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Mercuriade

Mercuriade est une mĂ©decin, une chirurgienne et une auteure d’ouvrages mĂ©dicaux nĂ©e au XIVe siècle (probablement Ă  Salerne)[1]. Bien que nous n’ayons pas d’information sur sa jeunesse, nous savons qu’elle a enseignĂ© Ă  l’école de mĂ©decine de Salerne[1] et qu’elle y aurait probablement aussi reçu sa formation. Ainsi, on associe Mercuriade aux Muliares Salernitane (femmes salernitaines). Les quatre traitĂ©s qu’on peut lui attribuer sont De crisibus, De Febre pestilenti, De curatione vulnerum et De Ungentis[2]. Ces quatre ouvrages traitent respectivement de la thĂ©rapeutique, des fièvres pestilentielles, du traitement des plaies et des onguents[3]. Ces manuscrits ont cependant Ă©tĂ© perdus et ne peuvent donc pas ĂŞtre consultĂ©s aujourd’hui. Nous connaissons leur existence puisqu’ils sont citĂ©s par Salvatore de Renzi dans la Collectio Salernitana (1852)[3]

Mercuriade
Biographie
Décès
Date inconnue
Activités
Une femme donnant naissance à un enfant en étant assise sur une chaise. Œuvre du médecin allemand Echarius Rößlin.

Étant donnĂ© la place des femmes dans la sociĂ©tĂ© et dans la mĂ©decine au Moyen Ă‚ge, on peut dĂ©crire les accomplissements de Mercuriade comme hors du commun.  

Selon certains, le nom de Mercuriade serait un nom de plume auquel nous ne pouvons associer le véritable nom[4].

École de mĂ©decine de Salerne 

Au XIIe siècle, l’école de mĂ©decine de Salerne connaĂ®t son apogĂ©e et est très rĂ©putĂ©e en Occident. La formation de nombreux maĂ®tres cĂ©lèbres tels que BarthĂ©lemy, Ursus et Maurus y aurait Ă©tĂ© accomplie. De plus une production importante de traitĂ©s mĂ©dicaux sur des sujets variĂ©s serait aussi issue de l’école. Parmi ceux-ci, on compte des herbiers, des antidotaires, des descriptions de maladies et des traitĂ©s de mĂ©dicaments[5]. Les traitĂ©s provenant de cette Ă©cole sont importants dans l’histoire de la mĂ©decine puisque plusieurs d’entre eux ont Ă©tĂ© largement lus en Europe jusqu’à la Renaissance et qu’ils ont contribuĂ© au renouveau mĂ©dical ayant eu lieu Ă  cette Ă©poque[6]. Par exemple, des traitĂ©s pharmacologiques importants ont pu ĂŞtre rĂ©digĂ©s sur la base des Ă©crits provenant de l’école de mĂ©decine de Salerne[7]. Afin de pouvoir recevoir une formation dans cette Ă©cole reconnue sur la scène scientifique, des centaines d’hommes et de femmes y affluaient de diffĂ©rentes rĂ©gions de l’Europe. 

L’école de mĂ©decine de Salerne Ă©tait, au dĂ©part, constituĂ©e de plusieurs Ă©coles indĂ©pendantes dans lesquelles des professeurs enseignaient Ă  ceux qui se prĂ©sentaient dans leurs classes. En Ă©change de certains frais, les Ă©lèves pouvaient obtenir une Ă©ducation et une « garantie de pratique reconnue dans la chrĂ©tientĂ© Â»[5]. Aucun diplĂ´me officiel n’était cependant Ă©mis. Bien qu’elle ne devienne pas une universitĂ© Ă  proprement parler, en 1231, Frederic II (aussi connu comme empereur des Romains) autorisa tout de mĂŞme l’école Ă  confĂ©rer des grades et de surveiller l’exercice de la mĂ©decine et de la chirurgie dans sa rĂ©gion. MalgrĂ© ce privilège, l’école de mĂ©decine de Salerne perdit de son prestige et connut un dĂ©clin Ă  partir du XVe siècle. Cette situation s’explique par le fait que les Ă©tudiants, qui s’orientaient auparavant vers Salerne, prĂ©fĂ©raient dĂ©sormais se diriger vers des universitĂ©s telles que celles de Bologne, de Paris et de Padoue pour y suivre leur formation. Ces universitĂ©s remplacèrent donc progressivement Salerne Ă  titre de foyers de la science mĂ©dicale[5], faisant passer l’école au second plan. Ainsi, la naissance des universitĂ©s, axĂ©es sur le savoir des clercs, a fait en sorte de crĂ©er une distinction importante entre ceux qui acquĂ©raient leur formation dans les milieux acadĂ©miques et ceux qui ne la dĂ©tenaient pas (les empiriques et la majoritĂ© des femmes)[7]

