Mosquée de la Divinité
La Mosquée de la Divinité est une mosquée sénégalaise située à Ouakam, l'une des communes d'arrondissement de Dakar, sur la Corniche-Ouest, en bordure de l'océan Atlantique.
Mosquée de la Divinité | ||
Mosquée de la Divinité | ||
Présentation | ||
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Culte | Islam | |
Type | Mosquée | |
Début de la construction | ||
Fin des travaux | ||
Architecte | Cheikh Ngom | |
Site web | https://www.mosqueedeladivinite.org/ | |
Géographie | ||
Pays | Sénégal | |
Région | Dakar | |
Ville | Ouakam | |
Coordonnées | 14° 42′ 57″ nord, 17° 29′ 26″ ouest | |
Géolocalisation sur la carte : Sénégal
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Révélation
Tout le monde sait qu’à chaque guide, Allah (swt) lui a accordé un lieu de recueillement où il puisse faire ses prières sans encombrement. Celle de Mohamed Seyni est cette mosquée appelée Masdjidou Rabaani (Mosquée de la Divinité). Cette mosquée se trouve à Ouakam, village lébou à l'extrémité de dakar. Elle a été construite sous la recommandation d’Allah (swt) par l'intermédiaire de Mohamed Seyni qui en a reçu les descriptions.
Cela est survenue dans la nuit du jeudi 28 au vendredi [1](ce qui fit d'elle un djouma) quand Mohamed Seyni vit la mosquée dans le ciel. Il reçut l'ordre de la regarder et de la suivre pour voir où est ce qu'elle allait se poser. Mohamed Seyni se mit à poursuivre la mosquée qui survolait le village. Il la suivi jusqu'à la baie de Wakam où la mosquée commença à descendre en tanguant comme un papier. La mosquée lui était apparue sous forme de maquette. Lorsqu'il eut fait le tour, il vit écrit sur la porte de droite le mot Allahou Akbar (Allah est grand) écrit en lettre d’or.
Mohamed Seyni ne s'est pas empressé de construire la mosquée. Dans les discussions qu'il faisait notamment sur la place où il avait vu la mosquée se poser, il disait: "Cette mosquée devra être construite. Je ne sais pas si j'y assisterai mais si tel est le cas sachez que c'est une obligation pour vous de la construire."
Le financement de la mosquée
Mohamed Seyni reçu l'ordre de construire la mosquée qu'en 1992. Les travaux débutèrent cette année même alors que l’union qui est autour de Mohamed Seyni n’est pas assez aisée. Pour preuve, certains Nabylah[2] (Les compagnons du Khalife) qui venaient du village voisin de Ngor marchaient parfois jusqu’à Ouakam et ceci par manque de moyens alors que le transport n'était de que 50 fcfa. Le Khalife lui-même ne disposait pas non plus de fortune car n’étant pas de ceux qui épargnent. D’ailleurs ces détracteurs disaient « Comment une personne qui ne peut construire sa maison convenablement, peut-il construire une mosquée de deux étages. » Mais la confiance que Mohamed Seyni portait en Dieu était inébranlable. Il se disait que le Créateur qui lui a donné l’ordre de construire cette mosquée, l’assistera et en cela, il ne comptait sur l’aide de quiconque, ni même de l’Etat. Les villageois malgré leur maigres revenues faisaient des cotisations, certaines personnes aisées ont également participé au financement de cet édifice. Après la pose de la première pierre par Feu El Hadj Ibrahima Sakho (RTA), les travaux débutèrent avec les moyens du bord, on utilise ce qui est à disposition en attendant Allah (swt) pour le reste, tel était la devise de Sangabi.
