Martin Karplus
Martin Karplus (né le à Vienne en Autriche) est un chimiste théoricien austro-américain, corécipiendaire du prix Nobel de chimie en 2013[1]. Il est professeur à l’université Harvard depuis 1979 et directeur du Laboratoire de chimie biophysique, un laboratoire commun du CNRS et de l’université de Strasbourg.
Naissance | |
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Université Harvard (baccalauréat universitaire) (- California Institute of Technology (doctorat) (- Harvard College Newton North High School (en) |
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Robert Karplus (en) |
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Distinctions |
Prix Nobel de chimie () Liste détaillée Prix Irving-Langmuir () Récompense de chimie théorique de la Société américaine de chimie (d) () Membre étranger de la Royal Society () ACS Award for Computers in Chemical and Pharmaceutical Research () Prix Linus-Pauling (en) () Prix Nobel de chimie () Citoyen d'honneur de Vienne () Décoration autrichienne pour la science et l'art (en) () Bourse Guggenheim Commandeur de la Légion d'honneur‎ Docteur honoris causa de l'université de Vienne |
Biographie
La famille de Martin Karplus, juive, a pu émigrer aux États-Unis[2] en .
Il obtient sa maitrise de l’université Harvard en 1950 et son doctorat du California Institute of Technology en 1953 dans le groupe de Linus Pauling. Il a effectué un post-doctorat à l’université d'Oxford de 1953 à 1955 dans le groupe de Charles Coulson. Son frère, Robert Karplus, était physicien à l'université de Californie à Berkeley.
Contribution scientifique
Martin Karplus a contribué de manière significative dans de nombreux domaines de la chimie physique : en résonance magnétique nucléaire, en dynamique chimique, en chimie quantique et plus particulièrement en dynamique moléculaire avec des simulations de macromolécules biologiques.
En résonance magnétique nucléaire, il a effectué des contributions variées, en particulier dans la compréhension des couplages nucléaires spin-spin et de la résonance paramagnétique électronique. Il a publié une équation, qui a été connue ensuite comme l’équation de Karplus, qui décrit la relation entre les constantes de couplage proton-proton à 3 liaisons et les angles diédraux en résonance magnétique nucléaire. Cette équation a permis de corréler les observations de cette spectroscopie avec la structure moléculaire.
Avec Andrew McCammon et Bruce Gelin, il a publié la première simulation en dynamique moléculaire d'une protéine.
Entre 1992 et 1995, Martin Karplus passa plusieurs mois dans le laboratoire de résonance magnétique nucléaire de Jean-François Lefèvre à l’Université de Strasbourg. Depuis 1995, il tient une chaire à l’Université de Strasbourg à l’initiative du prix Nobel de chimie strasbourgeois Jean-Marie Lehn[3].
Martin Karplus a reçu le prix Nobel de chimie en 2013, conjointement avec Michael Levitt et Arieh Warshel.
Distinctions
- 2014 : Commandeur de la LĂ©gion d'honneur[4].
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Martin Karplus » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
- (en) Press Release, the Nobel Prize in Chemistry 2013, le 9 octobre 2013.
- « Martin Karplus, un Prix Nobel sauvé de la Shoah », sur lepoint.fr,
- « Le Nobel de Chimie à un trio spécialiste de la modélisation des réactions chimiques dont Martin Karplus titulaire d’une chaire à l'université de Strasbourg », sur le site dna.fr du 9 octobre 2013.
- « Le prix Nobel Jean-Marie Lehn grand officier de la légion d'honneur », sur le site dna.fr, 20 avril 2014.
Liens externes
- (en) Faits saillants sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)
- Ressources relatives Ă la recherche :
- (en) Digital Bibliography & Library Project
- (en) Mathematics Genealogy Project
- (en-GB + en) Royal Society
- (mul) Scopus
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :