Martin Aristide Okouda
Martin Aristide Léopold Okouda, né le à Yaoundé et mort le [1] dans le 15e arrondissement de Paris[2], est un haut commis de l’État camerounais, plusieurs fois ministre.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 69 ans) 15e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Activité |
Études
Il fait ses études primaires à Yaoundé et ses études secondaires au Lycée Général-Leclerc où il obtient le Baccalauréat en 1959. Ses études supérieures se déroulent à France à Paris où il obtient les diplômes ci-après : Licence en sciences économiques, DES en sciences économiques (à La Sorbonne), le diplôme de l’Institut d’Administration des Entreprises de Paris, ainsi que le diplôme de Sciences Po Paris (IEP), section économie[3] - [4]
Carrière administrative
De 1977 à 1979, il est stagiaire à la Banque Worms de Paris et sera également, pendant quelque temps, enseignant de gestion dans un centre de formation professionnelle continue à Paris. En 1980, il est recruté au Ministère de l’Économie et du Plan et sera tour à tour Chef de service Adjoint du contrôle des entreprises à la Direction de l’Industrie (1981-1982), Sous-directeur des financements Extérieurs à la Direction de la programmation (1982-1983), Directeur Adjoint de la Coopération Économique et Technique et cumulativement Sous-directeur de la Coopération Internationale et Multilatérale au Ministère du plan et de l’Aménagement du Territoire (- )[3].
Fonctions à la Présidence et Fonctions ministérielles
Le , il est nommé chargé de Mission au Cabinet du président de la République. Puis de 1989 à 1991, il est chargé de mission au Secrétariat Général de la Présidence de la République. Le , il est nommé Conseiller Spécial du Premier Ministre Sadou Hayatou et est l'une des éminences grises les plus actives du régime.
Du au il occupe le poste de Ministre chargé de Mission à la Présidence de la République. Le il est promu Ministre des Investissements Publics et de l’Aménagement du Territoire. À cette période, il est Président en exercice du Conseil des Ministres de la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC)[5]. Du au , il devient Ministre des Affaires Économiques de la programmation et de l’Aménagement du Territoire. Le , il occupe le portefeuille de Ministre des travaux publics, poste auquel l’intéressé quittera le gouvernement quelques années plus tard[3].
En 2012, le nom de l’ancien ministre de l’économie et du plan Martin Aristide Okouda avait été porté par le Cameroun pour une candidature de substitution à celle d’Antoine Tsimi au poste de Secrétaire exécutif de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEMAC). Cependant le principe de rotation fut adopté lors de ce sommet CEMAC, octroyant le poste au Congo[6].
Autres fonctions
Martin Okouda est membre titulaire du comité central du RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais), parti au pouvoir[7].Il est aussi par ailleurs PCA de la Société Commerciale de Banque Cameroun (SCB) détenue majoritairement par le Groupe Attijariwafa Bank[8] et PCA de l’ARSEL (Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité)[9].
Fils de la femme du Pr René Essomba, un ami intime du président camerounais, Martin Okouda est également le neveu du milliardaire Damase Omgba homme d’affaires et ancien proche du président de la République[4].
Notes et références
- Actu Cameroun Nécrologie : l’ancien ministre des Travaux publics, Martin Aristide Okouda est décédé
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Oct 2012 | Livre | 2, « OKOUDA Martin Aristide Léopold. », sur Camerlex, (consulté le )
- « CAMEROUN : MARTIN OKOUDA - n° 160 du 19/03/1992 », sur La Lettre du Continent, (consulté le )
- « Les communiqu�s de presse de la CEMAC », sur www.izf.net (consulté le )
- « CAMEROUN : Cemac - n° 641 du 30/08/2012 », sur La Lettre du Continent, (consulté le )
- webmaster, « Les Membres Titulaires du comité Central », sur Site Web Officiel du RDPC (consulté le )
- « COBAC - Société Commerciale de Banque Cameroun », sur www.sgcobac.org (consulté le )
- « Agence de Régulation du Secteur de l'Electricité (ARSEL) », sur Osidimbea La Mémoire du Cameroun. Encyclopédie, annuaire. Histoire des organisations (consulté le )