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Maxime Laope

Maxime Laope (1922-2005) est un chanteur de l’île de La Réunion. Sa carrière a commencé à la fin des années 1940 par la porte des radio-crochets. Dès 1949, le jeune Maxime sort son premier disque. Le grand public le connaît surtout comme chanteur de séga, musique traditionnelle réunionnaise. Alors que Maxime Laope a aussi, dans carrière prolifique allant du 78 tours au CD, exploré plusieurs genres musicaux, notamment l’autre musique traditionnelle de son île : le maloya. Le chanteur s’est illustré auprès des musiciens de son époque : Jules Arlanda, Claude Vinh San et surtout Benoîte Boulard. Il a interprété de nombreux succès comme La Rosée Tombée, Madina, Not’ Bon Vieux Temps, Mon Malbaraise ou La Coupe Canne[1].

Maxime Laope
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  82 ans)
Saint-Denis
Nationalité
Activités
Autres informations
Partenaire
Genre artistique
Distinction
Ĺ’uvres principales
La rosée tombée (d)

Le long cheminement musical de Maxime Laope l’a rendu populaire auprès de plusieurs générations de Réunionnais, dont de nombreux musiciens comme Danyèl Waro et Olivier Ker Ourio. Sa notoriété est essentiellement limitée à La Réunion, malgré quelques concerts voire une tournée au-delà des rivages de son île. En 2012, le label Takamba consacré au patrimoine musical de l’océan Indien a sorti un double-CD “Maxime Laope, chapeau l’artiste”. Cette compilation a permis d’apporter un éclairage inédit sur Maxime Laope dans la presse musicale nationale française.

Biographie

Enfance et jeunesse

Né le dans la commune de Saint-Leu à La Réunion, Maxime Laope est le fils d’Egyptienne Laope, une jeune veuve déjà mère de 10 enfants. Son père naturel, Frédéric Marivan, un pêcheur anciennement engagé originaire de Pondichéry (en Inde), ne reconnaitpas ce fils né hors mariage. Le bébé ne sera déclaré à l’état civil que le qui deviendra sa date officielle de naissance.

En 1927, Egyptienne Laope déménage à Saint-Denis, emmenant avec elle ses deux plus jeunes fils, Antoine (12 ans) et Maxime (5 ans). Maxime est scolarisé à l’Ecole Centrale en ville de Saint-Denis. Faute de moyen pour préparer le Certificat d’Etudes Primaires et clôturer ainsi sa scolarité, le jeune Maxime enchaînera divers apprentissages (tailleur, mécanicien, maçon) jamais menés à terme et sans apprendre un métier. Il chante aussi à cette époque à l’église ou dans des bals.

En 1942, en pleine guerre mondiale, Maxime Laope s’engage dans les Forces Françaises Libres comme fusilier-marin et ira vivre un peu plus de deux ans à Madagascar. Sa participation à la guerre s’arrête en 1945 après qu’il se soit blessé à la clavicule.

Les années 1940 et 1950 : des radio-crochets aux enregistrements de disques

Quelques années après sa démobilisation, un radio-crochet propulse Maxime Laope sur le devant de la scène et lance sa carrière de chanteur. En 1947, inscrit par un ami au radio-crochet de la Maison de la Radio à Saint-Denis, Maxime Laope décroche la seconde place. En 1952, après des années d’expérience, il décide de s’allier avec à sa principale rivale : Benoîte Boulard. Cette association durera plus de trente ans avec une multitude de scènes et d’enregistrements communs jusqu’au décès de la chanteuse en 1985.

Parallèlement, Maxime Laope poursuit sa carrière en solo. Lors de ses premiers enregistrements, le séga prend le pas sur la variété française, son répertoire de prédilection pour les radio-crochets. Musique traditionnelle de La Réunion, le séga est né de la rencontre entre le tchéga des esclaves et les musiques de salon comme le quadrille.

