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Marnas

Marnas est une divinité masculine principale de Gaza dans l'Antiquité, durant la période classique.

Le nom Marnas est une périphrase qui vient de l'araméen Maran, en français Notre-Seigneur, désignant vraisemblablement le dieu Dagon. Marnas a également été assimilé au Zeus crétois (Zeus Kretagenes) ou au Zeus Aldemios (le cultivateur, encore en relation avec Dagon)[1]. Ses fonctions sont multiples, divinité oraculaire, on le prie aussi pour obtenir la pluie[2].

Sur les pièces de monnaie datant du règne d'Hadrien, il est représenté comme un jeune homme nu en compagnie de la déesse Artémis, et ressemble à Apollon[3].

Son culte est le plus ancien connu à Gaza, des monnaies achéménides du IVe siècle av. J.-C. portent son nom[2].

Le temple de Marnas est fermé à l'instigation de Porphyre, évêque de Gaza, en 402, fermeture qui va à l'encontre de la volonté d'une partie de la population et qui nécessite l'appui de l'armée romaine[4].

Références

  1. (en)Singer Itamar. Towards the image of Dagon, the god of the Philistines. In: Syria. Tome 69 fascicule 3-4, 1992. pp. 431-450. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/syria_0039-7946_1992_num_69_3_7297
  2. Haldimann 2007, p. 130
  3. (en) « Rpc iii, 4023 », sur ox.ac.uk (consulté le ).
  4. Catherine Saliou, Le Proche-Orient : De Pompée à Muhammad, Ier s. av. J.-C. - VIIe s. apr. J.-C., Belin, coll. « Mondes anciens », , 608 p. (ISBN 978-2-7011-9286-4, présentation en ligne), chap. 3 (« Polythéisme, monothéismes : multiplicité des cultes et innovations religieuses »), p. 182-183.

Bibliographie

  • Marc-André Haldimann, Gaza : à la croisée des civilisations : contexte archéologique et historique, éditions Chaman,
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