Nahr el-Kalb
Nahr el-Kalb ou Fleuve Lycus (nom dans l'Antiquité) , (en arabe (ar) نهر الكلب ou « Fleuve du Chien ») est un fleuve côtier du Liban. Il se jette dans la Méditerranée au Nord-Est de Beyrouth. Il n'est pas navigable.
Nahr el-Kalb | |
Le général Harry Chauvel et son épouse, devant l'inscription commémorant l'occupation de Beyrouth et Tripoli en octobre 1918 | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 31 km |
Bassin | 288 km2 |
Géographie | |
Pays traversés | Liban |
Géographie
Le fleuve prend naissance à une faible altitude d'une source issue de la Grotte de Jeita, et reçoit l'apport saisonnier de torrents nés en amont dans le Mont-Liban. Le fleuve est quasiment sec en été.
Sites archéologiques
L'ensemble du site de la vallée du Nahr el-Kelb avec les sites archéologiques qu'elle recèle est classé sur la liste indicative du patrimoine mondial de l'UNESCO[1].
Le site archéologique situé à l'embouchure du fleuve est connu pour les nombreuses stèles qu'on y retrouve. Ces stèles dépeignent l’histoire du Liban depuis le XIVe siècle av. J.-C. jusqu’à nos jours, à travers les inscriptions laissées par la succession d’armées pharaoniques et assyro-babyloniennes[2] puis plus tard des armées grecques, romaines, arabes, françaises et anglaises. Elles font partie de la liste Mémoire du monde de l'UNESCO.
Plus en amont, sur les contreforts du mont Sannine, Ã une altitude de 1500 m, se trouve le site de Qalaat Faqra qui comporte des vestiges de temples et d'autels romains ainsi que d'une basilique protobyzantine.
Liens externes
Voir aussi
Notes et références
- « Unesco - Ensemble du site naturel de la Vallée du Nahr el Kelb avec les monuments et les sites archéologiques qui s'y trouvent » (consulté le )
- Catherine Saliou, Le Proche-Orient : De Pompée à Muhammad, Ier s. av. J.-C. - VIIe s. apr. J.-C., Belin, coll. « Mondes anciens », , 608 p. (ISBN 978-2-7011-9286-4, présentation en ligne), chap. 2 (« Économies locales, économies mondiales »), p. 106.