La rencontre de Maxime Laope avec l’auteur-compositeur-interprète à succès Georges Fourcade est déterminante. Véritable mentor, Fourcade encourage le jeune Laope à chanter et à écrire en créole. Leur collaboration durera jusqu’à la disparition de Fourcade en 1962.

Maxime Laope enregistre son premier disque en 1949, un 78 tours ayant pour titres Le cĹ“ur crĂ©ole et Mi aim mon patois. Avec BenoĂ®te Boulard, il enregistre La rosĂ©e tombĂ©e en 1953. Le succès du disque est tel qu’il est tirĂ© Ă  10 000 exemplaires, un chiffre considĂ©rable pour une Ă©poque oĂą peu de gens possèdent au gramophone. Maxime Laope est alors devenu dĂ©finitivement un chanteur de chansons crĂ©oles, de sĂ©gas et de romances. Le maloya est peu mis en avant dans ses passages sur scène ou ses enregistrements. Subrepticement, Maxime introduit quelques maloyas dans son rĂ©pertoire comme SĂ©ga bamba, SĂ©ga-Maloya ou Sous pieds d’camĂ©lias.

Par ailleurs, La rosée tombée reste la chanson emblématique de Maxime Laope. Madina (générique du début des programmes radio sur l’ORTF), Band carias, A moin même le guêpe, La pêche caméléon, pour n’en citer quelques-uns, figurent aussi parmi les classiques du séga.

Parallèlement à la chanson, Maxime est un passionné de sport, le football d’abord qu’il a pratiqué depuis l’enfance et jusqu’à un âge avancé dans des clubs renommés de l’île, mais également l’athlétisme en compétition. À un moment, son cœur balançait même entre la professionnalisation dans la chanson ou dans le sport, c’est finalement la chanson qui l’a emporté[2].

Les années 1960 et 1970 : l’apogée de l’époque des bals

L’aventure de la troupe Bourbon y cause Bourbon y chante avec le compositeur Jules Arlanda et l’orchestre Les Play-Boys au début des années 1970 l’amène à rencontrer les jeunes talents que sont Pierrette Payet, Henry-Claude et Marie-Armande Moutou. C’est avec cette troupe folklorique qui dure trois ans qu’il fait ses premières tournées dans les îles de l’océan Indien.

Lorsque la vogue des orchestres de bal s’estompe à la fin des années 1970, le public boude les chanteurs de séga. Les “sonos” remplacent les orchestres. Le séga est éclipsé par le rhythm’ n blues et la pop music. Alors que la mode est au slow, Maxime Laope continuera d’enregistrer des 45 tours de séga, multipliant les compositeurs (Loulou Pitou, Claude Vinh San, Jules Arlanda ou encore Narmine Ducap), voire les paroliers comme le poète Jean Albany.

En 1976, le producteur de disques Jean-Jacques Cladère demande au chanteur Jacky Lechat d’écrire pour Benoîte et Maxime. C’est ainsi que sort la chanson Not’ bon vieux temps, signe du retour des deux chanteurs dans le paysage musical réunionnais.

Les années 1980 : le creux de la vague

En 1981, l’accession de la gauche à la présidence bouscule l’ordre établi. Musique des esclaves interdite par les autorités de l’État à la Réunion pendant quelque temps du fait sa proximité avec le Parti Communiste de La Réunion, le maloya sort de sa clandestinité suscitant l’enthousiasme du public qui tend alors à délaisser le séga. Avec la libération des ondes de radio, la production discographique explose avec des productions montrant le maloya sous toutes ses coutures : traditionnel, électrique, mélangé au reggae, etc. Malgré quelques sorties de disques, la musique de Maxime Laope semble passée de mode.

L’année 1985 voit le décès de Benoîte Boulard, des suites d’une longue maladie. Maxime perd sa plus fidèle compagne de scène. Il poursuit néanmoins sa carrière solo.