La formation

À l’école de médecine de Salerne, les étudiants devaient d’abord entreprendre une formation d’une durée de trois ans en littérature et en philosophie avant d’amorcer leur formation médicale d’une durée de cinq ans. Au bout de ces longues années d’études, l’étudiant était officiellement autorisé à pratiquer. La formation des étudiants en médecine était principalement axée sur la théorie et leur curriculum, probablement basé sur des lectures obligatoires[5]. Ainsi, ils n’étaient que très peu exposés à de véritables corps avant de commencer à pratiquer[8]

La place des femmes Ă  Salerne

Bien que les femmes soient exclues des universitĂ©s qui s’organisent au XIIe siècle, celles-ci pouvaient espĂ©rer suivre une formation en mĂ©decine Ă  l’école de Salerne. En effet, les Italiens Ă©taient les EuropĂ©ens les plus favorables Ă  leur prĂ©sence dans le domaine de la mĂ©decine. Après y avoir achevĂ© leur formation, ces femmes pouvaient recevoir une licence leur permettant de pratiquer la mĂ©decine en toute lĂ©galitĂ©. Cependant, les licences accordĂ©es Ă  la gent fĂ©minine Ă©taient parfois partielles, limitant les soins qu’elles pouvaient prodiguer[9]. Par exemple, elles pouvaient recevoir une licence leur octroyant le droit de pratiquer seulement des chirurgies mineures ou de traiter des maladies spĂ©cifiques. Hormis les quelques femmes qu’il est possible de retracer dans les archives, elles Ă©taient majoritairement exclues du domaine mĂ©dical scientifique. Grâce Ă  ces formations, on peut dire que les femmes du Moyen Ă‚ge n’ont donc pas seulement contribuĂ© Ă  l’obstĂ©trique, mais Ă  divers domaines tels que la chirurgie et la rĂ©daction de traitĂ©s[10]. L’école de Salerne est donc une fiertĂ© mĂ©diĂ©vale et un symbole de ses valeurs libĂ©rales[11].  Le fait que l’école ait Ă©tĂ© ouverte Ă  toute contribution permettant l’avancement des connaissances a permis Ă  Mercuriade d’y Ă©tudier, puis d’y enseigner.

Les femmes médecin étaient compétentes et très réputées dans leur domaine[12]. En effet, des riches malades venaient expressément à Salerne pour se faire soigner par elles[13]. Ces médecins étaient aussi très appréciées par leurs maîtres et dans le domaine de l’enseignement. En plus de Mercuriade, on peut aussi associer à cette école des femmes comme Torutla De Reggiero, Rebecca Guarna, Maria Incarnata, Constance Calenda et Abella Salernitana[13]. Elles sont connues sous le nom des Femmes de Salerne et font partie ou fondent des dynasties médicales salernitaines comme les Platearius, les Cophon, les Ferrarius ou les Guarna.

Parmi ceux qui enseignent Ă  cette Ă©cole de mĂ©decine, on peut compter des moines et les laĂŻcs, dont quelques femmes. Ces femmes, aujourd’hui appelĂ©es les Muliares Salernitane (femmes salernitaines),  ont contribuĂ©, au mĂŞme titre que les hommes, Ă  la constitution du savoir en tant que professeurs et mĂ©decins pratiquants[14]. Cependant, les femmes qui Ă©taient chargĂ©es de l’enseignement Ă©taient souvent confinĂ©es Ă  l’enseignement des maladies fĂ©minines, soit celles touchant des domaines de l’obstĂ©trique et de la gynĂ©cologie[15].

