Miroir de Mangin
Un miroir de Mangin est un miroir formé par un ménisque divergent dont la surface avec la moins forte courbure est traitée de manière à être réflective, formant ainsi un miroir sphérique concave réfléchissant la lumière sans aberration sphérique[1]. Ce miroir a été inventé en 1876 par l'officier français Alphonse Mangin afin de réaliser un miroir moins coûteux qu'un miroir parabolique[2].
Le principe du miroir de Mangin est qu'un rayon lumineux passant par le système sera d'abord réfracté, puis réfléchit avant d'être à nouveau réfracté. Le rôle de la lentille est de sur-corriger l'aberration sphérique pendant que le miroir sphérique formé par l'arrière de la lentille traité génère lui de l'aberration sphérique sous-corrigée. Les deux se compensent dès lors que l'on a choisi correctement la cambrure de la lentille[2].
Cette configuration est l'équivalent d'un triplet de lentilles[2] et le fait que la lumière passe deux fois par la surface réfractive a pour conséquence en conception optique pour des calculs dits « séquentiels », de devoir en général entrer deux fois la surface dans le logiciel tout en prenant soin que l'optimisation ne différencie pas les rayons de courbures des surfaces[n 1] - [3].
Notes et références
Notes
Références
- Taillet, Febvre et Villain 2009, p. 357
- Riedl 2001, p. 65-67
- //books.google.com/books?id=mberzJtkU4MC&pg=PA255
Voir aussi
Bibliographie
- Richard Taillet, Pascal Febvre et Loïc Villain, Dictionnaire de physique, De Boeck, coll. « De Boeck Supérieur », , 754 p.
- (en) Max J. Riedl, Optical design fundamentals for infrared systems, SPIE, , 2e éd., 182 p.