Mykolas Burokevičius

Après que le Parti communiste de Lituanie a voté pour se séparer du Parti communiste de l'Union soviétique en décembre 1989, il devient le secrétaire général du parti communiste sur la plate-forme PCUS et le 4 mars 1990, il gagne le titre de premier secrétaire. Le programme politique de son parti a déclaré que l'un de ses objectifs était de maintenir la Lituanie dans le cadre de l'URSS. Le 11 mars 1990, la Lituanie proclame son indépendance. Le 11 janvier 1991, le Parti envoie un ultimatum au gouvernement de la Lituanie, lui ordonnant de se conformer à l'exigence du président de l'URSS Mikhaïl Gorbatchev et du Conseil suprême afin de rétablir immédiatement la force juridique de l'URSS et de la RSS de Lituanie Constitutions. Ensuite, le Parti créé le "Comité national Lituanien de sauvetage" (lituanien: Lietuvos nacionalinio gelbėjimo komitetas).

Le 13 janvier 1991, des soldats soviétiques prennent d'assaut la tour de Vilnius. Pendant l'attaque, 14 personnes sont tuées et plus de 600 ont été blessées. Ce jour-là, le Procureur général de Lituanie a ouvert une procédure pénale en vertu de l'art. 88, partie 2 du Code pénal de la RSS de Lituanie (tentative de coup d'État). Burokevičius était l'un des accusés[1]. Cependant, il n'a pas été arrêté, car après l'effondrement de l'URSS, il s'est enfui en Biélorussie[2].

Le 15 janvier 1994, il a été arrêté à Minsk (avec son collègue Juozas Jermalavičius) et extradé vers la Lituanie. Cinq autres personnes ont été jugées pour leur implication dans ces événements, de novembre 1996 à août 1999[3]. Le 23 août 1999, Burokevičius a été condamné pour organisation de meurtres et blessures, création d'organisations anti-étatiques, et a été condamné à 12 ans de prison[4] - [5] - [6] - [7]. Il a été libéré le 13 janvier 2006. Il mort à Vilnius le 20 janvier 2016.

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