Massacre de Ma'alot
Le massacre de Ma'alot [1] est un acte terroriste, durant lequel une centaine d'élèves sont pris en otage dans une école de la ville de Ma'alot par trois militants du Front démocratique pour la libération de la Palestine et vingt-cinq ensuite massacrés le , par ceux-ci. 22 écoliers et 3 enseignants furent tués ainsi qu'un couple et leur enfant de 4 ans.
Massacre de Ma'alot | |
Tombes des victimes du massacre | |
Localisation | Israël; Ma'alot-Tarshiha |
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Cible | Citoyens et enfants israéliens |
Date | 15 mai 1974 |
Type | Tuerie en milieu scolaire, |
Armes | armes automatiques, grenades |
Morts | 31 morts dont 22 enfants (et 3 assaillants) |
Blessés | 70 blessés |
Auteurs | Front démocratique pour la libération de la Palestine |
Participants | 3 |
Organisations | Front démocratique pour la libération de la Palestine |
Déroulement
Le , trois membres armés du Front démocratique pour la libération de la Palestine pénètrent en Israël à partir du Liban[2]. Peu de temps après, ils ont attaqué un fourgon, tuant deux femmes arabes israéliennes en blessant une troisième et sont entrés dans un immeuble d'appartements dans la ville de Ma'alot, où ils ont tué un couple et leur fils de 4 ans. De là, ils sont partis vers la Netiv Meir Elementary School, où ils ont pris plus de 115 personnes (dont 105 enfants) en otage.
La plupart des otages étaient des adolescents d'une école secondaire à Safed en visite pour une nuit à Ma'alot-Tarshiha[3]. Les preneurs d'otages ont très rapidement émis leurs exigences qui concernaient la libération de 23 militants palestiniens des prisons israéliennes. À défaut ils menaçaient de tuer les otages. Le deuxième jour, une unité de la Brigade Golani a pris le bâtiment d'assaut.
Lors de la fusillade, les preneurs d'otages tuent des enfants avec des grenades et des armes automatiques. En fin de compte, 25 otages, dont 22 enfants, ont été tués et 68 autres ont été blessés[4]. En guise de représailles les soldats israéliens jettent les corps des trois terroristes palestiniens par la fenêtre et les brûlent déclenchant l'indignation de Kurt Waldheim le Secrétaire Général de l'ONU.