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Mouvement pour un Aceh libre

Le Mouvement pour un Aceh libre, en indonésien Gerakan Aceh Merdeka ou GAM, également appelé Aceh Sumatra National Liberation Front (ASNLF), est une organisation séparatiste qui lutte pour l'indépendance de la province indonésienne d'Aceh à la pointe nord de l'île de Sumatra. L'aile armée de l'organisation a été officiellement dissoute à la suite de l'accord de paix signé en entre le GAM et le gouvernement indonésien.

Mouvement pour un Aceh libre
Histoire
Fondation
Organisation
Idéologie

Contexte historique

En 1908, le gouvernement colonial des Indes orientales nĂ©erlandaises proclame la fin d'une guerre de « pacification Â» en Aceh qui avait dĂ©butĂ© en 1878. En rĂ©alitĂ©, des actions de rĂ©sistance persisteront jusqu'au dĂ©barquement des Japonais dans l'archipel en 1942 et la reddition des troupes coloniales nĂ©erlandaises. Aceh n'ayant jamais Ă©tĂ© formellement intĂ©grĂ© aux Indes nĂ©erlandaises, l'opinion sĂ©paratiste soutient que la proclamation de l'indĂ©pendance de l'IndonĂ©sie en 1945 ne concernait pas l'ancien sultanat d'Aceh, dont la population aurait dĂ» ĂŞtre consultĂ©e pour une adhĂ©sion Ă  la RĂ©publique d'IndonĂ©sie.

Pour calmer les velléités séparatistes d'Aceh, le gouvernement de Jakarta lui accorde un statut spécial en 1959 autorisant une prééminence du droit musulman. Le caractère autoritaire du régime Soeharto, combinée à l'insatisfaction de voir le peu de retombée de l'exploitation par la compagnie américaine Mobil du champ de gaz d'Arun et des ventes du gaz naturel liquéfié (GNL) au Japon, amène Hasan di Tiro, descendant de Teungku Chik di Tiro (en), un dirigeant de la résistance aux Hollandais, à créer le GAM le et à proclamer l'indépendance d'Aceh.

Aux premières élections libres organisées en Aceh le , sous supervision internationale, pour le poste de gouverneur de la province, Irwandi Youssouf (en), membre du GAM, âgé de 46 ans, est arrivé en tête avec près de 39 % des voix, contre un concurrent qui, avec 15 à 17 % des voix, se trouve en dessous du seuil de 25 % permettant de participer à un second tour. Le scrutin s'est déroulé dans le calme et le président Yudhoyono a reconnu son issue [1].

Notes et références

  1. Le Monde du 13 décembre 2006.
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