NĂ©o-Victorien
Le Néo-Victorien est un mouvement esthétique qui amalgame les styles victoriens et édouardiens avec des principes et technologies modernes. Quantité de magazines et de sites web sont dédiés au style néo-victorien, au travers des robes, de la décoration intérieure, etc.
En , l'Université d'Exeter a exploré le phénomÚne au cours d'une conférence internationale intitulée Neo-victorianism: The Politics and Aesthetics of Appropriation[1].
Art et artisanat
Un exemple d'artisanat nĂ©o-victorien pourrait ĂȘtre un tĂ©lĂ©phone sans fil ayant le design des vieux tĂ©lĂ©phones muraux, un lecteur CD ressemblant Ă une vieille radio, des meubles et des vĂȘtements de style victorien.
On trouve dans le néoromantisme et le fantasy des éléments d'esthétisme victorien ; ils apparaissent d'autre part de plus en plus dans le genre steampunk.
Mode et attitude
Beaucoup de ceux qui ont adopté un style néo-victorien ont aussi adopté les attitudes de l'époque, et cherchent à imiter la conduite, la prononciation et l'interaction interpersonnelles néo-victoriennes. Certains vont jusqu'à adopter certaines habitudes telles que se raser au rasoir droit, rouler en Penny farthing, et écrire selon la mode de l'époque. Il y a souvent une part de cosplay. La mode gothique incorpore certains éléments néo-victoriens, mais pas l'attitude.
Sans ĂȘtre confondu, le nĂ©o-victorianisme est inclus dans les mouvements de mode japonais : lolita et aristocrate ; ceux-ci deviennent progressivement visibles en Europe.
Dans la culture populaire et la littérature
Le nĂ©o-victoriannisme peut ĂȘtre vu dans le steampunk, genre croissant de la littĂ©rature de l'imaginaire. Il est aussi populaire parmi ceux intĂ©ressĂ©s par Victoria et les reconstitution historique.
Des dĂ©tails apparaissent dans le roman L'Ăge de diamant, dans lequel les nĂ©o-victoriens constituent un groupe de personnages majeur.