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Masahiko Fujiwara

Masahiko Fujiwara (japonais : è—€ćŽŸ æ­ŁćœŠ ; rƍmaji : Fujiwara Masahiko), nĂ© le en Mandchourie, est un mathĂ©maticien japonais connu surtout pour son travail d’essayiste et son opposition aux rĂ©formes dans l’éducation secondaire de son pays. Il enseigne Ă  l'UniversitĂ© d'Ochanomizu[1].

Masahiko Fujiwara
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance

Xinjing (en)
Nom dans la langue maternelle
è—€ćŽŸæ­ŁćœŠ
Nationalité
Formation
Activités
PĂšre
MĂšre
Tei Fujiwara (d)
Conjoint
Yoshiko Fujiwara (d)
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thĂšse
Yukiyoshi Kawada (d)

DĂ©buts

Masahiko Fujiwara nait dans une famille cultivĂ©e, son pĂšre Jirƍ Nitta et sa mĂšre Tei Fujiwara ayant Ă©tĂ© tous deux des auteurs Ă  succĂšs. Son oncle est le mĂ©tĂ©orologue connu Sakuhei Fujiwhara. Alors qu’il est maĂźtre de confĂ©rences Ă  l’universitĂ© du Colorado Ă  Boulder, il se lance dans l’écriture avec un livre intitulĂ© Wakaki sugakusha no Amerika dans lequel il explique aux Japonais la vie sur un campus amĂ©ricain. Il Ă©crit Ă©galement un ouvrage intitulĂ© Harukanaru Kenburijji: Ichi sugakusha no Igirisu sur l’UniversitĂ© de Cambridge dans laquelle il a enseignĂ© pendant un an. Plus tard, dans un ouvrage de vulgarisation sur les mathĂ©matiques, il distingue les beaux thĂ©orĂšmes des laids.

La Dignité de la nation

Plus rĂ©cemment, il Ă©crit la DignitĂ© de la nation (japonais : ć›œćź¶ăźć“æ Œ ; rƍmaji : Kokka no Hinkaku) qui fut, avec Harry Potter et le Prince de sang-mĂȘlĂ©, l'un des deux livres les plus vendus au Japon pour l’annĂ©e 2006 mais qui n’a pas Ă©tĂ© traduit en français. Il y critique la prĂ©pondĂ©rance du mode de pensĂ©e occidental dans la culture japonaise et prĂŽne un retour aux valeurs traditionnelles. Il prend Ă©galement position contre la mondialisation qu’il considĂšre comme un stratagĂšme utilisĂ© par les États-Unis pour dominer le monde post-guerre froide. Par ailleurs, il y fustige l’économie de marchĂ© responsable, selon lui, de l’élargissement du fossĂ© entre les riches et les pauvres.

Il pense aussi que le Japon est la seule civilisation basĂ©e sur l’émotion et l'identitĂ© nationale car ne disposant pas de religions de grande envergure telles que le Christianisme ou l'Islam. Cependant, la notion mĂȘme de nation aurait disparu au profit de l’amĂ©ricanisation et de l’internationalisation. La sociĂ©tĂ© japonaise irait Ă  sa perte en se focalisant sur les notions de rĂ©forme, logique ou de rationalitĂ©. Il y traite Ă©galement de la place de la langue nationale, de la dĂ©mocratie et de l’éthique samurai.

Sources

Notes et références

  1. Ochanomizu est un quartier de Tokyo. L'université d'Ochanomizu est l'une des deux universités nationales japonaises réservées exclusivement aux femmes, l'autre étant la Nara Women's University.

Liens externes

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