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Mont de Sène

Le mont de Sène, ou montagne des Trois Croix, est un sommet situé à la limite des départements de la Côte-d'Or et de Saône-et-Loire en France. Culminant à 521 mètres, il domine la côte de Beaune au nord, la vallée de la Saône à l’est, le Clunisois au sud et le Morvan à l’ouest.

Mont de Sène
Vue du sommet.
Vue du sommet.
GĂ©ographie
Altitude 521 m[1]
Massif CĂ´te Chalonnaise
CoordonnĂ©es 46° 55â€?nbsp;10â€?nbsp;nord, 4° 40â€?nbsp;09â€?nbsp;est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partements CĂ´te-d'Or, SaĂ´ne-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Mont de Sène
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te-d'Or
(Voir situation sur carte : CĂ´te-d'Or)
Mont de Sène
GĂ©olocalisation sur la carte : SaĂ´ne-et-Loire
(Voir situation sur carte : SaĂ´ne-et-Loire)
Mont de Sène

De nombreux vestiges, dont des dolmens fouillĂ©s plusieurs fois au XIXe siècle, tĂ©moignent d’une occupation intense dès le NĂ©olithique. Les Celtes y cĂ©lĂ©braient leurs cultes, puis les Romains y construisirent deux temples au sommet, l’un dĂ©diĂ© Ă  Mercure, l’autre Ă  la divinitĂ© tutĂ©laire de la source coulant au pied, le Terron[2]. Tous deux furent dĂ©truits au Ve siècle. Un calvaire composĂ© de trois croix fut Ă©rigĂ© en 1767, sur l'initiative de Pierre Milliard, « marchand cordouanier Â» de Santenay. Toujours visible, il donna Ă  l’endroit son nom populaire de montagne des Trois Croix.

Le site est classé parc naturel en 1993.

  • Les trois croix monumentales implantĂ©es au sommet.
    Les trois croix monumentales implantées au sommet.
  • L'une des deux tables d'orientation dont dispose le mont Sène.
    L'une des deux tables d'orientation dont dispose le mont Sène.

Annexes

Articles connexes

Sources

  • Jacques-Gabriel Bulliot, Le temple du mont de Sène Ă  Santenay, MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© Ă©duenne d'Autun, 1874, tome 3, pages 139 Ă  161.
  • Dominique Marcantoni, « La montagne des Trois Croix », Images de SaĂ´ne-et-Loire no 186, , pages 15 Ă  17.

Notes et références

  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. RĂ©sultat de fouilles qui furent conduites en 1872 par Jacques-Gabriel Bulliot, fouilleur du site de Bibracte.
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