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Minamoto no Takakuni

Minamoto no Takakuni (源 隆国) (1004–1077), également connu comme Uji Dainagon (宇治大納言)[1], est un noble et érudit du Japon ancien, père du moine bouddhiste et astronome Toba Sōjō (鳥羽 僧正).

Minamoto no Takakuni
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
源隆国
Activité
Famille
Daigo Genji (d)
Père
Minamoto no Toshikata (d)
Mère
中納言の君 (d)
Conjoint
Minamoto no Tsuneyori's daughter (d)
Enfants
Minamoto no Takatoshi (d)
Minamoto no Takatsuna (d)
Minamoto no Toshiaki (d)
Toba Sōjō
源隆国の三女 (藤原師基の妻) (d)
源国俊 (d)
源隆国の娘 (橘俊綱室) (d)
源隆国の二女 (藤原俊家室) (d)
Minamoto no Takakuni's daughter (d)

Takakuni serait l'auteur du recueil d'anecdotes (setsuwa) intitulé Uji dainagon monogatari . On lui a aussi attribué la paternité du Konjaku monogatari shū[1], un hypothèse aujourd'hui généralement rejetée[2].

Éléments de biographie

On sait peu de chose sur Tanakuni. Il est né dans une branche de la famille impériale issue de l'empereur Daigo (885-930). Les membres de cette branche avaient précédemment occupé des postes importants à la Cour[2].

Le père de Tanakuni était un proche d'un des personnages les plus influents du clan des Fujiwara, et son grand-père, lui-même fils d'un lettré, fréquentait les esprits les plus brillants de son temps. Tanakuni avait un frère aîné qui mourut tôt, et qui avait, dix ans avant sa mort, quitté les fonctions officielles pour entrer en religion, vivant en ermite et pratiquant assidument l'invocation du nom d'Amida (nembutsu)[2].

Durant les dernières années de sa vie, Tanakukuni suit les traces de son frère, se consacrant essentiellement à la rédaction d'un ouvrage de piété amidiste, l'Anyôshû, c'est-à-dire le « Recueil concernant la Contrée de Quiétude et de Sustentation », à savoir la Terre pure d'Amida. Il termine cette œuvre en dix volumes seulement quelques mois avant sa mort, et l'envoie à son neveu Jōjin (en) (成尋), grand moine de l'école Tendai[2].

Tanakuri fut également Dainagon, « Grand Référendaire »[2] ou « Conseiller d'État »[1]. Il était aussi le père de Toba Sōjō (鳥羽 僧正), connu sous le nom de Kakuyū (覚猷)[1], à qui l'on a pu attribuer (sans doute à tort[3], ou du moins sans qu'il en soit le seul auteur[1]) le célèbre Chōjū-giga.

Notes et références

  1. Louis Frédéric, Le Japon. Dictionnaire et civilisation, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1999, 1 473 p. (ISBN 978-2-221-06764-2) p. 176; 773; 1119.
  2. Bernard Franck, « Introduction », dans Histoires qui sont maintenant du passé, Paris, Gallimard, coll. « Connaissance de l'Orient » (no 17), (1re éd. 1968), 336 p. (ISBN 978-2-070-70922-9), p. 11-54 (V. p. 36 ss.)
  3. Peter Charles Swann (trad. Marie Tadié), Japon : de l’époque Jomōn à l’époque des Tokugawa, Paris, Albin Michel, coll. « L’art dans le monde », , p. 123.

Voir aussi

Source à consulter

Liens externes

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