La construction
La construction de la mosquée de la divinité allait ainsi commencer, l’union ne disposant ni matériel, ni monte charge, ni grue. Les travaux débutèrent par la creusée pour les fondations. Un événement qui mérite d’être relaté s’est déroulé lors de cette creusée. Alors que l’opération avait déjà été entamée, il s’est mis un jour à pleuvoir. Une pluie tellement forte qu'on craignait que cela n'endommage les fondations qui venaient d'être creusée. Une grande partie de l’eau qui ruisselle des montagnes passe par cette zone. L’union ne disposant pas de motopompe était inquiète. Ils sont allés voir le Khalife pour lui exposé le problème. Mais Mohamed Seyni communément appelé Sangabi les rassura en ces termes « A qui appartient la pluie ? » « Allah (SWT) » répondirent-ils. «Pensez vous que Dieu va détruire un travail après l’avoir recommandé.» En toute logique cela est impossible. À leur grande surprise, l’eau n’a fait aucun dégât, aucune inondation et les travaux ont pu continuer sans encombre. Comme énoncé précédemment, le matériel faisait défaut. Sans monte charge, ni grue, il ne restait plus que la force des bras pour transporter et faire les travaux. Sacs de ciment sur les épaules, seau de bétons ou de sables étaient les seuls moyens à bord. Les femmes et les enfants n'étaient pas en reste. Chacun amenait les matériels qu’il pouvait céder pour aider dans les travaux. Pour Les coulages comme pour les coupoles et les dalles les informations étaient passées dans le village pour qu'il y ait plus de monde. Les gens venaient abondamment et il régnait une ambiance chaleureuse. Certaines personnes venaient de très bonnes heures pour préparer le ciment et tous les petits travaux qui étaient nécessaires. Une fois ce ciment prés, en file indienne, le gens se passaient pots et seaux d'une personne à l'autre jusqu'au sommet. Pour la construction des minarets, des tubes de fer étaient utilisés pour servir de support. À cette hauteur, il fallait s'armer de courage pour affronter la peur et le vent. Les gens se cramponnaient et s'attachaient par mesure de sécurité et continuaient les travaux. Des zikr de La Illakha Illala (Il n’y de Divinité qu'Allah) animaient le travail où tout le monde finissait par tisser des liens d'amitié. Les gens travaillaient avec une telle hargne qui éblouissait le khalife. Le courage et la persévérance dont les gens faisaient preuve étonnaient Mohamed Seyni qui a vu à plusieurs reprises ses larmes couler. Allah (SWT) est l'unique à pouvoir fédérer autant de cœurs, guider des gens qui n'escomptent que la rétribution d'Allah. Qu'Allah les récompense. Sangabi gérait et inspectait les travaux à l'instar de la période qu'il a passé à Touba lors de la construction de la mosquée comme chef comptable. Lors de la construction de cet édifice, certains réfractaires de la mission de Mohamed Seyni passaient à côté sans apporter leur contribution. Ils regardaient les travaux à l’instar des gens du prophète Noh (AS) quand il construisait sa pirogue. Mais par la grâce de Dieu, ces travaux ont pu être menés à bout et ne prirent que 5 ans et 5 mois, correspondant au cinq prières canoniques.
Le rang de la Mosquée
L’inauguration se fit en . La cérémonie a rassemblé une foule immense. Masdjidou Rabbani surplombe aujourd’hui cette baie de Ouakam. Cette mosquée construite sous recommandation divine fait partie des 5 maisons les plus remarquables dans l’islam, à savoir, Masjid Haram (à la Mecque), Masjid Aqsa (La mosquée de Jérusalem), Masdid Nabawi (où la mosquée du Prophète à Medine), La mosquée de Touba, et la Mosquée de la divinité. Parmi ces maisons, deux sont descendues du ciel : La Kaaba descendue au début des temps, et Masdjid Rabbaanii descendue à la fin des Temps. La Kaaba fut descendue avant l’arrivée du 1er Khalife de Dieu sur Terre, Masdjid Rabbaanii est descendue pour le dernier Khalifatou Lahi Fil Ardi. La kaaba est à l’Orient, la Mosquée de la Divinité est à l’Occident. D’ailleurs le nom de Ouakam qui peut aussi s’écrire Wakam est assez révélateur. Car si on le lit de droite à gauche, on voit MAKA W ce qui pourrait se comprendre par Maka Ouest … Allahou A’lam. Comme le disait Mohamed Seyni, tout musulman devrait, ne serait ce qu'une seule fois dans sa vie, venir prier dans cette mosquée qui est une recommandation divine, comme il le relate dans cette vidéo sous titrée en français.
Notes
- Rêves ou Révélations
- Nabylah = Union Educative et Musulmane Naby Allah