Pendant cette période des années 1980 où il chante un peu moins, il renoue avec la comédie, notamment dans une adaptation des Gouverneurs de la rosée d’après l’ouvrage de l’écrivain haïtien Jacques Roumain, ainsi que dans Le Barbier de Séville avec le Théâtre Vollard. Dans les années 1970, Maxime avait, en effet, fait ses premiers pas comme comédien dans la Troupe théâtrale du Foyer de Saint-Jacques (Saint-Denis).

Les années 1990 : une renaissance par les CD

En 1992, la maison de disques Piros sort le premier CD de Maxime Laope, 20 titres. Jusqu’en 2002, quatre autres CD suivront chez Piros et chez Discorama.

En 1995, Maxime Laope participe à l’enregistrement de Séga, séga, album réunissant de grands noms du séga, à l’initiative de Bernadette Ladauge (Groupe Folklorique de La Réunion) et du producteur Christophe David.

L’année suivante, Maxime découvre l’Amérique : Christophe David organise une tournée inédite aux États-Unis et au Canada avec le Groupe Folklorique de La Réunion de Bernadette Ladauge ainsi que des “Anciens” comme Maxime Laope, le violoniste Fred Espel ou l’accordéoniste Jules Arlanda. La jeune génération de cette grande famille musicale (les Ladauge, Ebrard et Legras) est présente aussi avec, entre autres, Guillaume Legras qui réalisera en 2002 le dernier album de Maxime Laope et l’accompagnera sur ses dernières prestations scéniques.

En 1997, Maxime Laope est fait Chevalier de la Légion d’Honneur.

En 1999, sa fille Expédite Laope-Cerneaux publie avec l’enseignante Bernadette Guillot le livre biographique Maxime Laope, un chanteur populaire. En plus du récit de sa vie, l’ouvrage réunit photos, textes de chansons, poèmes et devinettes[3].

Les années 2000 : fin de carrière et héritage

Le dernier album de Maxime Laope Dernié Figuir paraît en 2002, année des adieux à la scène du chanteur alors âgé de 80 ans. L’association Famille Maxime Laope, tout juste créée par les descendants du chanteur, organise plusieurs événements à cette occasion.

Au cours des années suivantes, Maxime continuera ses apparitions publiques, sans se produire sur scène.

L’artiste décède dans la nuit du 14 au , dans sa modeste maison à la Source, quartier populaire de Saint-Denis, aux côtés de celle qui aura partagé sa vie pendant plusieurs décennies, son épouse Marie-Thérèse Laope née Zitte. Venu constater son décès, un des pompiers présents dira : « Il est parti un soir de fête ».

En 2012, le label patrimonial Takamba édite un double-CD Maxime Laope, chapeau l’artiste, réunissant près de 50 titres auparavant disponibles qu’en disque vinyle. Cet album vient compléter cette collection qui avait déjà consacré plusieurs CD aux compagnons de scène de Maxime : Jules Arlanda, Benoîte Boulard et Loulou Pitou.

Outre le groupe Bann Laope, constitué des descendants du chanteur, l’héritage de Maxime Laope est présent dans le paysage musical réunionnais, voire au-delà des rivages de La Réunion. De nombreux artistes réunionnais et mauriciens l’ont repris sur disque et sur scène, notamment le chantre du maloya Danyèl Waro, l’harmoniciste de jazz Olivier Ker Ourio, le groupe de maloya électrique Baster, le groupe de fusion Ziskakan, le ségatier René Lacaille, mais aussi Alain Mastane, Dédé Fourez, Gondwana, etc. Jeune artiste reconnu au niveau international, le street artist Kid Kréol avait consacré un sticker à Maxime Laope au milieu des années 2000.

À sa disparition en 2005, Maxime Laope laisse derrière lui les onze enfants qu’il a eu avec Marie-Thérèse Laope. Son premier fils, né hors mariage, décédé en 1999, lui a laissé sept petits-enfants.

