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Maximilien de Saxe (1870-1951)

Le prince Maximilien de Saxe (en allemand, Maximilian Wilhelm August Albert Karl Gregor Odo Prinz von Sachsen), né le à Dresde[1], et mort le à Fribourg[1], troisième fils et septième des huit enfants du roi Georges Ier de Saxe et de Marie-Anne de Portugal, est un membre de la Maison de Wettin, un prêtre de l'Église catholique et un auteur de langue allemande.

Maximilien de Saxe
Titre de noblesse
Prince de Saxe (d)
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Société philologique hellénique de Constantinople (d) ()
Distinctions

Biographie

Première guerre mondiale

Le prince Maximilien parmi sa fratrie (second Ă  partir de la droite) (vers 1880)

De 1900 à 1912, il enseigne la liturgie à l'Université de Fribourg, d'abord comme professeur extraordinaire, puis comme professeur ordinaire à partir de 1908.

Maximilian von Sachsen (Maximilien de Saxe) est aumônier de la 23e division allemande. Il a pris part à l'invasion de la Belgique et fut témoin des exactions commises par son armée. Il dira:

« Si j'avais pu prévoir cette marche à travers la Belgique et toutes les choses qui l'accompagnèrent, j'aurais refusé de suivre l'armée comme aumônier militaire[2]. »

Hermann Hoffmann, un autre aumônier allemand rapporte dans ses mémoires:

« En , j'ai rencontré en Belgique, dont nous avions violé la neutralité, un autre aumônier volontaire, le Prince Max, frère du roi de Saxe. Il me raconta, des larmes dans les yeux: « s'il existe un dieu juste aux cieux, nous devons perdre cette guerre en raison des choses horribles que nous avons commises en Belgique[2]. »

Certains historiens dinantais[3] identifient Maximilien de Saxe à l'officier qui est intervenu après la fusillade du mur Tschoffen pour qu'elle ne débouche pas sur une exécution de masse plus terrible encore à la prison de Dinant. Rien à ce jour ne permet d'étayer cette hypothèse même si sa présence est établie et que l'on sait qu'il est personnellement intervenu, à quelques kilomètres de là, à Sorinnes, pour empêcher des exécutions de civils[2].

Enseignement universitaire

Après la guerre, il revient à l'Université de Fribourg où il occupe le poste de professeur de civilisation orientale de 1921 à 1951[4].

Postérité

Il a dédié un vitrail de l'église de Confignon représentant saint Georges à son père, Georges Ier de Saxe, dédié à l'unité des églises d'Orient et d'Occident.

Publications

  • Verteidigung der Moraltheologie des Hl. Alphonsus von Liguori gegen die Angriffe Robert Grassmanns, 1899 und weitere Auflagen
  • Praelectiones de liturgiis orientalibus, 2 Bände, 1903/04
  • Ăśbersetzungen orientalischer (syrischmaronitisch, chaldäisch, griechisch, armenisch und syrisch-antiochenisch) Messriten ins Lateinische, 1907/08;
  • Ăśbersetzung des griechischen Offiziums vom Karsamstag (Epitaphia) ins Französische, 1907
  • Vorlesungen ĂĽber die orientalische Kirchenfrage, 1907
  • Die orientalische Kirchenfrage (1906)
  • Die russische Kirche (1907)
  • Das christliche Konstantinopel (1908)
  • PensĂ©es sur l’union des Eglises, in: Roma e l’Oriente, November 1910
  • Des Heiligen Johannes Chrysostomus Homilien ĂĽber das Evangelium des Hl. Matthäus, 2 Bände, 1910
  • Des Heiligen Johannes Chrysostomus Homilien ĂĽber das erste Buch Mosis, 2 Bände, 1913/14
  • Erklärung der Psalmen und Cantica in ihrer liturgischen Verwendung, 1914
  • Das christliche Hellas, 1918
  • Ratschläge und Mahnungen zum Volks- und Menschheitswohle, 1921
  • Nerses von Lampron, Erklärung der Sprichwörter Salomos, 3 Bände, 1919-26
  • Nerses von Lampron, Erklärung des Versammlers, 1929
  • Der heilige Theodor, Achimandrit von Studion, 1929
  • Officium de Pace, 1938
  • Curriculum vitae, 1942 (autobiographisches Manuskript)

Bibliographie

  • Willy Clarinval, Quel est cet officier allemand qui sauva 300 Dinantais, le 23 aoĂ»t 1914, d'un second massacre près de la prison ? : Contribution Ă  l'Ă©tude des Ă©vĂ©nements d'aoĂ»t 1914 Ă  Dinant, Traces mosanes (no NumĂ©ro spĂ©cial), (lire en ligne).
  • Jan de Volder, Cardinal Mercier in the First World War : Belgium, Germany and the Catholic Church, Leuven University Press, , 264 p. (ISBN 978-94-6270-164-9, lire en ligne).

Liens internes

Notes et références

  1. Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, tome I Hesse-Reuss-Saxe, p.544
  2. Jan de Volder 2018, p. 30.
  3. Clarinval 2014.
  4. « Saxe, Max de », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )

Liens externes

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