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Musashi abumi

Le Musashi abumi (むさしあぶみ, litt. « Les Ă©triers de Musashi Â») est un kana-zƍshi d'Asai Ryƍi publiĂ© en l'an 4 de l'Ăšre Manji (1661) et traitant du grand incendie de Meireki qui dĂ©vasta Edo en 1657 et dont l'auteur a peut-ĂȘtre Ă©tĂ© tĂ©moin. Il mĂȘle une description littĂ©raire de la catastrophe avec des Ă©lĂ©ments anecdotiques et humoristiques et est illustrĂ© de nombreux dessins et gravures[1].

Musashi abumi
Image illustrative de l’article Musashi abumi
Habitants d'Edo se jetant dans les flots pour fuir les flammes.

Auteur Asai Ryƍi
Pays Japon
Genre Kana-zƍshi
Version originale
Langue Japonais
Titre むさしあぶみ
Date de parution 1661 (an 4 de l'Ăšre Manji)
Habitants fuyant l'incendie en emportant leurs affaires dans des tansu sur roues.

ConsidĂ©rĂ© comme la chronique la plus dĂ©taillĂ©e de cet Ă©vĂ©nement, il est Ă©crit dans un style narratif et raconte l'histoire d'un moine appelĂ© Rakusaibƍ ayant perdu sa famille dans l'incendie et rencontrant une ancienne connaissance de sa ville natale lors d'un pĂšlerinage Ă  travers le pays et a qui il raconte le dĂ©roulement de l'incendie[2].

Asai Ryƍi est Ă©galement l'auteur du Kanameishi (ăȘ め い し) qui traite du tremblement de terre de Kanbun ƌmi-Wakasa ayant eu lieu Ă  Kyoto en 1662.

Contenu

Publié en deux volumes à Kyoto par deux éditeurs différents, Kawano Michikiyo et Nakamura Gohei, le premier volume traite du premier jour de l'incendie et le second du deuxiÚme jour.

Le Musashi abumi dĂ©bute par la description d'un homme appelĂ© Rakusaibƍ, un moine arrivĂ© au sanctuaire Kitano Tenman-gĆ« de Kyoto. Il y raconte son expĂ©rience de l'incendie, Ă©numĂšre les lieux de la ville ayant subi des dommages et relate les expĂ©riences d'autres personnes.

Dans la scĂšne initiale, au sanctuaire, il rencontre une vieille connaissance, un marchand, qui est surpris de voir le moine. Le marchand demande ce qui lui est arrivĂ© et Rakusaibƍ indique que sa dĂ©cision de devenir moine est liĂ©e Ă  son expĂ©rience lors du grand incendie de Meireki. Le marchand encourage Rakusaibƍ Ă  livrer son tĂ©moignage. Cependant, au lieu de parler de lui-mĂȘme, Rakusaibƍ s'efface immĂ©diatement pour jouer un rĂŽle informatif et de narrateur. Il revient finalement au premier plan pour terminer son propre rĂ©cit. La fin de son histoire clĂŽt le premier livre, ainsi que le premier jour de l'incendie.

Au tout dĂ©but du second livre, qui s'ouvre Ă  l'aube du deuxiĂšme jour, Rakusaibƍ est revenu Ă  son rĂŽle informatif et Ă©numĂšre une liste de lieux. Comme pour le rĂ©cit du premier jour, le rĂ©cit du deuxiĂšme jour se termine par la rĂ©apparition de Rakusaibƍ, qui termine son rĂ©cit d'Edo devenu un enfer. Une fois terminĂ©, Rakusaibƍ, sous l'impulsion de son ancien ami, donne un bref exposĂ© sur les catastrophes historiques en Chine et au Japon et termine sur une discussion sur les signes avant-coureurs de l'incendie.

Notes et références

  1. (en) Peter Kornicki, « Narrative of a catastrophe: Musashi abumi and the Meireki fire », (consulté le ), p. 347-361.
  2. « Inconnu »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Michael Alan Levine (thĂšse), Chronicling Catastrophe and Constructing UrbanDestruction: Asai Ryƍi’s Musashi abumi and Kanameishi, Boulder, UniversitĂ© du Colorado, (lire en ligne).
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