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NĂ©o-catholiques

Les nĂ©o-catholiques (en espagnol : neocatĂłlicos ; surnommĂ©s pĂ©jorativement neos ou carcas par leurs dĂ©tracteurs) sont les partisans d’un courant politique ultra-catholique et d’extrĂȘme droite de la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle, apparu au cours du rĂšgne d'Isabelle II[1] - [2] - [3].

Présentation

On peut au départ y discerner deux courants : les donosianos, partisans de Juan Donoso Cortés, et les nocedalinos, de Cåndido Nocedal[4] - [5].

Ils incarnent avec le carlisme l’un des principaux courants de la contre-rĂ©volution, opposĂ©e au libĂ©ralisme et au rĂ©publicanisme[6]. Selon les circonstances, ils ont pu se rapprocher des traditionalistes ou des secteurs radicaux du Parti modĂ©rĂ©.

AprĂšs la rĂ©volution de 1868 qui renverse Isabelle II et tente d’instaurer un rĂ©gime dĂ©mocratique, ils tendent Ă  rejoindre les rangs du carlisme[7], Plus tard dans le XIXe siĂšcle, durant la Restauration, et Ă  la diffĂ©rence des carlistes vĂ©tĂ©rans, ils auront une certaine prĂ©sence dans les gouvernements du Parti conservateur[8]. En 1888, une grande partie d'entre eux participe Ă  la fondation du Parti intĂ©griste[9].

Les nĂ©o-catholiques attaquaient les krausistes, qu’ils qualifiaient de « panthĂ©istes » et d'« anti-catholiques »[10].

Parmi les figures néo-catholiques les plus notables figurent Cåndido Nocedal, Antonio Aparisi Guijarro, Gabino Tejado, Eduardo Gonzålez Pedroso et Juan Manuel Ortí y Lara[11][10].

Notes et références

  1. GonzĂĄlez Cuevas 2001, p. 106.
  2. Dupont 2014, p. 214.
  3. Rivera GarcĂ­a 2014.
  4. Carlos Mata IndurĂĄin, « Quince documentos inĂ©ditos sobre la polĂ©mica entre CĂĄndido Nocedal y Francisco Navarro Villoslada relativa a la direcciĂłn Ășnica de la prensa carlista (diciembre de 1871-febrero de 1872) »,
  5. Ignacio Hoces ĂĂ±iguez, « CĂĄndido Nocedal (1821-1885). La ContrarrevoluciĂłn en la Academia », Revista de la AsociaciĂłn de Ex Diputados y Ex Senadores de las Cortes Generales,‎ (lire en ligne)
  6. Rodríguez Jiménez 2002, p. 94.
  7. Cruz Romeo 2015, p. 120.
  8. Colom González 2016, p. 82–83.
  9. Álvarez Chillida 2002, p. 135.
  10. GonzĂĄlez Cuevas 2001, p. 112.
  11. Cruz Romeo 2015, p. 123.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • (es) Gonzalo Álvarez Chillida, El antisemitismo en España: la imagen del judĂ­o, 1812-2002, Madrid, Marcial Pons Ediciones de Historia, (ISBN 84-95379-44-9, lire en ligne)
  • (en) Francisco Colom GonzĂĄlez, Multireligious Society: Dealing with Religious Diversity in Theory and Practice, London & New York, Routledge, , 77–91 p. (ISBN 978-1-472-48802-2), « Political Catholicism and the secular state: A Spanish predicament »
  • (es) MarĂ­a Cruz Romeo, Donoso CortĂ©s. El reto del liberalismo y la revoluciĂłn, Madrid, Community of Madrid, (ISBN 978-84-451-3512-9, lire en ligne), « Escritores neocatĂłlicos en el espacio pĂșblco liberal: el filtro de la 'modernidado »
  • (es) Alexandre Dupont, « ÂżHacia una Internacional neo-catĂłlica? Trayectorias cruzadas de Louis Veuillot y Antonio Aparisi y Guijarro », Ayer, vol. 95,‎ , p. 211–236 (ISSN 1134-2277, lire en ligne)
  • (es) Pedro Carlos GonzĂĄlez Cuevas, « Las tradiciones ideolĂłgicas de la extrema derecha española », Consejo Superior de Investigaciones CientĂ­ficas, Madrid, vol. 61, no 207,‎ , p. 99–141 (DOI 10.3989/hispania.2001.v61.i207.308 AccĂšs libre, lire en ligne)
  • (en) Antonio Rivera GarcĂ­a, The Politics of Dissensus: Parliament in Debate, Santander & Madrid, Cantabria University Press; McGraw-Hill Interamericana de España, , 127–148 p. (ISBN 978-84-8102-701-3), « Nineteenth-Century Spanish Counter-Revolution: The Critique to Liberal Parliamentarism and the Praise of the Traditional Constitution »
  • (es) JosĂ© Luis RodrĂ­guez JimĂ©nez, La extrema derecha en España: del tardofranquismo a la consolidaciĂłn de la democracia (1957-1982), Madrid, Universidad Complutense de Madrid, (lire en ligne)


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