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Mohamed Lakhdar Essaihi

Muhamad Al akhdar Assaihi ( à Touggourt - à Alger) est le père de l’anecdote dans la culture algérienne, aux côtés de Uthmân Bûguettaia, en animant des émissions culturelles et récréatives à la Radio nationale dont Alwân (Couleurs) et Namâdhidj (Modèles).

Mohamed Lakhdar Essaihi
Muhamad Al akhdar Assaihi.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  86 ans)
Alger
Nom dans la langue maternelle
محمد الأخضر السائحي
Nationalité
Activités
Parentèle
Mohamed Lakhdar Essayhi (d) (cousin germain paternel)

Biographie

Il est né en octobre 1918 dans le village d’Al-Âlia[1], dâira de Hdjira (Touggourt, W. Ouargla). Il apprit le Coran grâce aux chouyoukh de son village, dont Mohamed Ben Ezzaoui et Belkacem Chethouna. Il l’enseigne par la suite aux enfants de son village durant plus de deux ans.

Épris de savoir, il se rend à Guerara pour devenir, deux ans durant, le disciple du chaikh Bayûdh. En 1935, il quitte l’Algérie en direction de Tunis pour poursuivre ses études jusqu’à 1939 à l’Université Zaitûna. Il revient à Touggourt. Durant la Seconde Guerre mondiale, il tente de quitter la région, mais les autorités coloniales françaises le reconduisent.

À Touggourt, il participe avec un groupe de jeunes à l’association d’arts dramatiques 'Al-Amal' (Espoir) créée par Adamou Brahim, ainsi qu’un groupe de scouts et de l’école El-Falah, qui a formé plusieurs étudiants qui ont poursuivi leurs études à l’Université Zaitûna et sont devenus ensuite des enseignants et des hommes de lettres. Il a également fondé l’école Ennadjah dans le village de Tamassine, ainsi qu’une autre école dans le village Beldat Omar où se trouve le mausolée de l’ancêtre de l'arch Awlâd Assaih.

En 1952, il quitte Batna, où il enseigna quelque temps, pour se rendre à Alger. Il rejoint la Radio nationale en tant que producteur, outre l’exercice de la profession d’enseignant dans plusieurs écoles algéroises, dont le Lycée de Kouba (Hassîba Ben Bûali actuellement) et l’école Essaada à Belcourt. Il interrompt la production radiophonique jusqu’à l’Indépendance.

Après l’Indépendance, il reprend la production radiophonique et il continue à enseigner dans les lycées Ibn Khaldoun et Ethaâlibia jusqu’à sa retraite en . Le poète Mohamed Lakhdar Essaihi, qui publiait sa production dans plusieurs journaux et magazines tunisiens et algériens, a laissé derrière lui, plusieurs ouvrages :

  • Hamassat wa Sarakhat, Ă©ditĂ© par la maison d’édition Ad Djazairia (1967)
  • Djamr wa ramâd, Ă©ditĂ© par la maison arabe du livre en Tunisie (1980)
  • Alwân bilâ talwĂ®n, Ă©ditĂ© par la SociĂ©tĂ© nationale d’édition et de distribution (1976).

Ce dernier ouvrage regroupe les anecdotes qu’il racontait dans son programme radiophonique Alwân, puis Namâdhidj. Ce livre qui a connu un grand succès a été réédité quatre fois.

  • Recueil pour enfants, Ă©ditĂ© par la Maison du livre d’Alger (1983)
  • Islâmiyyât, Ă©ditĂ© par l’Entreprise nationale du livre (1984).

Le défunt était parmi les membres fondateurs de l’Union des écrivains algériens créée en 1964. Il a occupé le poste de secrétaire général adjoint au troisième congrès (). Il a reçu plusieurs distinctions, dont une attestation de mérite remise par le Président de la République. Il fut recruté comme poète par Adamou Brahim qui fonda la première troupe théâtrale AlKawkab Attamthîlî AlDjazairi à Touggourt. Il le suivit à Alger et c'est là grâce à son ami qu'il connut Radio Alger.

Références

Liens externes

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