Descendance artistique

En parallèle de Bann Laope, certains membres de la famille se sont illustrés pour leur activité artistique :

  • France Laope, coach vocal, a participĂ© au groupe Ker Fanm fondĂ© par Christine Salem ;
  • ExpĂ©dite Laope-Cerneaux est Ă©crivaine et conteuse ;
  • Louis Laope a longtemps Ă©tĂ© le pilier de la troupe Sours Perkusyon ;
  • RĂ©gis Laope, dĂ©cĂ©dĂ© en 2021, Ă©tait artiste plasticien ;
  • Jean AmĂ©moutou-Laope, percussionniste professionnel, a accompagnĂ© Nathalie NatiembĂ©, Christine Salem, Baster, etc. ;
  • JoĂ«lle Cerneaux-Laope, a participĂ© Ă  l’album Mon l’anniversaire en 1997 et accompagnĂ© Maxime Laope sur scène. Elle a Ă©tĂ© Ă©galement membre du groupe Ker Fanm ;
  • Solange Laope-Barcaville, France Laope, Axel Laope et Jean AmĂ©moutou-Laope ont participĂ© Ă  des enregistrements de Maxime Laope ;
  • Tim ZĂ©ni, trompettiste et chanteur et son frère Cyprien, chanteur gospel RnB, finaliste de la saison 10 de The Voice.

Prix et récompenses

  • 1982 : MĂ©daille des Arts et Chorales du Ministère de la Culture dĂ©cernĂ©e Ă  BenoĂ®te Boulard et Maxime Laope « pour l’ensemble de leur Ĺ“uvre »
  • 1997 : Chevalier de la LĂ©gion d’Honneur
  • 2000 : Ordre National du MĂ©rite

Hommages

Maxime Laope a donné son nom à :

  • Une Ă©cole primaire Ă  la Bretagne (commune de Saint-Denis)
  • Un institut mĂ©dico-Ă©ducatif de Saint-Leu
  • Le centre de Saint-Denis du Conservatoire Ă  Rayonnement RĂ©gional de La RĂ©union

Une stèle rendant hommage à Maxime Laope a été érigée en 2009 sur la place principale de son village natal, Le Plate à Saint-Leu.

Discographie

78 Tours

  • Orchestre Arlanda, enregistrements crĂ©oles de La RĂ©union. Philips P79148 – Face A L’auto dĂ© volants / Face B SĂ©ga calou
  • Maxime Lahoppe et son ensemble crĂ©ole, enregistrements crĂ©oles de La RĂ©union. Philips P79151 – Mi aim mon patois / Le cĹ“ur crĂ©ole, 1949
  • SĂ©gas crĂ©oles rĂ©unionnais, Orchestre Nativel. La Voix des NĂ´tres :
    • ML 780 – Chant Lahoppe, Madina / Compère les guĂŞpes, 1950
    • ML 781 – Chant Lahoppe, DĂ©gommĂ© / Nam titi tibet
  • Folklore rĂ©unionnais, Maxime Lahoppe et son ensemble crĂ©ole. Festival :
    • OM 01 S – SĂ©ga samba / Pistaches
    • OM 02 S – BĂ©bett’ la mer / Longany
    • OM 03 S – Mariaz longtemps / Z’affaire mariaz
    • OM 04 S – Diabolo / Pic a plate
    • OM 05 S – Chant 1 Boulard, Chant 2 Boulard et Lahoppe - La rosĂ©e tombĂ©e / Le p’tit nĂ©gro, 1953
  • Folklore rĂ©unionnais, Orchestre crĂ©ole Loulou Pitou. Festival. Chant Maxime Lahoppe :
    • OM 16 S – Bourriqu’y fait l’or / Chemin d’fer
    • OM 17 S – Bazard Saint D’nis / TombĂ© levĂ©
    • OM 18 S – Hier soir moin l’a vi / Baba kari pois , 1953
    • OM 19 S – L’a dit l’a fait / Pitonia
    • OM 20 S – TombĂ© levĂ© / Paille coco
    • OM 21 S – SĂ©gat galoppĂ© / Rhum pays
    • OM 22 S – CommĂ©rages crĂ©oles / La guerre l’a pĂ©tĂ©e
    • OM 23 S – Oublie a li / Cognac Bourbon
    • OM 24 S – L’hiver l’arrivĂ© / SĂ©ga maloya
    • OM 25 S – Antonia / Zènes gens honnetes
    • OM 34 S – Casse pas la tĂŞte / P’tit dĂ©partement
    • OM 35 S – Fait pĂ©ter la colle / Jour d’l’an
    • OM 36 S – Bein comment / Chanson jardinier
    • OM 37 S – Bebett’ la terre / Viens voir ça
    • OM 38 S – Emi / La RĂ©union
  • Folklore rĂ©unionnais, Orchestre Loulou Pitou. Festival. Chants BenoĂ®te Boulard et Maxime Lahoppe :
    • OM 77 S – Maloya longtemps / L’argent d’l’eau
    • OM 78 S – Soucoupe volante / Viens doudou.

