Melon de Guadeloupe
Le melon de Guadeloupe est un type de melon produit en Guadeloupe et qui bénéficie d'une indication géographique protégée depuis 2012.
Melon de Guadeloupe | |||
Lieu dâorigine | Guadeloupe | ||
---|---|---|---|
Date | 2012 | ||
Utilisation | Alimentation humaine | ||
Type de produit | Melon | ||
Classification | Indication géographique protégée | ||
Confrérie | Association interprofessionnelle du melon de Guadeloupe | ||
Saison | novembre Ă juin | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Guadeloupe
GĂ©olocalisation sur la carte : Petites Antilles
| |||
Historique
Le melon a été introduit en Guadeloupe par les colons et les religieux français et était déjà consommé au XVIIIe siÚcle[1] - [2].
AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, il est plantĂ© et consommĂ© par la population locale jusqu'en 1981 oĂč les premiĂšres exportations commencent vers la France mĂ©tropolitaine, principalement hors de la saison de production des melons hexagonaux. La production augmente progressivement et se rĂ©partir entre le marchĂ© local et le marchĂ© europĂ©en au cours des annĂ©es 1990[3].
Le melon de Guadeloupe obtient l'IGP (Indication Géographique Protégée) le 2 mars 2012[4]. Aujourd'hui, 5 producteurs se partagent le marché.
Aire géographique et facteur pédoclimatique
Aire de l'IGP
Le melon de Guadeloupe IGP est cultivé sur 10 communes guadeloupéennes situées dans l'est et le nord de la Grande-Terre et à Marie-Galante.
GĂ©ologie
Le sol requis pour la production est de type vertisol, riche en argile gonflante, avec une pluviométrie plus faible que les zones montagneuses et une ventilation élevée. Le pH du sol est neutre à légÚrement basique[3].
Climatologie
Le climat de la Guadeloupe est tropical avec une saison sÚche marquée de janvier à mars. Les journées restent chaudes de novembre à juin, période idéale pour la culture du melon, soit la contre-saison du melon en Europe. La pluviométrie varie de 1,1 à 1,5 m par an[3].
Production
La production de melons en Guadeloupe se fait sur une aire d'environ 120 hectares, pour plus de 3000 tonnes dont 70 % sont expédiés par avion en Europe[5] - [6].
La variété cultivée est le melon de type charentais.
Notes et références
- Jean-Baptiste Labat, Voyage aux isles : chronique aventureuse des CaraĂŻbes, 1693-1705, Libretto, impr. 2011, 560 p. (ISBN 978-2-7529-0665-6 et 2-7529-0665-X, OCLC 780306603, lire en ligne), p. 74-75,78,300-301,303
- Guy Lasserre, La Guadeloupe, Bordeaux, Union Française dâImpression,
- Association interprofessionnelle du melon de Guadeloupe, Melon de Guadeloupe (lire en ligne)
- « RĂGLEMENT DâEXĂCUTION (UE) N° 181/2012 DE LA COMMISSION du 2 mars 2012 enregistrant une dĂ©nomination dans le registre des appellations dâorigine protĂ©gĂ©es et des indications gĂ©ographiques protĂ©gĂ©es [Melon de Guadeloupe (IGP)] », Journal officiel de lâUnion europĂ©enne,â (lire en ligne)
- « Melon à l'export : le pic de production », sur Guadeloupe la 1Úre (consulté le )
- « Le melon de Guadeloupe et Martinique menacé par la baisse du trafic aérien », sur ladepeche.fr (consulté le )