Martin Dust
Martin Dust est un auteur-compositeur, chanteur et maitre de cérémonie du Cabaret de Poussière. Parolier pour Eddy de Pretto, il participe à la scène des cabarets parisiens et tient une chronique hebdomadaire Le Toast dans l'émission Super Nova sur Radio Nova.
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Activités |
Carrière
Auteur-compositeur parolier
Parolier pour Eddy de Pretto[1], il le rencontre par l'intermédiaire de leur professeure de chant commune et écrit pour l'album Cure les chansons Honey, Grave, Genre et Rue de Moscou[1].
Cabaret de Poussière
En 2017 Martin Dust crée le Cabaret de Poussière dans un squat situé à Paris dans le quartier Bastille[2]. Spectacle musical et politique inspiré de la tradition des cabarets parisiens[3], le Cabaret de Poussière présente différentes formes d'arts (effeuillage, poésie, acrobatie, chant, humour[4]) et change tous les mois sa programmation. Après six mois de représentation "au chapeau", il déménage chez Madame Louis, une salle de cabaret situé au 1 Quai de Bourbon, puis à la salle de cabaret le Zèbre de Belleville où il passe à deux, puis trois dates mensuelles[1]. En 2021, le Cabaret de Poussière quitte le Zèbre de Belleville pour le Bataclan à raison de deux dates mensuelles pendant cinq mois[5]. En invitant le Cabaret de Poussière, le Bataclan se rapproche de sa programmation originelle qui comportait des cabarets des opérettes et des revues[6].
Martin Dust tient, au sein du Cabaret de poussière, le rôle de le maître de cérémonie et s'occupe de la production et de la programmation. Il y écrit également des textes pour les artistes qui s'y produisent et interprète régulièrement ses propres compositions[7]. Il est accompagné sur scène de trois musiciens[8].
Chroniqueur Radio
En septembre 2020, Martin Dust rejoint l'équipe des toasteurs et toasteuses qui animent la chronique Le Toast sur Radio Nova au sein de l'émission Super Nova. Il y tient une chronique hebdomadaire de quelques minutes dans laquelle il critique l'actualité[2].
Vie personnelle
Enfant il participe au cours du samedi du Musée de la magie[9]. Après une fugue à 15 ans, il s'émancipe à 16 ans et vit quelques années dans un bordel avec des prostituées[7]. Il voyage ensuite plusieurs années, notamment en Amérique du Sud et en Allemagne[2] avant de revenir à Paris où il intègre l’Institut du spectacle et des arts de la scène Rick Odums[10].
Son nom Dust a été choisi en hommage au poème Still I Rise de la poétesse Maya Angelou et à la chanson Lady Stardust de David Bowie[2]
Notes et références
- Chronique le Toast, émission Super Nova, sur Radio Nova
- Martin Dust et son Cabaret de Poussière, (documentaire) 2019, Gaspard Frydman
- « Culturebox, l'émission Culturebox, l’émission : Cathy Ematchoua, Belmondo Quintet, Jean-Michel Ribes, Julien Lestel et Martin Dust du Cabaret Poussière » (consulté le )
- « « Soit tu es précis, soit tu fermes ta gueule », Martin Dust, toasteur et électron-libre - Radio Nova », sur https://www.nova.fr/ (consulté le )
- Victor Tribot Laspière, « Vivants, frétillants et actuels, les cabarets français se transforment », sur France Musique, (consulté le )
- « Sras et paillettes, le cabaret sous couvre-feu », Mouvement n°108,
- « Le Cabaret de Poussière 2021 au Bataclan », sur www.sortiraparis.com (consulté le )
- « Avec Le Cabaret de Poussière, le Bataclan veut retrouver son âme de fête et de paillettes », sur Franceinfo, (consulté le )
- Léa Mormin-Chauvac, « Martin Dust : Can-can dira-t-on », sur Libération (consulté le )
- M.P, « Cabaret de Poussière », Le canard enchainé, , p. 7
- « Le Cabaret de Poussière, un show extravagant et subversif », sur Télérama (consulté le )
- Mathilde D et eu, « Jessy Salomée Ugolin : vectrice d’un art puissant pour élever les consciences », sur Presseyes, (consulté le )