Mineo
Mineo est une commune italienne de la province de Catane dans la région Sicile en Italie. Mineo est jumelée avec la ville d'Unieux (France).
Mineo | |
Administration | |
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Pays | Italie |
RĂ©gion | Sicile |
Province | Catane |
Code postal | 95044 |
Code ISTAT | 087027 |
Code cadastral | F217 |
Préfixe tel. | 0933 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Menenini ou en dialecte Minioli |
Population | 5 349 hab. (31-12-2010[1]) |
Densité | 22 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 37° 15âČ 59âł nord, 14° 41âČ 28âł est |
Altitude | Min. 511 m Max. 511 m |
Superficie | 24 400 ha = 244 km2 |
Divers | |
Saint patron | Santa Agrippina |
FĂȘte patronale | ultime |
Localisation | |
Localisation dans la ville métropolitaine de Catane. | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
Histoire
Sur le territoire de la commune, au lieu-dit Rocchicella, se trouve le site de l'ancienne cité sicule de PalikÚ et du sanctuaire des dieux jumeaux Paliques.
Mineo est la ville natale de lâĂ©crivain et mĂ©decin Giuseppe Bonaviri (1924-2009) qui y a situĂ© le rĂ©cit de deux livres autobiographiques, Le tailleur de la grandârue et La ruelle bleue.
Dans la commune se trouve le camp de migrants de Cara di Mineo, l'un des plus grands d'Europe. Le site a Ă©tĂ© construit comme logement de luxe pour le personnel militaire amĂ©ricain, mais il est mal Ă©quipĂ© pour faire face au nombre de migrants dĂ©barquĂ©s en Sicile. En 2017, il abritait 4 000 personnes. Selon The Guardian, le centre est devenu un lieu de non-droit oĂč les migrants sont des proies faciles pour les gangs criminels. Des membres de bas niveau des diverses organisations mafieuses italiennes et des gangs nigĂ©rians viennent au centre pour recruter des « mules » de la drogue et des petits criminels parmi les personnes rĂ©sidant dans le camp. Se faisant passer pour des demandeurs d'asile, les trafiquants attirent les femmes hors du centre sous prĂ©texte de courses ou d'autres excursions, et les livrent aux femmes nigĂ©rianes qui contrĂŽlent les rĂ©seaux de prostitution forcĂ©e. Elles sont alors contraintes de se prostituer sous la menace de la violence[2].
En 2012, une enquĂȘte est ouverte pour prostitution forcĂ©e Ă Cara di Mineo, aprĂšs que les mĂ©decins du centre ont reçu une sĂ©rie de demandes d'avortement. En trois mois, les mĂ©decins du centre ont pratiquĂ© 32 avortements sur des migrantes, soit une augmentation de plus de 200 % par rapport Ă l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Les autoritĂ©s ont conclu que cela Ă©tait dĂ» Ă une augmentation de la prostitution et Ă lâabsence de distribution de moyens de contraception[2].
Administration
Hameaux
Borgo Pietro Lupo
Communes limitrophes
Aidone, Caltagirone, Grammichele, Licodia Eubea, Militello in Val di Catania, Palagonia, Piazza Armerina, Ramacca, Vizzini
Notes et références
- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- (en) âMigrants are more profitable than drugsâ: how the mafia infiltrated Italyâs asylum system, theguardian.com, 1er fĂ©vrier 2018