Max Hetzel
Max Hetzel, né à Bâle en 1921 est un ingénieur suisse. Il est l'inventeur des montres électriques à diapason. Il est mort en 2004.
Biographie
Né à Bâle, Max Hetzel se forme comme ingénieur dans la recherche et le développement à l'Institut de physique technique de l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).
En 1950, il commence sa carrière dans la succursale horlogère Bulova de Bienne, fondée par Josef Bulova en 1912. Chargé de recherches sur les problèmes d'automatisation de la fabrication horlogère classique, il développe ensuite le calibre 214 pour la montre Accutron (environ 20 brevets). En 1959, il est promu physicien en chef à la Bulova Watch Co de New York et quitte la Suisse.
Max Hetzel doit sa notoriété à la révolutionnaire Bulova Accutron, lancée le 25 octobre 1960, avec le premier mouvement électronique de toute l'histoire de l'horlogerie. Contrôlé par un transistor, le mouvement Accutron (Accuracy through Electronic) utilisait un circuit électronique à diapason excité à la fréquence de 360hz pour remplacer le balancier. Cette solution permettait une précision de fonctionnement bien supérieure à n'importe quelle montre mécanique avec un écart égal à environ une minute par mois au maximum.
Max Hetzel quitte Bulova en 1963 pour le Laboratoire suisse de recherche horlogère (LSRH) à Neuchâtel, comme directeur de recherche, où il développe la « Swissonic », la montre à diapason suisse (4 brevets) ; puis entre 1966 et 1969, il participe aux recherches du Centre électronique horloger (CEH) ; en 1969, il est ensuite nommé PDG d'Elresor SA, filiale d'Omega, où il est responsable du développement et de la production de la « Megasonic », une horloge à fréquence acoustique (8 brevets).
Max Hetzel a déposé un brevet pour Bulova avec une caractéristique unique dans l'industrie horlogère : un micro-moteur Max Hetzel appelé « la Souris » (« la souris » en français). Ce micro-moteur n'est pas relié directement au train d'engrenages des montres, mais les montres utilisent des engrenages magnétiques pour relier la roue d'index ; certaines parties de la démultiplication sont également de type magnétique. Le circuit électronique est également différent : c'est le seul diapason à utiliser une seule bobine de bobinage. Le diapason a une forme asymétrique étrange avec le micro-moteur attaché au petit côté.
Voir aussi
Liste de brevets
- ( EN ) US2888582 , United States Patent and Trademark Office , États-Unis d'Amérique.
- ( EN ) US2960817 , United States Patent and Trademark Office , États-Unis d'Amérique.
- ( EN ) US2971323 , United States Patent and Trademark Office , États-Unis d'Amérique.
- ( EN ) US3070951 , United States Patent and Trademark Office , États-Unis d'Amérique.
- ( EN ) US3149274 , Office des brevets et des marques des États-Unis , États-Unis d'Amérique.
- ( EN ) US3167905 , United States Patent and Trademark Office , États-Unis d'Amérique.
- ( EN ) US3209529 , United States Patent and Trademark Office , États-Unis d'Amérique.
- ( EN ) US3504301 , United States Patent and Trademark Office , États-Unis d'Amérique.
Notes et références
Liens externes
- https://www.lepoint.fr/montres/rolex-16-05-2014-1999863_2648.php
- https://www.europastar.ch/le-dossier/ceux-qui-innovent/838-accutron-devient-une-marque-a-part-entiere.html
- https://www.cliniquehorlogere.ch/fr/archives-diverses/horlogerie-electrique/bulova-accutron.html
- Daniel Droz, « L'accutron, une montre qui marche au diapason », http://www.arcinfo.ch/economie/,‎ (lire en ligne [PDF])
- Fonds : Collection Max Hetzel (1921-2004). Section : Musée international de l'Horlogerie (MIH). Commune de la Chaux-de-Fonds.consultable sur place uniquement