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Mont Fallère

Le mont Fallère est un sommet des Alpes italiennes, culminant Ă  3 059 m d'altitude dans le massif du Grand Combin, entre le Valdigne et la vallĂ©e du Grand-Saint-Bernard en VallĂ©e d'Aoste.

Mont Fallère
Vue du versant sud du mont Fallère depuis Les Arpuilles (Vétan).
Vue du versant sud du mont Fallère depuis Les Arpuilles (Vétan).
GĂ©ographie
Altitude 3 059 m[1]
Massif Alpes pennines (Alpes)
CoordonnĂ©es 45° 46′ 31″ nord, 7° 11′ 42″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région à statut spécial Vallée d'Aoste
Ascension
Voie la plus facile Versant sud depuis le refuge du Mont-Fallère (E)
GĂ©ologie
Type Pic pyramidal
GĂ©olocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Mont Fallère
Géolocalisation sur la carte : Vallée d'Aoste
(Voir situation sur carte : Vallée d'Aoste)
Mont Fallère

Toponymie

Le mont Fallère fut un temps désigné sous le nom de mont Palettaz[2].

Le nom Fallère fait allusion aux vocables fal et fel désignant une roche élevée, mais également une paroi ou un précipice[3].

GĂ©ographie

Culminant Ă  3 059 m d'altitude, le mont Fallère se situe dans un massif dĂ©limitĂ© par le Valdigne au sud et la vallĂ©e du Grand-Saint-Bernard au nord.

Les versants du mont Fallère se présentent sous forme de pentes herbeuses ou rocailleuses : au pied du versant oriental se trouvent les combes d'Arsy et de Flassin, séparées par une crête nord-est.

Les sommets entourant le mont Fallère sont :

  • la pointe Leysser (2 785 m) ;
  • le mont Vertosan (2 822 m) ;
  • le mont Rouge (2 947 m).

Le versant méridional, plutôt aride et nu, est parsemé de quelques lacs. On trouve aux pieds du sommet les lacs suivants :

  • le lac Fallère (2 415 m) ;
  • le lac des Grenouilles (2 367 m) ;
  • le lac Clapin (2 522 m) ;
  • le lac Mort (2 638 m) ;
  • le lac des Feuilles (2 275 m).

Histoire

Des campagnes récentes de fouilles archéologiques, effectuées dans des tourbières au pied du Fallère, laissent présumer d'une forte activité humaine, datant de l'âge du cuivre[4].

Jouissant d'un vaste panorama, la section valdĂ´taine du Club alpin italien dĂ©cida d'y construire en 1884 un refuge dĂ©diĂ© Ă  la Reine Marguerite de Savoie, Ă  2 962 m d'altitude[5]. La cabane tomba en ruines et fut dĂ©finitivement abandonnĂ©e en 1910[6]. Le nouveau refuge du Mont-Fallère a Ă©tĂ© achevĂ© en 2012, Ă  2 385 m d'altitude.

Le , une avalanche entraîna la chute de neuf ski-alpinistes, dont quatre périrent[7].

  • Fouilles archĂ©ologiques effectuĂ©es au pied du mont Fallère.
    Fouilles archéologiques effectuées au pied du mont Fallère.
  • Ruines de la cabane Marguerite.
    Ruines de la cabane Marguerite.
  • Le refuge Fallère en construction (2010).
    Le refuge Fallère en construction (2010).

Ascension

Le dĂ©part de l'ascension peut se faire depuis la localitĂ© Thouraz (1 652 m), sur la commune de Sarre, ou depuis le village de VĂ©tan, sur la commune de Saint-Pierre. Un balisage a rĂ©cemment Ă©tĂ© mis en place.

Le parcours relève de la randonnée (difficulté E pour Escursionistico selon la classification italienne des niveaux de difficulté).

Depuis 2015, le massif se situe sur le parcours du Tour du Mont Fallère.

Des cols importants permettent de gagner les vallées attenantes :

  • col de FenĂŞtre (2 728 m) ;
  • col de Vertosan (2 806 m).
  • Balisage sur le chemin du mont Fallère.
    Balisage sur le chemin du mont Fallère.
  • Mont Fallère au dĂ©part de VĂ©tan (Saint-Pierre).
    Mont Fallère au départ de Vétan (Saint-Pierre).
  • Au pied du mont Fallère, le lac Ă©ponyme.
    Au pied du mont Fallère, le lac éponyme.

Notes et références

  1. Visualisation sur le géoportail italien.
  2. Umberto Pelazza, Chissà perché si chaima così. A spasso nel vocabolario dei monti valdostani, par les soins de Marica Forcellini, éd. CAI Valle d'Aosta, 2011, p. 74.
  3. Umberto Pelazza, Chissà perché si chaima così. A spasso nel vocabolario dei monti valdostani, par les soins de Marica Forcellini, éd. CAI Valle d'Aosta, 2011, p. 28.
  4. Roberta Pini, et al., From pristine forests to high-altitude pastures: an ecological approach to prehistoric human impact on vegetation and landscapes in the western Italian Alps, Journal of Ecology, avril 2017, 18 p.
  5. Roberto Dini, Luca Gibello et Stefano Girodo, Rifugiarsi tra le vette, Ă©d. Segnidartos, 2016, p. 104.
  6. Pietro Giglio et Oriana Pechhio, Enciclopedia della Valle d'Aosta, Ă©d. Zanichelli, 2005, p. 226.
  7. OBJET N° 2956/XI Communications du Président du Conseil régional de la Vallée d'Aoste.

Liens externes

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