La place des femmes en médecine

Au Moyen Âge, les femmes occupaient certainement une place dans le traitement des maladies. Dans les archives, on trouve des traces de femmes ayant pratiqué dans différentes branches de la médecine entre le XIIIe et le XVe siècle :« matrones, sages-femmes, ventrières, […] miresses, chirurgiennes et brabières »[16]. À ces praticiennes s’ajoutent celles qui se sont spécialisées dans l’aspect plus académique de la médecine en enseignant et en écrivant des traités[11].

Malgré la place qu’elles ont réussi à occuper dans le domaine, les femmes devaient faire face à de nombreux préjugés. Elles étaient fréquemment associées au péché originel. Leur place dans la société était aussi secondaire : elles étaient destinées à être maintenues sous l’autorité masculine et à exercer des rôles de soutien plutôt que ceux associés au pouvoir[11]. Les femmes étaient donc cantonnées à s’occuper de leur ménage et peu d’entre elles pouvaient aspirer à étudier et à avoir une carrière. Au Moyen Âge, on croyait aussi en une différence importante entre les hommes et les femmes. Ces dernières étaient vues comme physiquement, moralement et mentalement inférieures. Bref, leur nature faisait d’elles des hommes imparfaits et les rendaient intellectuellement incapables de comprendre la science et la médecine. La majorité des hommes de l’Europe médiévale croyaient donc qu’on ne devrait pas confier à des femmes le soin des malades[17].

Une étude réalisée en 2001 démontre que moins de 5 % des personnes officiellement enregistrées comme médecins durant le début de la période moderne étaient des femmes. Cependant, on peut questionner ce chiffre dans la représentativité qu’il offre de la pratique médicale des femmes au Moyen Âge. En effet, à cette époque, les femmes étaient peu mentionnées dans les documents officiels (testaments, dossiers judiciaires, guildes). Elles ont aussi laissé peu de documents personnels qui nous permettraient de mieux comprendre leurs occupations professionnelles[18]. L’historienne Monica Green ajoute que peu de femmes de l’époque s’identifiaient à un titre professionnel. Généralement, on les identifiait en faisant référence à la profession occupée par leur mari ou par leur père. Cette situation ne veut cependant pas dire que les femmes ne détenaient pas de connaissances dans le domaine de la médecine. Certaines femmes possédaient suffisamment de savoir pour être en mesure d’aider dans l’entraînement d’apprentis, bien qu’elles ne s’identifiaient pas comme médecins[19]. Il faut aussi ajouter que les sources disponibles qui concernent les femmes nous informent principalement sur celles qui étaient célibataires, riches ou celles qui avaient dû passer en cour, ce qui constitue une minorité d’entre elles[20]. En considérant tous ces facteurs en plus du nombre limité de sources disponibles concernant le Moyen Âge, il est donc difficile de connaître avec précision dans quelle proportion les femmes exerçaient réellement la médecine[18]. Ajoutons aussi qu’à l’époque, il n’existait pas de terme unique pour regrouper ceux et celles qui prodiguaient des soins, ce qui complique d’autant plus le recensement des femmes ayant œuvré dans le domaine[18].

Au XIIe siècle, la création des universités a abouti à ce que les femmes se voient restreindre l’accès aux savoirs académiques. En effet, la grande majorité des universités étaient inaccessibles aux femmes dès leur ouverture. Celles qui désiraient tout de même œuvrer dans le domaine des soins devaient utiliser des moyens alternatifs pour acquérir leurs connaissances. Certaines s’engageaient comme apprenties auprès de maîtres en chirurgie gynécologique ou en accouchements. D’autres femmes, ayant des hommes médecins ou chirurgiens dans leur famille, pouvaient bénéficier du savoir qu’ils pouvaient leur transmettre. Cet apprentissage était reconnu par une lettre qui était ensuite transmise aux autorités du domaine médical. Ces autorités étaient ensuite chargées d’examiner leur dossier et de déterminer si elles étaient aptes à recevoir une licence officielle[21].

