Narapoïa
Narapoïa (titre original : Narapoia) est une nouvelle à tonalité fantastique d’Alan Nelson. Elle a été écrite en 1948 mais publiée seulement en 1951.
Narapoïa | |
Publication | |
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Auteur | Alan Nelson |
Titre d'origine | Narapoia
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Langue | Anglais américain |
Parution | The Magazine of Fantasy & Science Fiction n°7 avril 1951 |
Traduction française | |
Parution française |
Histoires à rebours, 1976 |
Intrigue | |
Genre | Fantastique |
Le début de la nouvelle évoque un homme qui consulte un psychiatre : il a l'impression de « suivre quelqu'un » et que « quelqu'un lui veut du bien ». Il s'agirait d'un mécanisme psychologique inverse à celui de la paranoïa. Le médecin est intéressé par ce trouble mental qu'il n'avait jamais traité auparavant, et le nomme « narapoïa » par référence à la paranoïa.
Parutions
Parutions aux États-Unis
La nouvelle est parue initialement aux États-Unis en avril 1951 dans The Magazine of Fantasy & Science Fiction n°7. De 1952 à 2014, elle a été publiée dans de nombreux recueils de l’auteur ou dans des anthologies[1].
Elle a fait l'objet d'une critique par Everett Bleiler en 1983 dans The Guide to Supernatural Fiction[2].
Parutions en France
La nouvelle a été publiée sous le titre Narapoïa en janvier 1957 dans Fiction no 38, éditions OPTA[3].
Elle a été ensuite publiée en 1983 dans l'anthologie Histoires à rebours (1976), avec des rééditions en 1978 et 1984[4].
Résumé
MacFarlane consulte un psychiatre, le Dr Manly Departure, car il a un sérieux problème : il a l'impression de « suivre quelqu'un » et que « quelqu'un lui veut du bien ». Il s'agirait d'un mécanisme psychologique inverse à celui de la paranoïa. Le Dr Departure est intéressé par ce trouble mental qu'il n'avait jamais traité auparavant, et le nomme « Narapoïa » (contrepèterie de paranoïa).
Très intéressé, il se met à suivre MacFarlane pour savoir si celui-ci affabule. Au bout de plusieurs jours, MacFarlane va de mieux en mieux, tandis que le psychiatre va de plus en plus mal. En fin de compte, MacFarlane finit par se déclarer guéri, tandis que le Dr Departure commence à subir les mêmes troubles que son patient : le médecin est obsédé par l'idée de suivre quelqu'un (ici MacFarlane), et pense que des gens veulent son bien.
Il finit par être hospitalisé en centre de soins spécialisés en psychiatrie. Intéressés par son cas peu banal, les psychiatres décident de le faire ramener chez lui et de le faire suivre par diverses équipes pour savoir si Departure affabule[9]…
Notes et références
- Liste des publications, selon iSFdb.
- Selon iSFdb.
- « Fiction no 38 » sur le site NooSFere.
- Alan Nelson, « Narapoïa » () sur le site NooSFere.
- Selon iSFdb.
- Selon iSFdb.
- Selon iSFdb.
- Selon iSFdb.
- La fin du récit suggère que les membres des équipes vont eux-aussi être atteints des mêmes troubles que MacFarlane et Departure. Réactivation du thème de l'apprenti sorcier.
Voir aussi
Articles connexes
- 1951 en littérature
- Le Dévoleur, autre nouvelle à tonalité fantastique d'Alan Nelson.
Liens externes
- Ressources relatives à la littérature :