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Massacre de Karantina

Le massacre de Karantina a eu lieu au début de la guerre civile libanaise le . En réponse à ce massacre eut lieu celui de Damour, le , au cours duquel des centaines de chrétiens ont été assassinés. Avec l'effondrement de l'autorité du gouvernement libanais, le militantisme de factions radicales augmentait[1], attisé par le Samedi noir du durant lequel une série d'exactions commises par des Phalangistes libanais contre des Palestiniens et des Libanais musulmans à Beyrouth se solda par des centaines de victimes.

Karantina est un bidonville de Beyrouth Est Ă  majoritĂ© musulmane qui Ă©tait contrĂ´lĂ© par les forces de l'Organisation de libĂ©ration palestinienne[2] habitĂ© par des Kurdes, des Syriens et des Palestiniens[3]. Karantina fut envahie par les milices chrĂ©tiennes libanaises, entraĂ®nant le massacre de 1 000 Ă  1 500 personnes[4].

Le , le camp palestinien de Tel al-Zaatar fut placĂ© en Ă©tat de siège[5] par des factions chrĂ©tiennes, siège qui se solda par plus de 2 000 morts[6].

Références

  1. (en) Henry Kissinger (1999) Years of Renewal, Simon Schuster, (ISBN 1-84212-042-5) p 1022
  2. (en) Noam Chomsky (1989) Necessary Illusions: Thought Control in Democratic Societies South End Press, (ISBN 0896083667) p 171
  3. (en) Michael Johnson (2001) All Honourable Men: The Social Origins of War in Lebanon I.B.Tauris, (ISBN 1860647154) p 62
  4. (en) Harris (p. 162) notes "the massacre of 1,500 Palestinians, Shi'is, and others in Karantina and Maslakh, and the revenge killings of hundreds of Christians in Damur"
  5. (en) Noam Chomsky, Edward W. Said (1999) Fateful Triangle: The United States, Israel, and the Palestinians South End Press, (ISBN 0896086011) pp 184-185
  6. (en) Cobban, Helena (1984), The Palestinian Liberation Organisation: People, Power, and Politics, Cambridge University Press, (ISBN 0521272165), p 73

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