Cependant les licences émises à ces femmes étaient souvent partielles et restrictives, contrairement à celles octroyées aux hommes. Par exemple, les femmes pouvaient être restreintes à pratiquer sur des gens pauvres (c’est-à-dire ceux qui n’étaient pas capables de se payer un médecin universitaire) ou à ne pouvoir traiter que des patientes. Quant aux chirurgiennes, elles subissaient le même traitement. En effet, ces femmes se voyaient seulement autorisées à procéder à des opérations mineures souvent reliées à des ulcères, des blessures et des abcès. Les licences restrictives pouvaient faire en sorte que certaines soient autorisées à pratiquer un seul type d’opérations comme le traitement des abcès associés à la peste bubonique. Bref, malgré l’obtention d’une licence les femmes étaient contraintes à un domaine précis dans la plus grande partie de l’Europe. En Italie, cependant, les femmes médecins pouvaient espérer davantage de libertés dans leur pratique[22].

La création des universités a aussi été accompagnée par une professionnalisation de la médecine. En effet, la création des guildes et la nécessité de détenir une licence pour pratiquer ont concouru à restreindre l’accès que les femmes pouvaient avoir au domaine. Elles se voyaient donc reléguées à pratiquer en obstétrique ou dans les domaines plus marginaux (sages-femmes, herboristes, apothicaires, barbiers). Les femmes ne pouvant pas accéder aux universités étaient donc vues comme des médecins « populaires » et disqualifiés en comparaison avec les universitaires[7]. Tout comme les empiriques (ceux pratiquant la médecine sur la base du savoir expérimental), les femmes étaient donc hors des circuits académiques et avaient moins accès aux nouvelles théories médicales qui leur auraient permis d’améliorer leurs pratiques et les soins prodigués[23]. Ainsi, la théorie acquise sur les bancs d’école était désormais privilégiée à la pratique[24].

Malgré tous les obstacles mis sur le parcours des femmes pendant le Moyen Âge, elles ont tout de même réussi à s’immiscer dans diverses spécialités[21] de la médecine et à contribuer à l’avancement de la science[25].

