Myriame El Yamani

Myriame El Yamani est née en 1958 d'un père marocain et d'une mère française[1]. Elle fait ses études en France à l'Université de Paris IV-Sorbonne, où elle est diplômée en 1991. Elle écrit sa thèse sur l'information et la communication, sa thèse s'intitule : « L'information sans la communication : étude comparative de la fonction politique et de l'impasse stratégique des Presses féministes en France et au Québec de 1970 à 1990[2] ». Depuis 2013, elle enseigne la Sociologie de la culture et de l’oralité ainsi que la pratique du conte à l'Université du Québec à Montréal[3] - [4].

Elle est journaliste, critique de cinéma, chercheure, conférencière, chargée de cours, animatrice, conteuse et écrivaine. Elle a voyagé dans plusieurs pays pour raconter ses histoires et ses contes: « Conteuse et écrivaine, Myriame El Yamani a flâné sur plusieurs continents à la recherche de ce métissage des cultures et des rêves de l’humanité. Elle en a ramené des sons et des images uniques qu’elle partage avec passion depuis 25 ans[5]. »

Dans sa pratique, elle cherche les métissages culturels, elle «puise son inspiration dans les senteurs salines de l’Acadie, le Montréal multiethnique, les secrets de sa grand-mère vendéenne, les couleurs et arabesques du Maghreb, la sagesse africaine et les mystères des 1001 nuits[6]. » El Yamani « adore écouter les gens d'ici et d'ailleurs et ses histoires se situent souvent dans cet entre-deux inclassable [7]». Elle a promené ses contes autour du monde, au Canada, aux États-Unis, et en Europe et en Afrique[7]»

Elle a publié quelques recueils de contes. Parmi ceux-ci, on compte La ligne à butin (2002) écrit en collaboration avec Joël Boudreau et publié aux éditions Bouton d'or ; Badra princesse du désert (2007) et Les babouches d'Abou Kassem (2009) aux éditions de l'Isatis ; ainsi que Parlures d'Acadie (2007) chez Planète rebelle[8] - [9].

Elle a fondé et dirigé la Nuit internationale du conte en Acadie (NICA), organisme artistique et culturel pour la promotion du conte en Acadie de 2002 à 2007[10]. Le NICA chapeaute notamment le Festival international du conte et de la parole en Acadie (FICPA) qui a reçu, en 2003, le Prix Éloizes pour l'événement de l'année au Canada[11].

De 2006 à 2012, elle fonde et dirige la Maison internationale du conte de Montréal, « nouvel espace convivial pour la promotion de l'oralité et du conte à Montréal[10] - [12]». Elle a donné plusieurs ateliers au primaire, au secondaire et dans les Cégeps dans le cadre du programme québécois « Des artistes et des écrivains à l'école »[9].

El Yamani est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois[10], du DAM (Diversité artistique Montréal)[13], de ainsi que de Communication-jeunesse[8].

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