Mon beau sapin
Mon beau sapin est un chant de Noël d'origine allemande. Son titre original est : O Tannenbaum. La version la plus célèbre est basée sur une musique traditionnelle et un texte de 1824 composé en allemand par Ernst Anschütz, organiste et professeur à Leipzig, ville qui fait alors partie du Royaume de Prusse. La première version connue des paroles date de 1550, une autre version a été composée en 1615 par Melchior Franck. Cette chanson a été traduite dans de nombreuses langues. La musique est utilisée par le mouvement international de travailleurs « The Red Flag » (le Drapeau Rouge) ; depuis 1939, elle est aussi l'hymne officiel de l'État du Maryland aux États-Unis.
Version française de Laurent Delcasso (1856)
Bien qu’elle soit couramment intitulée d’après son incipit Mon beau sapin, la version française a d’abord porté le titre Le Sapin. Elle a été publiée en 1856 à Strasbourg dans un recueil de chants populaires allemands librement traduits pour le public scolaire français[1]. Les paroles sont de Laurent Delcasso (1797-1887), recteur de l’académie de Strasbourg. Elles sont accompagnées d’une partition de la mélodie arrangée pour deux voix par Pierre Gross (1823-1867), maître adjoint à l’école normale de Strasbourg.
Mon beau sapin, roi des forĂŞts, |
Toi que Noël Planta chez nous, |
Mon beau sapin, tes verts sommets, |
Paroles en allemand
August Zarnack (de) (1820) | Ernst AnschĂĽtz (1824) | Traduction de la version de 1824 |
O Tannenbaum, o Tannenbaum, |
O Tannenbaum, o Tannenbaum, |
Ă” sapin, Ă´ sapin |
O Mägdelein, o Mägdelein, |
O Tannenbaum, o Tannenbaum, |
Ă” sapin, Ă´ sapin |
Die Nachtigall, die Nachtigall, |
O Tannenbaum, o Tannenbaum, |
Ă” sapin, Ă´ sapin |
Der Bach im Tal, der Bach im Tal |
Adaptation moderne
En 2006, le groupe folk rock Blackmore's Night adapte la version anglaise de la chanson sur son album de chants de Noël Winter Carols.
Notes et références
- Laurent Delcasso et Pierre Gross, Recueil de morceaux de chant à une, deux et trois voix à l’usage des écoles normales et des écoles primaires, Strasbourg, Dérivaux, , 2e éd., 64 p. (lire en ligne), p. 9