Mauris Sgaravizzi
Mauris Sgaravizzi, né Maurice Albert Sgaravizzi le , mort le est un auteur-compositeur-interprète français et occitan.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 69 ans) Nice |
Nom de naissance |
Maurice Sgaravizzi |
Pseudonyme |
Mauris Sgaravizzi |
Nationalité | |
Activité |
Instrument |
guitare |
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Label |
Ventadorn |
Genre artistique |
Biographie
Fils d’immigrés italiens, Maurice Sgaravizzi grandit à la Madeleine, quartier populaire de Nice. Sa mère est vannière, les paniers sont destinés au marché aux fleurs. Son père, staffeur, participe aux moulures du Palais de la Méditerranée. À la suite d'un accident de travail il ne peut continuer ce métier et apprend l’horlogerie sur le tas, puis se met à la bijouterie. Il travaille avec son père et continuera la bijouterie jusqu’en 2006, toujours à la Madeleine.
« Mes parents, mes oncles et tantes parlaient niçois entre eux. Pourtant de la cour d’école au catéchisme c’était interdit. Résultat, ils ne nous ont pas transmis la langue : le niçois était mal vu. C’était la langue de la rue, pas celle de la réussite. Je me souviens de mon père disant à ma mère « li cau parlar frances ! » (« Il faut lui parler français ! »)[1]. »
À 14 ans il découvre la guitare et commence la musique.
Ă€ son retour de la guerre d’AlgĂ©rie, au Festival off d’Avignon, il dĂ©couvre Claude Marti. En 1971, il met en musique les textes occitans d’un poète niçois, Jean-Luc Sauvaigo[2], nĂ© en 1950. Il participe, avec Alan Pelhon, Ă la crĂ©ation du Centre Cultural Occitan PaĂs Nissart[3] (centre culturel Occitan Pays Niçois), qui ouvre ses portes le . Pelhon et Sauvaigo Ă©crivent les textes, Mauris les chante.
Dix ans de concerts plus tard, c’est le premier album Viure Drech avec François Vola à la guitare et arrangements . Deux albums suivent jusqu’à la fin des années 80. C'est un certain Richard Cairaschi qui réalise le graphisme des premières pochettes de ses disques[4].
Il est décédé le . Ses obsèques ont eu lieu le dans le village de Coaraze dans l’arrière-pays niçois. Ses cendres ont été répandues à côté de l’endroit où repose Alan Pelhon[5].
Quelque temps après sa disparition, en , la Compagnie Gorgomar produit un CD de 20 chansons destinées aux enfants et écrites par Mauris. L'album se nomme Issa Nissa Siam pas de Panissa[6]. Dans la réalisation de ce CD, on retrouve les noms de Jean-Luc Sauvaigo, Richard Cairaschi et Aurélie Peglion (fille d'Alan Pelhon).
Discographie
1974 : Viure Drech (Label Ventadorn)
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1976 : Chao Viva (Label Ventadorn)
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1981 : Nissa Rebela (Label Ventadorn)
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2011 : Camin de Vida
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2012 : Issa Nissa Siam pas de Panissa (sorti à titre posthume) Le contenu de cet album n'est pas renseigné. |
Notes et références
- « Rencontre avec Mauris Sgaravizzi », lacountea.com
- « Rencontre avec Jean Luc Sauvaigo sur le site Lacountea »,lacountea.com
- « Istoric (Historique) », NISSA PANTAI,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Entretien avec Richard Cairaschi sur le site de Racines du Pays niçois »,racinesdupaysnicois.eu
- « Avis de décès sur Nice-Matin »Nice-Matin.com
- « L'album Issa Nissa Siam pas de Panissa sur le site de la Compagnie Gorgomar »,gorgomar.org
Voir aussi
Bibliographie
Liens externes
- Article sur Alan Pelhon et Mauris Sgaravizzi dans Chroniques cathares - blog lemonde.fr
- Musique traditionnelle du Comté de Nice
- Institut d'Estudis Occitans 06
- Centre culturel du Pays Nissart
- Cala la plueia sur YouTube Extrait de l'album, Viure Drech (paroles d'Alan Pelhon - Musique de Mauris)
- Lo tren dei pinhas sur YouTube Extrait de l'album Chao viva (paroles de Jean-Luc SauvaĂŻgo - Musique de Mauris)
- Es Ver sur YouTube (paroles d'Alan Pelhon - Musique de Mauris)