Ngawang Woebar
Ngawang Woebar, également appelé Ngawang Woeber (Jangkhashang Dundungtso (Phenpo Lundup, Tibet), 1965) est un moine tibétain. Il est président de Gu-Chu-Sum Mouvement du Tibet. Il est présenté dans le documentaire Tibet, le combat pour la liberté de 2009 du duo de direction Ritu Sarin et Tenzing Sonam.
Biographie
Ngawang Woebar est allé à l'école primaire et a ensuite travaillé pendant plusieurs années dans une ferme, jusqu'à ses 18 ans quand il a rejoint le monastère de Drepung pour y étudier la philosophie bouddhiste, l'histoire du Tibet et la grammaire[1]. Le , au début des troubles au Tibet de 1987, avec d'autres moines du monastère à l'issue d'une réunion, il manifesta avec des drapeaux tibétains et distribua des pamphlets indiquant que le Tibet était indépendant, et que la Chine doit quitter le Tibet. Il a été arrêté et mis en détention pendant quatre mois et torturé dans prison de Gutsa. Il a été libéré après l'intervention du 10e panchen Lama. Après sa libération, il a continué des actions telles que le collage et la distribution de pamphlets. Il fut soupçonné par le Comité chinois installé dans son monastère, et il en a été expulsé le , et interdit de rejoindre d'autres monastères.
Le , il a fui le Tibet [2]. Après son arrivée à Dharamsala en Inde, il a reçu une formation d'enseignant à l'Institut de dialectique bouddhiste, et a enseigné le tibétain[3]. Il fut vice-président et président depuis de Gu-Chu-Sum, un mouvement qui se bat pour les prisonniers politiques dans les République populaire de Chine et au Népal.
En 2008, il est alors président de Gu-Chu-Sum, une des 5 associations qui organisa la « Marche de retour au Tibet » du au [4]. Le , il fut arrêté par la police indienne avec d'autres marcheurs[5].
Notes et références
- (en) Gu-Chu-Sum, Ngawang Woeber
- (en) Karishma Vyas, Global acclaim can't hide Dalai Lama's troubles, Taiwan News, 9 mars 2009
- (en) Gu-Chu-Sum, Courte biographie
- « tibet.fr/site/index.php?itemid… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Jack Lu, Les Deux visages du Tibet