Notes et références

  1. (en) Marilyn Ogilvie, Joy Harvey, Margaret Rossiter, The Biographical Dictionary of Women in Science : Pioneering Lives From Ancient TImes to the Mid-20th Century, vol. 2, New York, Routledge, , p. 884
  2. George Bécavin, École de Salerne et les médecins salernitains, Paris, Ballière, , 127 p., p. 55
  3. (en) Leigh Whaley, Women and the Practice of Medical Care in Early Modern Europe : 1400-1800, New York, Palgrave Macmillan, , 328 p., p. 14
  4. (en) Margaret Alic, Hypatia's Heritage : A History of Women in Science from Antiquity Through the Nineteenth Century, Boston, Beacon Press, , 231 p., p. 58
  5. Jacques Verger, Culture, enseignement et société en Occident aux XIIe – XIIIe siècle, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, , 208 p., p. 87-94
  6. (en) James J. Walsh, the Story of the Students and Teachers of the Sciences Related to Medicine during the Middle Ages, New York, Forham University Press, , 787 p., p. 229-230
  7. Marie-Christine Pouchelle, Dictionnaire raisonné de l'Occident médiéval, Paris, Pluriel, , 1230 p., p. 677-679
  8. (en) Leigh Whaley, Women and the Practice of Medical Care in Early Modern Europe : 1400-1800, , p. 40
  9. (en) Leigh Whaley, Women and the Practice of Medical Care in Early Modern Europe : 1400-1800, , p. 29-30
  10. (en) Leigh Whaley, Women and the Practice of Medical Care in Early Modern Europe : 1400-1800, , p. 25
  11. (en) Mateo Della Monica et al., « The Salernitan School of Medicine : Women, Men and Children. A Syndromological Review of the Oldest Medical School in the Western World », American Journal of Medical Genetics,‎ , p. 809-816
  12. Georges Bécavin, École de Salerne et les médecins salernitains, , p. 44
  13. (en) James J. Walsh, Old-Time Makers of Medicine : The Story of the Students and Teachers of the Sciences Related to Medicine during the Middle Ages, , p. 167
  14. (en) Leigh Whaley, Women and the Practice of Medical Care in Eary Modern Europe : 1400-1800, , p. 11
  15. (en) James J. Walsh, Old-Time Makers of Medicine : The Story of the Students and Teachers of the Sciences Related to Medicine during the Middle Ages, , p. 37
  16. Marie-Christine Pouchelle, Dictionnaire raisonné de l’Occident médiéval, , p. 677
  17. (en) Leigh Whaley, Women and the Practice of Medical Care in Early Modern Europe : 1400-1800, , p. 48-67
  18. (en) Leigh Whaley, Women and the Practice of Medical Care in Early Modern Europe : 1400-1800, , p. 7-8
  19. (en) Monica Green, Practical Medicine from Salerno to the Black Death, Cambridge, Cambridge University Press, , p. 322-352
  20. (en) Monica Green, « Women's Medical Practice and Health Care in the Medieval Europe », Signs,‎ , p. 434-473
  21. (en) Leigh Whaley, Women and the Practice of Medical Care in Early Modern Europe : 1400-1800, , p. 7-25
  22. (en) Leigh Whaley, Women and the Practice of Medical Care in Early Modern Europe : 1400-1800, , p. 16
  23. (en) Muriel Joy Hugues, Women Healers in Medieval Life and Litterature, New York, King's Crown Press, , p. 1-4
  24. (en) Leigh Whaley, Women and the Practice of Medical Care in Early Modern Europe : 1400-1800, , p. 26-62
  25. (en) Leigh Whaley, Women and the Practice of Medical Care in Early Modern Europe : 1400-1800, , p. 1-6

Bibliographie

  • Margaret Alic, Hypatia’s Heritage : A History of Women in Science from Antiquity Through the Nineteenth century , Boston, Beacon Press, 2000 [1986], 231p.
  • Georges BĂ©cavin, École de Salerne et les mĂ©decins salernitains, Paris, Ballière, 1888, 127p. 
  • Matteo Della Monica et al., « The Salernitan school of medicine : Women, men and children. A syndromological review of the oldest medical school in the western world Â», American Journal of Medical Genetics, vol. 161, no 4, , p. 809-816
  • Monica Green, « Women’s Medical Practice and Health Care in the Medieval Europe Â», Signs, vol 14, no 2, 1989, p. 434-473
  • Monica Green, « Documenting medieval women’s medical practice Â», Practical Medicine from Salerno to the Black Death, Cambridge, Cambridge University Press, 1994, p. 322-352
  • Muriel Joy Hugues, « Introduction Â» , Women Healers en Medieval Life and Litterature, New York, King’s Crown Press, 1943, p. 1-4
  • Marie-Christine Pouchelle, « MĂ©decine Â», Dictionnaire raisonnĂ© de l’Occident mĂ©diĂ©val, Paris, Pluriel, 2014, p. 669-683
  • Marilyn Ogilvie, Joy Harvey et Margaret Rossiter,  « Mercuriade (14th century) Â», The Biographical Dictionnary of Women in Science : Pioneering Lives From Ancient Times to the Mid-20th Century, vol. 2, New York, Routledge, 2014, p. 884
  • Jaques Verger, « Les mĂ©decins de Salerne Â», Culture, enseignement et sociĂ©tĂ© en Occident aux XIIe – XIIIe siècle, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 1999, p. 87-94
  • James J. Walsh, Old-Time Makers of Medicine : The Story of the Students and Teachers of the Sciences Related to Medicine during the Middle Ages, New York, Forham University Press 2006 [1911], 787p. 
  • Leigh Whaley, Women and the Practice of Medical Care in Early Modern Europe : 1400-1800,  New York, Palgrave Macmillan, 2011, 328 p.

Voir aussi

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