Négrette (olive)
Histoire
La variété est attestée depuis le XVIIIe siècle et était également désignée sous les noms de « moureau, mourette, mourescalle »[1]. Au XIXe siècle, on la désignait également sous le terme « d'olive hâtive »[2] ou « olive précoce ». On la trouve également sous le nom de Pausia. amara dans certains vieux ouvrages et l’agronome romain Columelle lui avait donnée le nom de pausea[3].
Récolte
C'est une variété précoce dont la récolte commence début novembre pour finir en décembre. Le rendement est faible, sept kilos d'olives ne fournissant qu'un litre d'huile.
Caractéristique
Cette olive donne une huile dorée et douce au fruité mûr. À la dégustation, elle dégage des notes de noisette ou d'amande, légèrement réglissées et vanillées, avec une arrière-bouche poivrée[4].
Notes et références
- Lamarck 1795/96, p. 539
- Couverchel 1839, p. 555
- Fée 1822, p. 129
- Darondel 2010, op. cit., p. 23
Bibliographie
- Armelle Darondel, L'huile d'olive : Saveurs et vertus, Grancher, , 128 p. (ISBN 978-2-7339-1099-3, présentation en ligne)
- Jean-François Couverchel, Traité des fruits tant indigènes qu'exotiques, ou dictionnaire carpologique, Bouchard, , 717 p. (lire en ligne)
- Antoine Laurent Apollinaire Fée, Flore de Virgile, ou, Nomenclature méthodique et critique des plantes, fruits et produits végétaux, mentionnés dans les ouvrages du prince des poètes latins..., P. Didot l'aîné, , 252 p. (lire en ligne)
- Jean-Baptiste de Lamarck et Jean-Louis Marie Poiret, Encyclopédie méthodique : Botanique, Panckoucke, an iv (1795/96), 764 p. (lire en ligne)