Mustapha Belkhodja
Mustapha Belkhodja (arabe : مصطفى بلخوجة), né le à Tunis, est un joueur tunisien de tennis.
Mustapha Belkhodja مصطفى بلخوجة | ||||
Nationalité | Tunisie | |||
---|---|---|---|---|
Naissance | Tunis |
|||
Palmarès | ||||
Meilleurs résultats en Grand Chelem | ||||
Aust. | R-G. | Wim. | US. | |
Simple | - | 1/16 | 1/16 | 1/32 |
Mixte | 1/16 | |||
Il est le premier Tunisien à avoir inscrit son nom au palmarès d'un tournoi du Grand Chelem, en remportant le titre des juniors de Roland-Garros en 1956, aux dépens de Rod Laver, futur numéro un mondial et double détenteur du Grand Chelem ; il faut attendre 2011 pour voir une Tunisienne, Ons Jabeur, faire de même chez les filles à Roland Garros.
Biographie
Il révèle dès son enfance de grandes aptitudes sportives et aura pour entraîneur l'ancien champion de Tunisie Jacques Beigbeder.
Après avoir remporté le championnat de Tunisie des minimes en 1952, il devient un habitué des courts de tennis et remporte en 1953 les tableaux des non classés au challenge Hignard et au tournoi de Mégrine, avant de remporter trois titres de champion, en non classés, cadets et doubles cadets avec Bernard Boutboul.
Il cumule par la suite les titres des juniors en Tunisie et en France, ce qui l'amène à triompher à Roland Garros, en remportant en 1956 le titre junior aux dépens de Rod Laver, futur numéro un mondial et seul joueur à avoir réalisé à deux reprises le Grand Chelem. Cette performance est suivie de victoires de moindre envergure mais qui lui permettent d'être médaillé d'or aux Jeux africains et capitaine de l'équipe de Paris Jean-Bouin.
Il bat Clark Graebner à l'US Open en 1962 et John Newcombe à Roland Garros en 1963[1]. En 1963, au Tournoi de Wimbledon, Mustapha Belkhodja ouvre le tournoi face à Martin Mulligan, le finaliste de 1962 ; Rod Laver, le tenant du titre, est en effet absent. Il joue en double mixte à Roland Garros avec Josette Amouretti en 1956 et Josette Billaz en 1961.
Premier au classement de la première série en Tunisie de 1957 à 1966, il est également quatrième en France de 1962 à 1964, ce qui lui permet de participer à plusieurs reprises à Wimbledon et à Roland Garros.
À la fin de sa carrière de joueur de tennis, Belkhodja devient formateur.
Il est reçu par le président américain Harry S. Truman en août 1962. En juin 1966, il reçoit à Lausanne, des mains de Brian Tobin, président de la Fédération internationale de tennis, un prix pour service rendu au tennis[2].
Palmarès
- Champion de Tunisie (minimes) : 1952
- Champion de Tunisie (cadets) : 1953
- Champion de Tunisie (non-classés) : 1953
- Champion de Tunisie (doubles-cadets) : 1953
- Champion de France (cadets) : 1954
- Finaliste du championnat de Tunisie (contre Pierre Darmon) : 1954
- Champion de Tunisie (classés) : 1955, 1957, 1958
- Champion de Tunisie (doubles cadets) : 1955
- Champion de Tunisie (double classés) : 1955, 1956, 1958
- Champion de Tunisie (scolaires et universitaires) : 1955
- Champion de France (juniors) : 1955, 1956
- Vainqueur des Internationaux de France juniors (contre Rod Laver) : 1956
- Vainqueur du tournoi de Montana (Suisse) et du tournoi du Stade nantais : 1963
- Médaillé d'or (simple) et médaillé d'argent (équipe) aux Jeux africains de Brazzaville : 1965
- Vainqueur de la Finale des professeurs et finaliste du championnat de France : 1966
Parcours en Grand Chelem
- En simple
Notes et références
- (en) « Mustapha Belkhodja », sur tennisarchives.com (consulté le ).
- « Historique »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur parisjeanbouin.fr.
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- ATP
- (en) Tennis Archives