Michel Prigent
Michel Prigent est un éditeur français né le à Paris XVIIe et mort le .
Président Cercles universitaires de France (d) | |
---|---|
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Père |
Jean Prigent (d) |
Membre de |
Cercles universitaires de France (d) |
---|---|
Distinction |
Il est président du directoire des Presses universitaires de France de 1994 à sa mort.
Biographie
Fils de Jean Prigent[1], critique littéraire[2] et ancien directeur adjoint de l'École normale supérieure[3], Michel Prigent naît le dans le 17e arrondissement de Paris[4].
Il est ancien élève de l'École normale supérieure (L1970[5]), agrégé de lettres classiques et docteur ès lettres[6] (1985)[7]. Sa thèse, publiée en 1985, est consacrée au héros et à l'État dans les tragédies de Pierre Corneille.
Il participe avec Michel Leroy, Franck Lessay et Laurent Wetzel Ă un groupe de normaliens de droite[8].
Entré aux Presses universitaires de France (PUF) en 1974, il est directeur éditorial (1985-1994), puis président du directoire de 1994 à sa mort. En 1992, il subit une polémique car il a confié la nouvelle direction de la collection « Major » à Pascal Gauchon[3].
Au cours de sa présidence, dans le cadre d'une large crise de l'édition[9], il assainit les finances des PUF, qu'il sauve de la faillite en 2000 par la création d'une société d'auteurs, Libris, dont il était président.
Michel Prigent Ă©tait administrateur du Cercle de la librairie[9].
De 1977 à 1990, il préside les Cercles universitaires de France[3]. Il est proche de Raymond Barre[3].
Il a également dirigé L'histoire de la France littéraire [10].
Il meurt à l'hôpital du Val-de-Grâce[3] d'un œdème pulmonaire le , à l'âge de 60 ans[11].
Vie personnelle
En 1974, il épouse Élisabeth Depierre, dont il a deux enfants, Philippe et Guillaume, eux aussi normaliens[12].
Ouvrages
- Mars 1968, quelle démocratie pour la France ?, Paris, Cercles universitaires de France, , 30 p. (BNF 34638408) ;
- Le Héros et l'État dans la tragédie de Pierre Corneille (thèse de doctorat ès lettres remaniée), Paris, Presses universitaires de France, coll. « Écrivains », , VIII + 571 (ISBN 2-13-039279-2, BNF 34871411)[13] ;
- Dir., Histoire de la France littéraire, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige : dicos poche », , 856 p. (ISBN 2-13-052427-3, BNF 40130007) — en trois volumes[14].
Références
- « Nécrologie : le professeur Jean-François Prigent », sur Le Telegramme, (consulté le )
- Jean Cuisenier, « Hommage à Michel Prigent (1950-2011) », Ethnologie française, vol. 42, no 1,‎ , p. 5-6 (DOI 10.3917/ethn.121.0005).
- Alain Beuve-Méry, « Michel Prigent », sur lemonde.fr, .
- « Michel Prigent », sur whoswho.fr.
- Recherche sur archicubes.ens.fr.
- Dominique Lecourt, « Michel Prigent, une vie de travail », sur la-croix.com, .
- http://www.sudoc.fr/006738257.
- Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, , 701 p. (SUDOC 197696295, lire en ligne), p. 283.
- « Michel Prigent, président du directoire des PUF, est mort », sur lemonde.fr, .
- « Histoire de la France littéraire. Volume I », sur www.puf.com (consulté le )
- Alain-Gérard Slama, « Au revoir, Michel Prigent », sur lefigaro.fr, .
- Recherche, sur archicubes.ens.fr.
- Maurice Duverger, « La dialectique du héros et de l'État », sur lemonde.fr, .
- Perrine Parageau, « Les beaux portraits de la France littéraire », sur lexpress.fr, .