45 Tours

  • Folklore rĂ©unionnais, Loulou Pitou et son orchestre, Maxime Lahoppe et son orchestre. Festival OM 45 2361 M – Chant Mademoiselle Boulard, M. Lahoppe, M. Bertil, M. Calixte – RosĂ©e tombĂ©e
  • Claude Vinh San et son Jazz Tropical, Folklore rĂ©unionnais. Dindar. Chant Maxime Laope
    • Din 25018 – Mon Dou Dou
    • Din 25019 – P’tit fleur fanĂ©e
  • BenoĂ®te Boulard et Maxime Lahoppe, Orchestre Narmine et ses Rythmes AS 1007 – Coq un poule
  • Maxime Lahoppe enregistrĂ© Ă  FR radio Issa I 15001- Enerve pas moin
  • Maxime Laope accompagnĂ© par les Super-Migs. Soredisc Sor 20004 – Band cariors / C’est l’amour
  • SĂ©ga de l’île de la RĂ©union, Maxime Laope, Les Super Jets et avec la participation de France-May Laope et Marie-HĂ©lène Laude. Disque Jaja DR 71001 – La coupe canne / Mon anniversaire
  • Maxime Lahope, Claude Vinh San et son orchestre. Jackman J 32016 – Sous pieds d’camĂ©lias / CĂ©lia
  • Maxime Lahope, Le Club Rythmique. Jackman :
    • J 32024 – En sortant DiĂ©go / Touch’ pas mon z’histoire
    • J 32025 – L’auto dĂ© volants / S’ra bien fait
    • J 32029 – Grand Joseph / Jouez pas avec lui
    • J 32030 – Aujourd’hui / L’anse des cascades
    • J 40165 – avec Solange Lahope, Jour d’l’an / Maloya tantine, 1974
  • SĂ©gas de La RĂ©union avec Maxime Lahope. Jackman J 40225 – Bouillon brède / Verger Saint-AndrĂ©, 1975
  • Maxime Lahope et BenoĂ®te Boulard, Le Club Rythmique. Jackman J 40235 – Laisse pas li tomber / Not’ bon vieux temps, 1976
  • Les Compagnons jouent pour Maxime Laope. Jackman J 40259 – Guette a li / Souv’nir ti train, 1981
  • BenoĂ®te Boulard et Maxime Laope, Les Soul Men. Issa I 6047 – Fais rouler mon gâtĂ©e / Nous sera bien
  • Maxime Laope, Les Soul Men. Issa I 6068 – Les titres d’or / La donne la libertĂ©, 1983
  • Mastane’ band, invitĂ© Maxime Laope. DS 189347 – La rosĂ©e tombĂ©e / SĂ©ga la poussière, 1989

33 Tours et K7

  • Rythmes tropicaux. Compilation de sĂ©gatiers. Issa I 40020
  • Les meilleurs sĂ©gas de Maxime Laope - K7 MCP 5142 et 33T - Piros P 5142 - Compèr les guĂŞpes, 1990

