Maurice Petsche
Maurice Petsche (né le à Paris 9e et mort le à Paris 11e[1]) est un haut fonctionnaire public à la Cour des comptes et homme politique français. Il fut nommé sous-secrétaire d'État à la Guerre, en 1929 puis Ministre des finances et des affaires économiques de janvier 1949 à aout 1951.
Maurice Petsche | |
Maurice Petsche, sous-secrétaire d'État à la Guerre, en 1929. | |
Fonctions | |
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Député 1925-1940 puis 1946-1951 | |
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Gouvernement | IIIe RĂ©publique-IVe RĂ©publique |
Groupe politique | RDG (1925-1932) CR (1932-1936) GDRI (1936-1940) RAPS (1946-1951) Paysan (1951) |
Ministre d'État | |
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Président | Vincent Auriol |
Gouvernement | Pleven (2) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | 9e arrondissement de Paris |
Date de décès | |
Lieu de décès | 16e arrondissement de Paris |
RĂ©sidence | Hautes-Alpes |
Biographie
Il est issu d'une famille lorraine d'ingénieurs et de juristes dont certains membres se sont politiquement engagés dans leurs communes.
Son père, Albert Charles Petsche (Metz, Moselle, 17 avril 1860 - 30 juillet 1933 Epiais, Val-d’Oise), sort lieutenant-colonel du génie de l'école Polytechnique et devient successivement ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, président de la Compagnie parisienne d’électricité, administrateur délégué de la Société lyonnaise des eaux et de l’éclairage, premier président d'Alsthom, commandeur de la Légion d’honneur en juillet 1918. Veuf en premières noces de Madeleine Tonnet (1865-1892), qu'il avait épousé en 1886, il a épousé en 2e noces le 9 septembre 1894 à Paris (9ème) Françoise dite Fanny Bruniquel-Recoulès (Toulon, Var, 12 novembre 1867 - 1963), fille d'un ingénieur en chef des Ponts et chaussées.
Après des études de sciences économiques et financières, Maurice Petsche entre à la Cour des comptes.
En 1925, il est élu député Républicain de gauche des Hautes-Alpes (circonscription de Briançon dont il deviendra citoyen d'honneur), mandat qu’il conserve jusqu’à la guerre.
L’Académie française lui décerne le prix Dodo en 1926 pour son ouvrage Les Plus-values base d'imposition.
Sa première femme, Odette Marchegay (1900-1965), lui a donné deux filles. Divorcé, il se remarie en 1937 avec Simone Lazard (Paris 25 octobre 1899 - 5 juin 1991, Paris 16ème), fille de Léonce Elie André Lazard, associé de la banque Lazard. Le baron Maurice de Rothschild, sénateur, et David Weil, banquier, étaient témoins du mariage.
Le , il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain et entre dans la Résistance.
Il est réélu en 1946 et siège comme CNIP jusqu'à son décès en 1951.
Il est inhumé à Puy-Saint-Pierre, près de Briançon.
Sa veuve Ă©pousera en 1953 le ministre Louis Jacquinot[2] - [3] - [4] - [5].
Fonctions gouvernementales
- Sous-secrétaire d’État à la Guerre dans le gouvernement André Tardieu (1) du au ,
- Sous-secrétaire d'État aux Finances dans le gouvernement André Tardieu (2) du au
- Sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts dans le gouvernement Pierre Laval (1) du au
- Sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts dans le gouvernement Pierre Laval (2) du au
- Sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts dans le gouvernement Pierre Laval (3) du au
- Sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil dans le gouvernement André Tardieu (3) du au
- Secrétaire d’État aux Finances dans le gouvernement André Marie du au
- Secrétaire d'État (du au ) puis ministre (du au ) aux Finances et aux Affaires Économiques dans le gouvernement Henri Queuille (1)
- Ministre des Finances et des Affaires Ă©conomiques dans le gouvernement Georges Bidault (2), du au
- Ministre des Finances et des Affaires Ă©conomiques dans le gouvernement Henri Queuille (2) du 2 au
- Ministre des Finances et des Affaires économiques dans le gouvernement René Pleven (1) du au
- Ministre des Finances et des Affaires Ă©conomiques dans le gouvernement Henri Queuille (3) du au
- Ministre d'État dans le gouvernement René Pleven (2) du jusqu'à sa mort.
À deux reprises, le président Vincent Auriol l’a chargé de former un gouvernement mais il a échoué dans cette mission.
Notes et références
- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 16e, n° 1716, vue 3/31.
- cf https://www.economie.gouv.fr/saef/maurice-petsche
- cf https://www.ccomptes.fr/fr/biographies/petsche-maurice-eugene-jean
- Sabine Delanglade, « Inès de la Fressange : Fressange et pas démon », sur Les Échos, .
- cf https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&p=maurice&n=petsche
Annexes
Bibliographie
- Edgar Faure, Mémoires I, « Avoir toujours raison, c'est un grand tort », Plon, 1982. Edgar Faure dresse un long portrait de Maurice Petsche, dont il a été le collaborateur comme secrétaire d'État aux Finances et comme ministre du Budget et dont il a prononcé l'éloge funèbre sur sa tombe.
- « Maurice Petsche », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative Ă la recherche :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :