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Nicéphore Fylla de Saint-Eudes

Nicéphore Fylla de Saint-Eudes (parfois appelé Nick Fylla, de son nom complet Antoine Nicéphore Thomas Fylla de Saint-Eudes) est un homme politique congolais né en 1956. Il est ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé depuis 2021, ainsi que député de Kinkala (Pool) depuis 2017.

Nicéphore Fylla de Saint-Eudes
Illustration.
Fonctions
Ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé
En fonction depuis le
(2 ans, 1 mois et 15 jours)
Président Denis Sassou-Nguesso
Premier ministre Anatole Collinet Makosso
Gouvernement Makosso
Ministre de l'Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l'Emploi
–
(5 ans et 9 jours)
Président Denis Sassou-Nguesso
Premier ministre Clément Mouamba
Gouvernement Mouamba I
Mouamba II
Prédécesseur Serge Blaise Zoniaba
Successeur Ghislain Thierry Maguessa Ebomé
Député de Kinkala (Pool)
En fonction depuis le
(5 ans, 10 mois et 11 jours)
Élection 30 juillet 2017
LĂ©gislature 14e
Prédécesseur Guy Brice Parfait Kolélas
SĂ©nateur de Brazzaville
–
Député de la 1re circonscription de Poto-Poto (Brazzaville)
–
Successeur Jean de Dieu Kourissa
Biographie
Nom de naissance Antoine Nicéphore Thomas Fylla de Saint-Eudes
Date de naissance (66-67 ans)
Nationalité Drapeau de la république du Congo Congolais
Parti politique PRL
Profession Expert-comptable

Président-fondateur du Parti républicain libéral (PRL), un parti d'opposition, il fut candidat à la présidentielle de 2009. Il fut également député de la 1re circonscription de Poto-Poto (2002-2007), sénateur du département de Brazzaville (2011-2016) et enfin ministre de l'Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l'Emploi (2016-2021).

Il fut en outre PDG de la Société agricole de raffinage industriel du sucre (Saris-Congo) de 2003 à 2009.

Biographie

Études et carrière privée

Né Antoine Nicéphore Thomas Fylla de Saint-Eudes en 1956, il part étudier à Grenoble (France) où il obtient un doctorat en sciences économiques et politiques[1].

Expert-comptable de profession, il est agrégé par la CEMAC. En 2003, il devient PDG de la Société agricole de raffinage industriel du sucre (Saris-Congo), une société sucrière installée à Nkayi (Bouenza), qu'il quitte en 2009. Parallèlement, il est administrateur général du cabinet d'expertise-comptable et d'audit Rainbow Finance SA[1].

Il passe également 20 ans au sein du cabinet Ernst & Young, au sein duquel il devient directeur chargé de la gestion du Congo et des pays des Grands Lacs[1].

Carrière politique

En 1991, il fonde le Parti républicain libéral (PRL)[1], membre de l'opposition modérée au Président Denis Sassou-Nguesso[2]. Les principes fondateurs du parti sont notamment la laïcité, la démocratie, l'économie libérale maîtrisée, la protection de l'environnement ou encore la réduction des inégalités[1].

Durant les Ă©lections lĂ©gislatives de 2002, il est Ă©lu dĂ©putĂ© de la 1re circonscription de Poto-Poto (Brazzaville) dès le premier tour, avec 61,26 % des voix[3] - [4]. Il sera remplacĂ© en 2007 par Jean de Dieu Kourissa (PCT)[5].

Il se porte candidat lors de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2009, et finit 3e sur 13 candidats, avec 6,98 % des voix[2].

Lors des élections sénatoriales de 2011, il est élu sénateur dans le département de Brazzaville sous l'étiquette du PRL[6]. Au sein du Sénat, il préside la Commission économie et finances[1].

Le , il est nommé ministre de l'Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l'Emploi dans le gouvernement Mouamba I, et succède le à Serge Blaise Zoniaba[7]. Il quitte à cette occasion son siège de sénateur[1].

Lors des élections législatives de juillet 2017, il est élu député de Kinkala, dans le département du Pool[8]. Il succède ainsi à Guy Brice Parfait Kolélas[5] et prend ses fonctions lors de la rentrée parlementaire du [9]. Lors du remaniement faisant suite aux élections législatives, il est reconduit dans ses fonctions au sein du gouvernement Mouamba II[10].

En , des membres de l'opposition lui demandent d'éclaircir sa position ainsi que celle de son parti, rappelant que « tout parti politique de l’opposition qui intègre le gouvernement [...] perd le droit de siéger au sein de l’opposition »[11].

Le , il est nommé Ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé dans le gouvernement Makosso[12].

Références

  1. Roger Ngombé, « Portrait du ministre Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes », sur adiac-congo.com,
  2. « Denis Sassou Nguesso officiellement réélu président du Congo », sur lemonde.fr,
  3. (en) John F. Clark et Samuel Decalo, Historical Dictionary of Republic of the Congo, Scarecrow Press, coll. « Historical Dictionaries of Africa », , 570 p. (ISBN 978-0-8108-7989-8, lire en ligne), p. 189
  4. « Élections législatives : les 51 élus du premier tour », sur brazzaville-adiac.com, (version du 9 février 2012 sur Internet Archive)
  5. « Les résultats des élections législatives, avant l’examen des contentieux électoraux », La Semaine africaine, no 2720,‎ , p. 7 (lire en ligne [PDF])
  6. Arsène Severin, « Voici les résultats provisoires complets des élections sénatoriales 2011 », sur severinnews.over-blog.org,
  7. Lydie Gisèle Oko, « Congo-Brazzaville: Enseignement technique - Le nouveau ministre prend connaissance des préparatifs des examens d'Etat », sur fr.allafrica.com,
  8. Germaine Mapanga, « Législatives 2017 : Voici la liste définitive des députés élus », sur lesechos-congobrazza.com,
  9. Bertrand Boukaka, « Congo – Assemblée Nationale : Isidore Mvouba accède au perchoir », sur lesechos-congobrazza.com,
  10. Bertrand Boukaka, « Congo – Gouvernement : 35 membres forment la nouvelle équipe », sur lesechos-congobrazza.com,
  11. Jean Chrysostome Ndziona, « L’opposition clarifie sa position face à Nick Fylla », sur vox.cg,
  12. « Exécutif: la composition du nouveau gouvernement », sur adiac-congo.com,
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