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New Orleans Cotton Exchange

Le New Orleans Cotton Exchange (« bourse du coton de La Nouvelle-Orléans ») a été établi à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, en 1871 comme un forum centralisé pour le commerce du coton, et a fonctionné jusqu'à sa fermeture en 1964. Ce lieu est devenu un site historique national.

Histoire

Bourse du coton de La Nouvelle-Orléans.

Le marchĂ© du coton de La Nouvelle-OrlĂ©ans avait Ă©tĂ© destabilisĂ© en profondeur par la Panique de 1837. La Bourse du coton de La Nouvelle-OrlĂ©ans a Ă©tĂ© conçue et financĂ©e par un groupe de nĂ©gociants en coton Ă  un moment oĂą un tiers de la production de coton des États-Unis Ă©tait exportĂ©e par le biais de la Nouvelle-OrlĂ©ans. La Bourse a cherchĂ© Ă  mettre de l'ordre dans ce qui Ă©tait une activitĂ© très spĂ©culative avec des variations de cours très amples, en fournissant une nĂ©gociation centralisĂ©e et un bureau oĂą les personnes impliquĂ©es dans le secteur du coton pouvaient obtenir de l'information sur les conditions du marchĂ© et les prix. La Bourse a Ă©galement Ă©tabli des normes pour la classification de coton et pour faciliter les paiements entre les acheteurs et les vendeurs.

Le New York Cotton Exchange a ouvert en 1870. L'industrie locale Ă©tait inquiète de ce que la nĂ©gociation du coton Ă  New York serait plus avantageuse pour les acheteurs que pour les vendeurs, et dĂ©sireuse de moderniser ses activitĂ©s[1], . Par consĂ©quent, la Bourse du Coton a ouvert ses portes le [2], Ă  l'angle des rues Gravier et Carondelet, dans une zone dĂ©jĂ  frĂ©quentĂ© par les marchands de coton de La Nouvelle-OrlĂ©ans.

La Bourse s'est fait connaître par le développement de techniques de pointe pour la collecte d'informations sur les divers aspects du marché du coton[3]. Dirigé par le Colonel Henry G. Hester pendant de nombreuses années, le secrétaire de la Bourse, des rapports ont été compilés et transmis par le télégraphe, une nouvelle méthode à l'époque. Le colonel Hester a aussi apporté la pratique de la négociation de contrats à terme. Ces avancées ont permis à la Nouvelle-Orléans de retrouver sa position en tant que principal marché" physique au monde et de devenir l'un des leaders sur le marché à terme, devancé seulement par Liverpool et New York."[4]

Des années plus tard, le déclin est venu des conditions du marché mondial, avec la baisse des ensemencements de coton dans le Sud, et divers autres facteurs, qui se sont conjugués pour réduire sa part sur le marché mondial du coton de manière drastique. La Bourse a ferméeen 1964. Une poignée de tentatives ont été faites dans les dernières années de redémarrer une bourse similaire, mais aucune n'a été couronnée de succès[3].

Peinture de Degas

Le célèbre artiste Edgar Degas a peint le tableau d'un coton-office, on le voit ici, en 1873, lors de la visite de sa mère,.

Bien que certaines sources aient estimĂ© que la peinture reprĂ©sentait la Bourse du Coton, il s'agit en fait du bureau d'un nĂ©gociant de coton, dans un Ă©difice connu."[5]

Voir aussi

Références

  1. (en) « Commercial and Financial Review », The Daily Picayune, New Orleans,‎
  2. (en) « Commercial and Financial Review », The Daily Picayune, New Orleans,‎
  3. Richard Campanella, Time and Place in New Orleans : Past Geographies in the Present Day, Gretna, Pelican, , 128–31 p. (ISBN 1-56554-991-0)
  4. Ellis L. Tuffly, « The New Orleans Cotton Exchange: The Formative Years, 1871–1880 », The Journal of Southern History, vol. 39, no 4,‎ , p. 545–64 (DOI 10.2307/2205967)
  5. (en) Marilyn Brown, Degas and the Business of Art : A Cotton Office in New Orleans, University Park, Pennsylvania State University Press, , 21 p. (ISBN 0-271-00944-6)

Liens externes

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