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Narjot II de Toucy

Narjot II de Toucy (né vers 1135 - † en 1192) est seigneur de Toucy à la fin du XIIe siècle. Il est le fils d'Ithier III de Toucy, seigneur de Toucy, et de son épouse Élisabeth de Joigny.

Narjot II de Toucy
Image illustrative de l'article Narjot II de Toucy
Blason de la Maison de Toucy
De gueules, à trois pals de vair, au chef d'or chargé de quatre merlettes de gueules.

Titre Seigneur de Toucy
(1147 - 1192)
Prédécesseur Ithier III de Toucy
Successeur Ithier IV de Toucy
Allégeance Duché de Bourgogne
Biographie
Dynastie Maison de Toucy
Naissance c. 1135
Décès
Père Ithier III de Toucy
Mère Élisabeth de Joigny
Conjoint Agnès de Montréal
Enfants Ithier IV de Toucy
Jean de Toucy
Anséric de Toucy
Narjot de Toucy
Mathilde de Toucy
HĂ©loĂŻse de Toucy
Constance de Toucy

Biographie

Il devient seigneur de Toucy, de Bazarnes, de Saint-Fargeau et de Puisaye vers 1147 lors du décès de son père Ithier III de Toucy durant la deuxième croisade[1]. Toutefois, étant encore trop jeune, la seigneurie est probablement administrée par sa mère Élisabeth de Joigny.

Vers 1158, avec ses beaux-frères Guillaume de Dampierre et Gibaud de Saint-Verain, il entre en guerre contre le comte de Nevers Guillaume III de Nevers.

Vers 1170, il jette bas le précédent château de Toucy construit par l'évêque d'Auxerre Humbaud afin d'en élever un autre en pierre selon une architecture militaire. Il est pour cela aidé par son cousin Guillaume de Toucy, évêque d'Auxerre, à la condition que le château lui soit jurable et défendable. À la même époque sont entreprises les fortifications, qui au début du XIIIe siècle, entourent complètement la ville[2].

Fin , il fait partie des chevaliers bourguignons qui partent de Vezelay pour la troisième croisade en compagnie du roi Philippe-Auguste et du duc Hugues III de Bourgogne[3]. Puis en 1191, au siège de Saint-Jean-d'Acre, il est cité comme témoin sur le testament de Guy de Pierre-Perthuis sur le point de mourir[4]. Il meurt peu de temps après, en 1192, alors qu'il était resté à Acre auprès du duc de Bourgogne[1].

Mariage et enfants

Vers 1170, il épouse Agnès de Montréal[5], fille d'Anséric III de Montréal, seigneur de Montréal, et de son épouse Adélaïde de Pleurs, dont il a sept enfants :

  • Ithier IV de Toucy, qui succède Ă  son père ;
  • Jean de Toucy, probablement mort jeune sans union ni descendance ;
  • AnsĂ©ric de Toucy, seigneur de Bazarnes. Vicomte d'Auxerre en 1201. Il devient Ă©galement seigneur de Huban par mariage avec une dame de Huban. Veuf, il devient seigneur de Pierre-Perthuis par mariage avec Guillemette de Pierre-Perthuis, fille et hĂ©ritière de Guy, seigneur de Pierre-Perthuis, et de son Ă©pouse Agnès. Guillemette de Pierre-Perthuis Ă©pouse par la suite en deuxièmes noces Thibaut de Plancy, seigneur de Saint-Vinnemer ;
  • Narjot de Toucy, seigneur de Bazarnes et un des rĂ©gents de l'empire latin de Constantinople ;
  • Mathilde de Toucy, abbesse de Saint-Julien d'Auxerre[1] ;
  • HĂ©loĂŻse de Toucy, qui Ă©pouse Pons de Mont-Saint-Jean, seigneur de Charny et de Châtel-Censoir, dont elle n'a probablement pas d'enfant ;
  • Constance de Toucy, qui Ă©pouse Robert de Courtenay-Champignelles, d'oĂą descendance.

Les anciennes généalogies de cette famille donnent pour épouse de Narjot II de Toucy une certaine Agnès de Dampierre, fille de Guy Ier de Dampierre et d'Helvide de Baudément[1], mais il s'agit certainement d'une erreur. Le lien de parenté entre Narjot II de Toucy et Guy de Dampierre, qui s'appellent consobrinus (cousin), peut être expliqué autrement. En effet, la mère de Guy de Dampierre est Ermengarde de Toucy, sœur de Narjot II de Toucy.

Source

  • Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capĂ©tienne, 1889.

Articles connexes

Notes et références

  1. Foundation for Medieval Genealogy.
  2. L'abbé Jean Lebeuf, Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre, 1743.
  3. Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, Tome 3, 1889, page 47.
  4. Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, Tome 3, 1889, page 63.
  5. Edouard de Saint Phalle, Héraldique et Généalogie 1999, page 399.
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