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Mete Paetahi

Mete Kingi Te Rangi Paetahi, né vers 1813 et mort à Putiki le [1], est un homme politique néo-zélandais. Il est l'un des quatre premiers Maori à siéger à la Chambre des représentants.

Mete Kingi Paetahi
Illustration.
Mete Paetahi vers 1869, en uniforme et muni d'un patu (gourdin)
Fonctions
Député de la circonscription Maori-ouest
à la Chambre des représentants
–
Prédécesseur aucun
Successeur Wiremu Parata
Biographie
Date de naissance incertaine (v. 1813)
Date de décès
Lieu de décès Putiki (Nouvelle-Zélande)
Nationalité néo-zélandaise
Parti politique aucun

Biographie

Membre de l’iwi (tribu) Te Ati Haunui-a-Paparangi dans la région de Wanganui, il s'implique dans les années 1850 dans les médiations pour ramener la paix dans cette région affectée par de violents conflits territoriaux inter-tribaux. Dans le même temps il participe à des réunions du mouvement Kingitanga, mais pour y exprimer son opposition au mouvement : le Kingitanga affirme son indépendance vis-à-vis des autorités coloniales, tandis que Mete Paetahi est partisan de la souveraineté britannique en Nouvelle-Zélande[1].

Il s'oppose aussi au soulèvement de la secte Pai Marire dans les années 1860, et se joint aux forces maori pro-britanniques qui le combattent. Il prend part à la bataille de Moutoa le . Il fournit au gouvernement colonial d'importantes recommandations tactiques dans le conflit, et participe à la bataille d'Ohoutahi en , puis à l'expédition militaire des forces gouvernementales dans le Taranaki en janvier et [1].

En 1868 se tiennent les premières élections pour des sièges réservés aux Maori à la Chambre des représentants. Seul candidat dans la circonscription couvrant l'ouest du pays, Paetahi est déclaré élu. Un mois après son entrée au Parlement en mai, les forces coloniales font à nouveau face à une résistance maori armée : l’iwi Ngati Ruanui, sous son chef Titokowaru, se soulève en réponse à des confiscations de terres. Mete Paetahi, s'exprimant au Parlement, incite le gouvernement à répondre avec fermeté, soulignant les exactions commises par les rebelles. La même année, il succède au statut de chef de plus haut rang des tribus du sud du Wanganui[1].

Il perd son siège de député aux élections de 1871. Il ne participe dès lors plus à la vie politique coloniale, mais prend part dans les années 1870 à des réunions inter-tribales maori pour discuter de la représentation politique des Maori, et de l'attitude à adopter sur la question des terres. Il est généralement favorable à l'idée de vendre des terres aux colons, tant que les tribus en conservent suffisamment pour vivre. Il se consacre par ailleurs à l'élevage de moutons qu'il acquiert en 1877. Il meurt à l'âge d'environ 70 ans, et les autorités coloniales l'honorent de funérailles militaires, en reconnaissance de ses services durant les Guerres maories[1].

Références

  1. (en) "Te Rangi Paetahi, Mete Kingi", Dictionary of New Zealand Biography, 1990
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