Maurice de Noisay
Maurice de Noisay (né Pagnier le à Noisy-le-Grand et mort le à Ivry-sur-Seine[1]) est un poète français.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 56 ans) Ivry-sur-Seine |
SĂ©pulture | |
Nom de naissance |
Maurice Pagnier |
Pseudonyme |
Maurice de Noisay |
Nationalité | |
Activités |
Parti politique |
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Biographie
Il fut selon l'expression du critique Henri Clouard, « le plus dandy des transfuges » passant du symbolisme au néo-classicisme. Ses recueils de vers (L'Âme en route en 1905, Les douze flèches d'Éros en 1912) témoignent de cette évolution vers une création qui s'exprime dans une langue parfaite et qui discipline les sentiments.
Il collabora à de nombreuses revues politiques et littéraires du début du XXe siècle, parmi lesquels Akademos d'Adelswärd-Fersen, Les Guêpes de Jean-Marc Bernard et la Revue critique des idées et des livres de Jean Rivain et Eugène Marsan. Proche de Charles Maurras et des idées de l'Action française, il s'est tu après la Première Guerre mondiale, au grand regret des amateurs de fier langage et de sentiments pensés.
Il est inhumé dans la chapelle Leblond-Pagnier au cimetière du Père-Lachaise (56e division).
Ĺ’uvres principales
- L'Ă‚me en route (1905)
- Les Douze flèches d'Eros (1912)
- Essai sur les courses de chevaux en France (NRF, 1921)
- Élégies de la guerre et de la paix (Cité du Livre, 1926)
- Le Triomphe du maigre (Ferneczy, 1926)
Bibliographie
- François Huguenin, À l'école de l'Action française, éd. Jean-Claude Lattès,
- Henri Clouard, Histoire de la littérature française, du symbolisme à nos jours, éd. Albin Michel,
- Eugen Weber, L'Action française, éd. Fayard,