New York City Inferno
New York City Inferno est un film pornographique gay de Jacques Scandelari, sous le pseudonyme de Marvin Merkins, sorti en 1978.
RĂ©alisation | Marvin Merkins |
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Pays de production | France |
Genre | Pornographique gay |
Sortie | 1978 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Le , Paul quitte son ami Jérôme pour une semaine à New York. Il lui écrit tous les jours et dans sa dernière lettre, il lui annonce qu’il ne reviendra jamais. Jérôme à son tour part à New York à la recherche de Paul.
Fiche technique
- Titre original : New York City Inferno
- Autre titre :
- Titre anglais :
- Cock Tales
- From Paris to New York
- RĂ©alisation : Marvin Merkins
- Scénario : Jacques Scandelari sur une idée d'Elliott Stein
- Photographie : François About
- Montage : Quentin Beauchard
- Musique : Jacques Morali
- Producteur : Jean-Pierre Salomon
- Société de production : Les Films de la Troïka et Les Films du Verbois
- Sociétés de distribution : Les Films de la Troïka
- Langues : français
- Format : couleur - 1.33 : 1
- Genre : pornographique
- Durée : 95 minutes
- Dates de sortie : France
Distribution
- Alain-Guy Giraudon : JĂ©rĂ´me (as Christopher Dock)
- Bob Bleecker : Paul
- John Houston : Rex
- Bill Grove : Joe
- David Charles : Tom
- Luke Morelay : L'oracle
- David Barrow : Keith
- Camille O'Grady : Leather club performer (as Camile O'Grady)
- Dady La Flippée : La fille au tatouage
- Gay Rodger
- Keeson
- Greg Christopher
- Mark Lexington
- Frank Bedford
- Vic Sheridan
- Steven Bank
- Tommy Charles
Autour du film
New York City Inferno montre des pratiques sadomasochistes entre hommes, comme un précédent film de Scandelari, Homologues[1]. Certaines scènes ont été tournées dans un entrepôt de carcasses de viande, les abattoirs de New York étant un quartier de drague homosexuelle à l'époque[2].
Le critique Maxime Lachaud le rapproche du documentaire et du cinéma mondo, l'amenant à le « mettre en parallèle avec Cruising (La chasse) (1980) de William Friedkin ou avec un classique du fétichisme porno gay arty comme le surréaliste Falconhead (1976) de Michael Zen[3] ».
Il le rapproche aussi du cinéma expérimental :
« Tourné en quatre jours à peine, le film tire sa force de sa richesse de ton et de sa construction quasiment expérimentale. Engagé, excessif, surréaliste, érotique, absurde, ce long métrage est appréciable à plusieurs niveaux[3]. »
Le film a été choisi par Jacques Audiard pour sa carte blanche à l'Étrange Festival de 2014[3] - [4].
Bibliographie
- Judith Benhamou-Huet, Dans la vie noire et blanche de Robert Mapplethorpe, Grasset, 2014.
- Jacques Zimmer, Sade et le cinéma, La Musardine, 2010.
Notes et références
- Jacques Zimmer, 2010, p. 154.
- Judith Benhamou-Huet, 2014.
- Maxime Lachaud, « Plongée dans le New York gay des Seventies », À voir à lire, .
- Nicolas Bardot, « Etrange Festival: New York City Inferno », Film de culte, sd.