Chine” », ChinElectrodoc,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. « « Présences à Frontenay », direction la Chine », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Accueil », sur Accueil (consulté le )
  23. « La Ville noire »
  24. « Prix du Premier roman. Nicolas Idier dans la dernière sélection »
  25. « Wilfrid Almendra : Light Boiled like Liquid Soap - Les presses du réel (livre) », sur www.lespressesdureel.com (consulté le )
  26. « Avec « Une boîte de nuit à Calcutta », Nicolas Idier et Makenzy Orcel embrassent le monde à quatre mains », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. « Dans la tanière du tigre », sur www.editions-stock.fr, (consulté le )
  28. EDITIONS BOUQUINS, « SHANGHAI - Nicolas IDIER », sur www.bouquins.tm.fr (consulté le )
  29. Public Sénat, « Shanghai 2010 - Bibliothèque Médicis (21/05/2010) », (consulté le )
  30. « Nicolas Idier nous parle de la mer dans la littérature française, de Simon Leys »
  31. « Le prix du Premier Roman finalise ses sélections », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. « 10 romans présélectionnés pour le prix Ouest-France », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  33. « Nicolas Idier avec une Nouvelle jeunesse », France Inter,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. « "Nouvelle Jeunesse" : poésie punk à Pékin la cannibale - Asialyst », Asialyst,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. Une boîte de nuit à Calcutta - Nicolas Idier,Makenzy Orcel (lire en ligne)

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