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Mary Saran

Maria Martha Saran ( - ), connue sous le nom de Mary Saran, est une journaliste britannique d'origine allemande.

Mary Saran
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  78 ans)
Londres
Nationalités
Activité
Père
Richard Saran (en)
Conjoint
Allan Flanders (en)

Mary Saran a Ă©galement Ă©crit sous le pseudonyme de M. Jensen, Maria Hodann ou Mary Flanders.

Biographie

Maria Saran naît à Cranz, une ville balnéaire de Prusse orientale. Elle était la septième des dix enfants de l'architecte Richard Saran et de son épouse[1]. Maria est une nièce maternelle du diplomate Johannes Kriege, et cousine de l'avocat Walter Kriege[2] - [1]. La famille vit près de Königsberg, et à partir de 1901, à Wiesbaden puis à Berlin, en 1906.

Elle commence des études de médecine, à Berlin et Göttingen en 1918[3], avant de se marier avec Max Hodann en [1]. Le couple a une fille, Renate Saran[4], puis se sépare en 1926[5].

Maria s'implique dans l'Internationaler Sozialistischer Kampfbund (ISK), créée en 1918 par Leonard Nelson[4] - [6]. Elle s'engage dans des activités d'éducation des adultes et dans le travail social[3]. Elle rejoint en 1918 le Parti social-démocrate indépendant (USPD) scission du Parti social-démocrate[3] - [2]. Elle revient néanmoins au SPD au début des années 1920 et signe en 1932 l'appel de l'ISK en faveur de l'unité de la gauche dans le contexte de l'imminence de la Machtergreifung en Allemagne[7].

Dans le contexte du Reichstagsbrandverordnung, Maria Saran s'enfuit avec sa fille, en passant par la France puis le Danemark[8]. À la fin de 1933, elle est réfugiée en Angleterre[4], et vit dans une maison partagée avec d'autres socialistes[9].

Elle rejoint le Socialist Vanguard Group (en)[10] - [11], branche britannique de l'ISK[12]. En 1941, elle est rédactrice en chef de la publication mensuelle du groupe[13]. Elle épouse Allan Flanders (en), un camarade socialiste britannique, et acquiert ainsi la citoyenneté britannique, en 1935 ou 1936[14] - [15] - [9] - [16].

Après la guerre, Mary Saran reste en Angleterre, travaillant comme journaliste indépendante[3]. Elle est rédactrice en chef de Europe speaks en remplacement de Willi Eichler qui est rentré en Allemagne[17]. Elle travaille avec l'UNESCO sur des questions féminines[3], et participe au Parti travailliste britannique pour des questions en lien avec l'éducation des adultes. Elle enseigne dans une école de Londres à partir de 1974[3] et publie ses mémoires en 1976 sous le titre Never give up[2].

Elle meurt en 1976. L'historienne Susanne Miller traduit en allemand ses mémoires, publiées à compte d'auteur sous le titre Gib niemals auf. Erinnerungen, en 1979[18].

Publications

  • European Revolution: How to Win the Peace. Londres, 1941
  • The Future Europe. Peace or Power Politics? Londres, 1942
  • avec Willi Eichler & Werner Hansen, Re-Making Germany, prĂ©face de James Griffiths, International Publishing Company, SVG, Londres, 1945.
  • 1975 For Community Service The Mount Carmel Experiment, Blackwell Publishers, 1975.
  • 1976 Never give up. Memoirs, prĂ©face d'W. Arthur Lewis, Oswald Wolff Ltd., Londres, 1975 (trad. en allemand, par Susanne Miller, Gib niemals auf. Erinnerungen, Bonn, 1979.

Références

  1. Kulenkampff'sche Familienstiftung (Hg.), Stammtafeln der Familie Kulenkampff, Bremen: Verlag B.C. Heye & Co 1959, Linie John Daniel Meier, J.D.M., pp. 47–50.
  2. Mary Sarandate, Never give up, Londres, Oswald Wolff, (ISBN 978-0-85496-257-0, lire en ligne)
  3. Rudolf Vierhaus (Editor/compiler), Saran, Mary (Martha), geschiedene Maria Martha Hodann, Journalistin, Politikerin, vol. 8, K.G.Sauer, MĂĽnchen, (ISBN 978-3-11-094025-1, lire en ligne), p. 702
  4. Kay Herrmann (as interviewer) et Rene Saran (as interviewee), « Kay Herrmann in Conversation with Rene Saran », Kant-Friesian School (Kelley L. Ross, Ph.D (Administrator / Editor), (consulté le )
  5. Günter Grau et Volkmar Sigusch (Volume co-editor), Max Hodann (1894–1946), Campus Verlag, Frankfurt / New York, (ISBN 978-3-593-39049-9, lire en ligne), p. 297
  6. « Leonard Nelson (1882–1927) », Kant-Friesian School (Kelley L. Ross, Ph.D (Administrator / Editor), (consulté le )
  7. Harald Maier-Metz, Fascismus vor der Tür, Waxmann Verlag, Münster, , 91–93 p. (ISBN 978-3-8309-3193-5, lire en ligne)L
  8. Birgit S. Nielsen, Erziehung zum Selbstvertrauen. Ein sozialistischer Schulversuch im dänischen Exil 1933–1938, Peter Hammer Verlag, Wuppertal, , 45–52, 166f
  9. John Kelly, Organization and Finances of the British section, Routledge, New York, (ISBN 978-0-415-87848-7, lire en ligne)
  10. Susanne Miller, "So würde ich noch einmal leben". Erinnerungen, aufgezeichnet von Antje Dertinger, Bonn, Dietz, , p. 71–87 ; 97
  11. Thomas Tretzmüller, « Mary Saran », Sozialistische Europapläne während des 2. Weltkriegs am Beispiel des Internationalen Sozialistischen Kampf-Bundes und der Socialist Vanguard Group, Institut für Geschichte der Universität Wien, (consulté le )
  12. Mark Minion, « The Labour Party and Europe during the 1940s: the strange case of the Socialist Vanguard Group », London South Bank University (consulté le )
  13. « Records of'Socialist Vanguard', Socialist Commentary Publications Limited and Friends of 'Socialist Commentary' 1934–1981 », Modern Records Centre, University of Warwick (consulté le ), p. 1
  14. « Index entry Maria Saran », FreeBMD, ONS (consulté le )
  15. « Index entry Allan D Flanders », FreeBMD, ONS (consulté le )
  16. Irene Messinger (trad. Anthony Grenville), « Marriages of convenience as a survival strategy », Stanmore, Association of Jewish Refugees (AJR), (consulté le )
  17. « Germany To-Day: This article is based on a speech recently made in London by Willi Eichler, editor of the "Rheinische Zeitung", and executive member of the Social Democratic Party », International Publishing Co., Londres, Bibliothek der Friedrich-Ebert-Stiftung, (consulté le ), p. 1
  18. Mary Saran (trad. Susanne Miller), Gib niemals auf. Erinnerungen, Bonn, S. Eichler, Selbstverlag,

Liens externes

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