Interprète principal

  • 20 titres. Piros 1992 – avec la participation de Nicole Imiza et Henry-Claude Moutou
  • Hommages. Piros 1994 – avec la participation de Marie-Armande Moutou, Micheline Picot et la Troupe Sours Percussions
  • Mon l’anniversaire. Piros 1997
  • Not’ bon vieux temps. Discorama 2000
  • DerniĂ© Figuir. Discorama 2002 avec Guillaume Legras Ă  la rĂ©alisation

RĂ©Ă©ditions

Enregistrements disponibles en disque vinyles et compilations d’artistes :

  • SĂ©ga-sĂ©ga produit par Christophe David et Bernadette Ladauge, Ă©d. Hi-Land, 1994
  • SĂ©ga-Maloya de Christophe David et Bernadette Ladauge, Ă©d. Hi-Land, 2000
  • Jules Arlanda et ses interprètes, Takamba Taka 0306, 2003. InterprĂ©tĂ©s par Maxime Laope : Mon malbaraise, La coupe canne, Grand Joseph, Bouillon brèdes, Verger Saint-AndrĂ©, Souv’nir ti train
  • Loulou Pitou et BenoĂ®te Boulard, du quadrille crĂ©ole au sĂ©ga. Taka 0611, 2006. OM 45 2453. InterprĂ©tĂ©s par Maxime Laope : (Cd1) TombĂ© levĂ©, Fais pĂ©ter la colle ; (Cd 2) La rosĂ©e tombĂ©e, Soucoupe volante, Souvenir Bourbon, Pauline, Not’ bon vieux temps.
  • Claude Vinh San et le Jazz Tropical. Takamba Taka 0814, 2008. InterprĂ©tĂ©s par Maxime Laope : Mon chouchou SĂ©ga tĂ©lĂ©, Meunier tu dors, P’tite fleur fanĂ©e, CĂ©lia, Sous pied d’camĂ©lias.
  • Maxime Laope : Chapeau l’artiste. Takamba Taka 1218– 2012
  • OtĂ© Maloya – The Birth of Electric Maloya on Reunion Island. Compilation produite par DJ Natty HĂ´ et Konsöle (La Basse Tropicale). Strut Records, 2017. InterprĂ©tĂ© par Maxime Laope : Sous d’pied camelia
  • Un siècle de musique rĂ©unionnaise par Christophe David et Bernadette Ladauge[4].

Bibliographie

  • Jules Arlanda et Maxime Laope. 32 ans de chansons crĂ©oles. Auto-Ă©dition, 1985
  • Christophe David et Bernadette Ladauge. SĂ©ga-sĂ©ga. Éd. Hi-Land, 1994
  • ExpĂ©dite Laope-Cerneaux et Bernadette Guillot. Maxime Laope, un chanteur populaire – Souvenirs, textes et chansons. Éd. La Barre du Jour, 1999 - rĂ©Ă©dition Ă©d. Orphie 2020[5]
  • Christophe David et Bernadette Ladauge. SĂ©ga-Maloya. Éd. Hi-Land, 2000
  • ExpĂ©dite Laope-Cerneaux. Clotilde, de la servitude Ă  la libertĂ©. Éd. L’Harmattan, 2014
  • Christophe David et Bernadette Ladauge. Un siècle de musiques rĂ©unionnaises. Association Lacaze, 2014

Liens externes

Références

  1. Label Takamba, Maxime Laope, Chapeau l'artiste, Takamba,
  2. (fr + en) Maxime Laope, un chanteur populaire, Takamba,
  3. Bernadette Guillot et Expédite Laope-Cerneaux, Maxime Laope, un chanteur populaire, la Barre du Jour,
  4. (fr + en) Maxime Laope, chapeau l'artiste, Takamba,
  5. « Maxime Laope un chanteur populaire – extraits », sur Réunionnais du Monde (consulté le )
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