Michel-Roland des Escotais
Michel-Roland des Escotais, comte des Escotais et de Chantilly, est né le , a été baptisé le à Neuillé-Pont-Pierre[1] - [2] et est mort le à Saint-Paterne-Racan[3] - [4]. Il reçut les honneurs de la Cour le [5] - [6]. Son frère, Louis-Joseph des Escotais, fut grand prieur d'Aquitaine et dernier gouverneur de l'île de Ré[4] - [7]. Son fils ainé, Louis-Jacques des Escotais, fut maréchal de camps[4].
Comte des Escotais |
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Naissance | |
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Décès | |
Activité | |
Père |
Michel-SĂ©raphin des Escotais |
Mère |
Louise-Elisabeth de Montmorency-Laval |
Fratrie | |
Enfant |
Propriétaire de |
Château de Chantilly, château de la Roche Racan, château du Plessis (d) |
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Grade militaire | |
Distinction |
Honneurs de la Cour (1767) |
Biographie
Michel-Roland des Escotais nait en 1708 en Touraine[8]. Son père, Michel-Séraphin des Escotais, est capitaine des vaisseaux du roi. Sa mère, Louise-Elisabeth des Montmorency-Laval, est la fille de Gabriel de Montmorency, comte de Laval[9].
En 1736, il épouse Anne-Geneviève de Pineau de Viennay, fille de Jacques de Pineau de Viennay, baron de Lucé et conseiller au Parlement[4] - [10]. De cette union naissent trois enfants[4]:
- Louis-Jacques des Escotais, né le , Maréchal de France[4],
- Anne des Escotais, mariée le au comte de Chavagnac,
- Michelle-Geneviève des Escotais, mariée en 1777 au marquis de Luart[11].
Il acquiert en 1745 le château du Plessis à Bueil-en-Touraine[8] ainsi que le château de la Roche à Saint-Paterne[12].
En 1747, il obtient l'érection de ses terres en comté des Escotais par lettres patentes du roi Louis XV[4] - [6] en remerciement de ses services dans l'armée.
Le , il reçoit les honneurs de la Cour[5] - [6], distinction nobiliaire des plus prestigieuses réservée aux plus anciennes familles nobles s'étant illustrées sur le champ de bataille (famille antérieure à 1190[13] - [14]).
Au cours de sa carrière miliatire, il gravit les échelons jusqu'à sa promotion au titre de Lieutenant-Général des armées de Louis XV puis Louis XVI[10].
Il meurt le en son château de la Roche des Escotais à Saint-Paterne-Racan, à l'âge de 72 ans[2] - [15].
Notes et références
- Acte de baptême à Neuillé-Pont-Pierre, ondoyé le 7 octobre 1709 et baptisé le 22 novembre, vue 223/263.
- Journal historique et politique des principaux événements des différentes cours d'Europe, numéro XXV, Genève, Michel Lambert, (lire en ligne), p. 140
- Acte de décès à Saint-Paterne-Racan, vue 13/20.
- M. de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, tome 4, Paris, (lire en ligne), p. 145
- André Borel d'Hauterive, « Nomenclature générale des personnes admises aux honneurs de la cour », dans Annuaire de la noblesse de France, Paris, 1849-1850 p. 289 [lire en ligne].
- M. Lainé, Dictionnaire véridique des origines des maisons nobles ou anoblies du Royaume de France, Paris, (lire en ligne), p. 378
- Commission des arts et monuments de Charente-Maritime, Recueil des actes de la Commission des arts et monuments de la Charente-Inférieure, Hus (Saintes), (lire en ligne), p. 243
- « Château du Plessis », sur Culture.gouv.fr (consulté le )
- Saint-Allais, Nobiliaire, tome 4, Paris, , p. 145
- Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, tome 7, Paris (lire en ligne), p. 340
- M. de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, tome 8, Paris, (lire en ligne), p. 181
- André Montoux, Vieux Logis de Touraine, tome 4 et 7, p. 222 (tome 4), 76 (tome7)
- M. le Cte de Quatrebarbes, Œuvres choisies du roi René : avec une biographie et des notices. Tome 2, Paris, (lire en ligne), p. 45
- E. Soulié, Notice du Musée National de Versailles, Paris, (lire en ligne), p. 572
- La gazette de France, Paris, (lire en ligne), p. 378