Maurice Schwaab
Maurice Schwaab, né à Paris le , et mort à Saint-Ouen l'Aumône le , est un compositeur, pianiste et organiste français.
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Maître |
Philipp et Risler |
Élève |
Pierre Cochereau |
Pièces pour piano et orgue, quatuor et oeuvres religieuses (Messes, motets° |
Maurice Schwaab est né à Paris le , fils de Charles Schwaab qui était lui-même organiste (élève de César Franck) et compositeur. Son fils, Maurice, montra de très bonne heure des dispositions pour la musique. A 9 ans il est reçu au conservatoire dans la classe de solfège de Monsieur Schwartz et en 1900 il commence ses études de piano avec Charles de Bériot. En 1903, il obtint la 3ème médaille de piano.
En 1904, il est reçu dans la classe de Philipp, puis de Risler.
En 1907, il obtient le 2ème accessit derrière Yves Nat, puis en 1908 1er accessit.
En 1909, il entre dans la classe d’harmonie de Monsieur Taudou et commence à se faire entendre comme pianiste virtuose en public, surtout aux concerts Touche.
Il donne son premier concert à la salle Gaveau en avec l’orchestre Lamoureux sous la direction de Camille Chevillard. En 1914, toujours avec l’orchestre Lamoureux, il joue la fantaisie pour piano et orchestre de Widor sous la direction de l’auteur.
Pour l’avoir écouté à la fin de sa vie et d’après les critiques de l’époque : ‘il avait un jeu très passionné et montrait une grande personnalité’. Malgré de grandes différences d’interprétation, son style pourrait être comparé à celui d’Yves Nat ou de José Iturbi.
En même temps que ses concerts, il consacre une grande part de son activité artistique au professorat. Dès 1913, il donne des cours de ‘Littérature Musicale Pianistique’, sortes de concert conférence qu’il affectionnera toute sa vie. Cette année-là , pendant douze séances, il joue les œuvres des clavecinistes italiens, anglais, français, les maîtres de la fugue, de la sonate des romantiques et de ses contemporains tout en commentant l’évolution du style.
De plus, il commence à faire connaître ses premières pièces pour piano et ses talents d’improvisateur sont tels que beaucoup de gens pensaient qu’il jouait de mémoire des pièces écrites à l’avance !
Avant la guerre de 1914, il a contribué à faire connaître la musique française en Allemagne, en particulier Debussy, Ravel, Duparc, Chausson.
Mobilisé en 1914, la guerre 14-18 arrête brutalement sa carrière de virtuose, ce qui explique, hélas,l'absence d'enregistrements Il a également pris part aux combats de la première guerre mondiale dans plusieurs régiments d'artillerie en 1918, il succède à son père comme organiste à Notre-Dame d’Auteuil et obtint le poste de pianiste et de chef d’orchestre à la Radio de la tour Eiffel. Il continue, toujours à Paris, à donner des concerts comme pianiste avec beaucoup de succès. Voir, ci-joint, le Monde Musical du .
En , pour des raisons de santé de son épouse et de l’un de ses enfants, il se retire à St Ouen l’Aumône. Il consacre sa vie au professorat (cours privés et à l’école St Martin de Pontoise) et mène une activité musicale sur Pontoise : création du Cercle Symphonique en 1928, directeur de l'école de musique municipale lors de sa création en 1933[1] et nombreux concerts.
Il garde une certaine activité artistique sur Paris pendant quelques années. C’est à cette époque qu’il a Pierre Cochereau comme élève. Il fut l’organiste du grand orgue (Cavaillé-Coll) de la cathédrale St Maclou de Pontoise de 1938 à 1953.
La guerre de 1939 arrêtera toutes ces activités sauf le professorat à l’école ‘St Martin’ de Pontoise, les cours particuliers et quelques rares concerts. Il continue de composer.
Il est certain qu’en quittant Paris, Maurice Schwaab a brisé sa carrière de pianiste virtuose.
Les dernières années de sa vie furent difficiles à la suite d'une attaque d’hémiplégie en 1950.
Il décède chez lui le d’une embolie.
Å’uvres
- Pour piano
- Valse en Sol 1913, Nocturne 1914, Impromptu 1915
- 3 valses brèves (Indifférence, Capricieuse, Espièglerie) 1915
- En Avernie bourrée 1922
- Mélodie en Ut 1922
- 4 pièces pour piano ‘Colombinade’ : Menuet, Beltrane-Rigaudon, Valse, Gianduja-Tambourin 1922
- Impressions mystiques (transcription pour piano) 1922
- Chasse (1923)
- Impressions mystiques (transcription pour piano) 1923
- Premières notes (4 mains) 1923
- Avec Maman (4 mains) 1924
- Berceuse 1925
- Menuet 1925
- Caprice en Si Majeur 1925
- Sonate pour piano seul en fa dièse mineur 1925 (copie en attente de la Sacem)
- Ronde (4 mains) 1926
- Sérénade 1927
- Romance 1927
- Etude 1927
- Au temps d’Haydn 1927
- Soir d’hiver 1930
- Chez Mozart 1931
- Lied 1935
- Ballet chinois 1935
- Menuet en si bémol 1936
- Prière 1937
- Premiers souhaits 1937
- Sous les arbres par temps de pluie 1939
- Exode 1940
- En récitant l’Angélus 1941
- Patrouille 1941
- Isabella Valse 1947
- Sur le coteau 1949
- Kathy Valse
- Méditation 1951
- Pièce inachevée en ut mineur, 1953
- Pour orgue
- Entrée
- Pour l’Avent
- Offertoire
- 2ème offertoire
- Carillon
- Choral
- Elévation
- Lied (Communion)
- Entrée funèbre
- En forme de Carillon
- Marche
- Sortie
- Musique de chambre
- Sonate pour piano et violon en 1930
- Sonate pour piano et violoncelle en 1930
- Quatuor à cordes en sol
- Å’uvres pour orchestre
- La méprise romanesque 1934
- Jeux d’enfants
- Romance pour violon et orchestre
- Impression mystique
- Variations en fa# mineur
- Å’uvres religieuses
- Ave Maria pur chœur 1919
- Messe brève pour 4 voix mixtes 1927
- Oratorio : Gethsémani pour chœur, orgue, soprano, alto, ténor, basse et orchestre 1934
- Cantate : le sourire de Notre-Dame 1938
- O Salutaris 1938
- Ave Maria pour chant et orgue 1940
- Messe en Si, chant et orgue 1942
- Messe en l’honneur de Notre-Dame 1947
- Ave Maria
- Panis Angelicus
- Messe de Noël
- Berceuse de l’Enfant Jésus
- Messe en l’honneur de la Bienheureuse Vierge
- La manifestation de l’Enfant Jésus
- Mélodies
- Amour peut-être ? texte de Rosset 1913, édité chez Jaubert
- Evasion, texte de Tallio 1937
- Au mois de Mai, texte de Mauge 1937
- Le petit Chaperon Rouge
- Le papillon
- Diane et minet
- Le procès du moineau
- La revanche de Dame Belette
- Clos tes grands yeux
- L’étourdi petit Page
- En chantant dans les vignes 1937
- Berceuse pour la belle au bois dormant, texte de Tallio 1948
- Au soldat inconnu 1931
- Tire-lirette
- Opérettes
- Fiançailles printanières 1929
- La meilleure fée
- La petite sœur
- Le corbeau et le renard
- Jeanne d’Arc : poème lyrique
Notes et références
- Le Progrès de Seine-et-Oise, p. 2, numéro du 7 octobre 1933