Mohamed Loakira

Né à Marrakech (Maroc) dans une famille imprégnée des chants et des danses du Haouz, du Malhoun, de la musique Gnaoua et de l’art de conter, il fait ses études primaires et secondaires dans sa ville natale. Parallèlement au travail administratif, il fait des études supérieures, d’abord en Lettres, puis en Sciences de l’Information, et s’implique dans les mouvements associatifs et politiques de gauche, pratique le théâtre, s’initie à la musique et écrit sur la peinture au Maroc[1].

Membre de plusieurs groupes et collectifs pluridisciplinaires, rédactions de revues, Comités de réflexion, de l’Union des Écrivains, de la Maison de la Poésie, de Fondations culturelles et artistiques, il a collaboré et publié dans plusieurs revues, entre autres, Souffles, Intégral, Lamalif, Al Asas, Pro-Culture, Obsidiane, Art le Sabord, Liaisons, 'Mawaqif, Afaq, Électron Libre, Matrice des Arts, CELAAN, a participé et animé des rencontres autour de la poésie, des Arts plastiques, produit et animé deux émissions à la RTM (Chaîne Internationale), fabriqué des montages audio-visuels de lectures croisées (poésie, musique, peinture), conçu des lectures-spectacles, notamment avec le musicien gnaoui, Majid Bekkas. Il a assuré dans l’administration Marocaine plusieurs responsabilités, notamment responsable du Département de la Coopération Universitaire au Ministère de l’Enseignement Supérieur, et Directeur des Arts au Ministère de la Culture

• Prix Grand Atlas du roman francophone, 2010
• Nommé Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres, 1999
• Prix Grand Atlas de la poésie, 1995 (jury présidé par Jean d'Ormesson de l'Académie Française).
• Nommé Chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques, 1993

• Mohamed Loakira, entre le souffle et le brasier, Essai de Jacques Alessandra, Tanger, Virgule Éditions, décembre 2016, 153 pages.
• Le tragique et la profondeur de l'écriture poétique de Mohamed Loakira, Étude de Contre-jour, poème-récit, Khalid Hadji et Rachid Hammoumi, Littérature Maghrébine et Comparée, n^o 12, 2^e semestre 2015.
• Loakira-El Hayani, Écrire, peindre l'être, sous la direction de Abderrahim Kamal, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Fès, 2016.
• Le temps et l'espace : contiguïtés et superpositions dans L'inavouable de M. Loakira, Ahmed Mjidou, Littérature Maghrébine et Comparée, n^o 11, 1^er semestre 2015.
• La nuit des disgraciés, Marc Gontard, Le Temps n^o 298, du 18 septembre 2015 au 1^er octobre 2015
• Métamorphoses d'un couple, Kenza Sefrioui, Tel Quel, n^o 666, du 24 au 30 avril 2015.
• Loakira ou la verve d'un poète, Rachid Khaless, Le Temps n^o 278, du 3 au 9 avril 2015.
• La tentation de Mohamed Loakira, Abdeljalil Lahjomri, L'Observateur n^o 300, du 27 mars au 2 avril 2015.
• Les désillusions de Mohamed Loakira, Jacques Alessandra, Al Bayane n^o 12228, 30 mars 2015.
• L’œuvre s'est construite sur les combles et les revers de la vie et de l'écriture, entretien, Al Bayane n^o 12214, 13 mars 2015.
• Une inattendue et essentielle..., L'Opinion Culture n^o 17595, 6 mars 2015.
• Printemps avorté, Kenza Séfrioui, Tel Quel n^o 659, 6 au 12 mars 2015.
• Tours et détours du moi dans L'Inavouable de Mohamed Loakira et Le Livre imprévu d'Abdellatif Laâbi, Jacques Alessandra, Le Magazine Littéraire du Maroc, n^o 8, été 2011.
• De la poésie au récit, Abdallah Mdarhri Alaoui, Le Magazine Littéraire du Maroc, n^o 2, hiver 2010.
• Le récit d’une pérégrination intérieure, Khadija Mouhsine, Le Magazine Littéraire du Maroc, n^o 2, hiver 2010.
• L’inavouable de Loakira ou la prose poétique pour dire une déchéance de l’être, M. El. K, Libération, Casa, 12 février 2010.
• L’inavouable de Loakira, Qods Chabâa, Le soir, Casa, 2 décembre 2009.
• L’inavouable : deuil d’une solitude subie, Kenza Sefrioui, Le Journal hebdomadaire, Casa, du 21 au 27 novembre 2009.
• Loakira : le ciseleur de la langue, L’opinion Culture, Rabat, 16 novembre 2009.
• Marrakech ou la ville mirage dans l’œuvre de Loakira, Karima Yatribi, Colloque international, Université Paris-Sorbonne, Abou Dhabi, 2009.
• L’espace textuel en dérive dans l’œuvre de Loakira, Karima Yatribi, Colloque International, Gabès, 2009.
• La poésie vit un dur paradoxe, entretien, Aujourd’hui le Maroc, Casa, 19 décembre 2008.
• Essai d’une randonnée dans A corps perdu , Mohammed Chraîbi, L’opinion Culturelle, Rabat, 4 avril 2008.
• Marrak’ch la bien-aimée de Loakira, Mohammed Chraïbi, Le Mensuel, Casa, 2008.
• La quête d’un espace utopique dans la poésie de Mohamed Loakira, Karima Yatribi, colloque International, Faculté des Lettres, Meknès, 2006.
• Une langue enchanteresse, Kenza Sefrioui, Le Journal Hebdo, Casa, 2006.
• Mohamed Loakira romancier, Abderrahman Benhamza, Al Bayane, Casa, 2006.
• Mohamed Loakira se met au roman, M. B., Le Matin, Casa, 2006.
• Avec Mohamed Loakira, entretien, Art le Sabord n^o 69, Canada, Québec, 2004.
• Loakira : à la quête du Contre-jour, Quods Chabaâ, Aujourd’hui le Maroc, Casa, 9 août 2004.
• Entre être et sujet dans N'être de Mohamed Loakira, Abdellah Bounfour, Actes du colloque sur « L’entredire francophone », Université Michel de Montaigne- Bordeaux III, Presses Univ. de Bordeaux, 2004
• Mémoire de l’être, mémoire des mots dans la poésie de M. Loakira, Abderrahman Tenkoul, Les Cahiers de Linguistique et de Littérature, n^o 2-3.
• N’être de Mohamed Loakira, ou l’énigme pour Te connaître, Michel Favriaud, L’Essentiel, Casa, février 2003.
• L’opus 9 de Loakira, Tel Quel, Casa, 29 novembre 2002.
• La Calligraphie intérieure chez Khatibi, Benjelloun, Loakira, Eric Sellin, Lumière Africaine, 1997.
• M. Loakira observe le vers , entretien, Driss Ksikes, Libération, 1996.
• Loakira ou l’imminence renouvelée du retour à l’origine, Nourreddine Bousfiha, Al Asas, Rabat, 1995.
• Grain de nul désert de Loakira, Al Asas, Rabat, 1991.
• Loakira, une œuvre de rupture et de continuité, Khalid Chati, Al Asas, Rabat, 1991.
• Mohamed Loakira, Marie-Alice Séférian, Al Asas, Rabat, 1991.
• Mohamed Loakira ou l’échancrure intérieure, entretien, Jacques Alessandra, Lamalif, août-septembre 1983.
• Chants superposés de Mohamed Loakira : six propos pour une lecture oblique, Marc Gontard, Libération, 1976.

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